Mars 2010
Enfin la vraie vie commence…
Nous avons enfin bravé nos peurs du mouillage et après notre premier essai à la plage de las Teresitas, où nous avions mouillé très peu de temps, car la Guardia Civil nous a sommé de partir, nous avons trouvé un endroit devant la confrérie des pêcheurs, à deux rames de las Téresitas, où nous sommes resté une semaine ! C’est pas facile ici de trouver des bons mouillages autorisés. C’est dommage car à la Teresitas nous sommes protégés de la houle et du vent, alors nous étions bien. Mais après avoir obtenu l’aval des pêcheurs qui nous ont offerts du poissons en guise de cadeau de bienvenue et la croix rouge qui nous autorisait à rester quelques jours, la Guardia Civil qui ne rigole pas a dérangé notre atelier peinture pour nous demander de partir. Même le délai d’une heure a été difficile à négocier !
Nous sommes donc rentrés au port pour trouver une autre solution et nous avons décidé de mouiller en dehors de la digue après nous être informé au près des pêcheurs de la possibilité de rester là ! Nous avons essuyer un petit vent du sud, assez dangereux ici, et une très forte houle qui a forcé l’admiration des pêcheurs pour Stéphane qui s’est battu comme un chef et a sauvé Somewhere du l’échouage sur la plage. J’ai moi aussi suscité l’admiration des mêmes pêcheurs en me débrouillant comme un chef avec l’annexe et Lily car Stéf s’était blessé et je l’ai amené à terre pour repartir sur le bateau toutes les deux, chose que je n’avais jamais fait !
Bref que de pas en avant pour nous qui n’avancions pas en Février. Là bas on est super bien. D’abord il y a les gens, le wally rasta super gentil à qui on avait ramené du fromage et son pôte italien Marco, qui nous soutiennent et avec qui on rigole bien. Et puis il y a Laurence une « expat » qui vit ici depuis 15 ans et qui loue des matelas sur la plage. Ca fait du bien d’avoir des copains et d’être accueillis et aidé. Grâce à Wally encore une victoire pour Stéphane qui a emmené pour 200 euros une famille de Lillois pour la journée en bateau. Première expérience du charter qui s’est super bien passée. Moi je suis allée dans le sud chez Laurence pour la journée avec Lily et on s’est retrouvé au port car la météo annonçait un vent trop fort pour le mouillage. Alors c’est chouette, je travaille sur la plage tous les jours. Bon je ne gagne pas des millions, mais entre les économies des frais de port et les 20 /40 euros que je gagne par jour, la caisse de port se sent mieux !! Et nous aussi ! On fait nos courses à San Andrès le très mignon et typique petit village d’en face. C’est vraiment plus agréable que la grande ville de Santa cruz. Du coup on est pas pressé de descendre vers le sud. En plus ce matin grâce à une connaissance de la graciosa, Michel, Stéphane a trouvé un plan carrénage pour 100 euros sur un catamaran français ! On est vraiment content, les occasions se multiplient, les contacts aussi ; les Lillois étaient ravis de leur après midi et vont nous envoyer des gens, et moi je continue tranquillement à faire mes shiatsu sur la plage.
Enfin la vraie vie commence…
Nous avons enfin bravé nos peurs du mouillage et après notre premier essai à la plage de las Teresitas, où nous avions mouillé très peu de temps, car la Guardia Civil nous a sommé de partir, nous avons trouvé un endroit devant la confrérie des pêcheurs, à deux rames de las Téresitas, où nous sommes resté une semaine ! C’est pas facile ici de trouver des bons mouillages autorisés. C’est dommage car à la Teresitas nous sommes protégés de la houle et du vent, alors nous étions bien. Mais après avoir obtenu l’aval des pêcheurs qui nous ont offerts du poissons en guise de cadeau de bienvenue et la croix rouge qui nous autorisait à rester quelques jours, la Guardia Civil qui ne rigole pas a dérangé notre atelier peinture pour nous demander de partir. Même le délai d’une heure a été difficile à négocier !
Nous sommes donc rentrés au port pour trouver une autre solution et nous avons décidé de mouiller en dehors de la digue après nous être informé au près des pêcheurs de la possibilité de rester là ! Nous avons essuyer un petit vent du sud, assez dangereux ici, et une très forte houle qui a forcé l’admiration des pêcheurs pour Stéphane qui s’est battu comme un chef et a sauvé Somewhere du l’échouage sur la plage. J’ai moi aussi suscité l’admiration des mêmes pêcheurs en me débrouillant comme un chef avec l’annexe et Lily car Stéf s’était blessé et je l’ai amené à terre pour repartir sur le bateau toutes les deux, chose que je n’avais jamais fait !
Bref que de pas en avant pour nous qui n’avancions pas en Février. Là bas on est super bien. D’abord il y a les gens, le wally rasta super gentil à qui on avait ramené du fromage et son pôte italien Marco, qui nous soutiennent et avec qui on rigole bien. Et puis il y a Laurence une « expat » qui vit ici depuis 15 ans et qui loue des matelas sur la plage. Ca fait du bien d’avoir des copains et d’être accueillis et aidé. Grâce à Wally encore une victoire pour Stéphane qui a emmené pour 200 euros une famille de Lillois pour la journée en bateau. Première expérience du charter qui s’est super bien passée. Moi je suis allée dans le sud chez Laurence pour la journée avec Lily et on s’est retrouvé au port car la météo annonçait un vent trop fort pour le mouillage. Alors c’est chouette, je travaille sur la plage tous les jours. Bon je ne gagne pas des millions, mais entre les économies des frais de port et les 20 /40 euros que je gagne par jour, la caisse de port se sent mieux !! Et nous aussi ! On fait nos courses à San Andrès le très mignon et typique petit village d’en face. C’est vraiment plus agréable que la grande ville de Santa cruz. Du coup on est pas pressé de descendre vers le sud. En plus ce matin grâce à une connaissance de la graciosa, Michel, Stéphane a trouvé un plan carrénage pour 100 euros sur un catamaran français ! On est vraiment content, les occasions se multiplient, les contacts aussi ; les Lillois étaient ravis de leur après midi et vont nous envoyer des gens, et moi je continue tranquillement à faire mes shiatsu sur la plage.
En Mars Avril
Malheureusement nous ne pouvons pas rester au mouillage vers la plage de las Teresitas, le vent est trop au sud encore. Les alizées ne sont pas encore bien établis et quand le sud souffle même un petit peu le mouillage est vraiment désagréable et dangereux. On ne peut guère que dormir dans le bateau, manger relève de l’exploit et les allez retour avec l’annexe sont mouillés et inquiétants. Alors nous rentrons au port. Le sud a soufflé encore longtemps, la danse des bateaux au port nous conforte dans l’idée qu’il est préférable d’être ici. Rosy la voisine du bout du ponton a le mal de mer, imaginez… La plage de las Teresitas reste un bon plan pour moi en terme de travail, alors je prends le bus toutes les après midi et je gagne notre vie. On attend la bonne fenêtre météo pour descendre dans le sud et pendant ce temps, le capitaine s’active sur son moteur, le moteur de l’annexe, sur la grand voile et s’attaque même à la couture de la capote du cockpit !! La machine à coudre chauffe !!
Et puis des mésaventures nous amènent vers l’achat d’une bouteille de plongée à très bon prix à un particulier qui viendra sur le ponton de bon matin nous apporter son matos ! Oui croyez le ou pas mais la petite ancre est tombée à l’eau !! Ensuite la structure en inox de la capote également !! On en revenait pas mais on avait vraiment les boules.
Une première fois Stéphane a essayé de plonger en apnée, il a vite abandonné, le port est salle et l’eau super trouble et sombre, et il n’y a pas moins de 13 mètres de fond dans ce port !! Alors même en faisant des paliers, il fallait être Enzo du grand bleu pour nous sortir d’affaire ! Ne l’ayant pas trouvé, Stéphane a cherché une bouteille de plongée car on aurait du payer un plonger au moins 200 euros pour ce travail et la bouteille nous est revenue à 200 et permettra à Stéphane de faire d’autres carénages ou nettoyage d’hélice de bateaux, donc la décision était vite prise !
Le deuxième essai en bouteille cette fois, n’a pas été concluant. Il a fallu à Stéph le courage de vaincre sa peur et les encouragements du Marinero pour qu’il réussisse à repêcher l’ancre en premier, au bout du troisième essai. Au quatrième plongeon il a repêché la structure, j’y croyais pas !! En fait il a mouillé la chaîne de l’ancre et y a attaché un bout pour se repérer car au fond il fait sombre et dès qu’il bouge le sol ça remue toute la vase, et il a ratissé en rond autour de la chaîne. Certains plongeurs meurent par accident car ils ne savent plus ou est la surface et se perdent sous l’eau, c’était une délicate opération ! Il l’a fait, on est fier de lui et Michel et le Marinero l’ont félicités. Oui parce qu’avec Michel, ils avaient passé une après midi à ratisser le fond depuis le ponton avec une ancre et un très long bout pour sentir si l’autre ancre accrochait, ce fut long, pénible et vain, donc Michel a été sensible à cette victoire !!
Malheureusement nous ne pouvons pas rester au mouillage vers la plage de las Teresitas, le vent est trop au sud encore. Les alizées ne sont pas encore bien établis et quand le sud souffle même un petit peu le mouillage est vraiment désagréable et dangereux. On ne peut guère que dormir dans le bateau, manger relève de l’exploit et les allez retour avec l’annexe sont mouillés et inquiétants. Alors nous rentrons au port. Le sud a soufflé encore longtemps, la danse des bateaux au port nous conforte dans l’idée qu’il est préférable d’être ici. Rosy la voisine du bout du ponton a le mal de mer, imaginez… La plage de las Teresitas reste un bon plan pour moi en terme de travail, alors je prends le bus toutes les après midi et je gagne notre vie. On attend la bonne fenêtre météo pour descendre dans le sud et pendant ce temps, le capitaine s’active sur son moteur, le moteur de l’annexe, sur la grand voile et s’attaque même à la couture de la capote du cockpit !! La machine à coudre chauffe !!
Et puis des mésaventures nous amènent vers l’achat d’une bouteille de plongée à très bon prix à un particulier qui viendra sur le ponton de bon matin nous apporter son matos ! Oui croyez le ou pas mais la petite ancre est tombée à l’eau !! Ensuite la structure en inox de la capote également !! On en revenait pas mais on avait vraiment les boules.
Une première fois Stéphane a essayé de plonger en apnée, il a vite abandonné, le port est salle et l’eau super trouble et sombre, et il n’y a pas moins de 13 mètres de fond dans ce port !! Alors même en faisant des paliers, il fallait être Enzo du grand bleu pour nous sortir d’affaire ! Ne l’ayant pas trouvé, Stéphane a cherché une bouteille de plongée car on aurait du payer un plonger au moins 200 euros pour ce travail et la bouteille nous est revenue à 200 et permettra à Stéphane de faire d’autres carénages ou nettoyage d’hélice de bateaux, donc la décision était vite prise !
Le deuxième essai en bouteille cette fois, n’a pas été concluant. Il a fallu à Stéph le courage de vaincre sa peur et les encouragements du Marinero pour qu’il réussisse à repêcher l’ancre en premier, au bout du troisième essai. Au quatrième plongeon il a repêché la structure, j’y croyais pas !! En fait il a mouillé la chaîne de l’ancre et y a attaché un bout pour se repérer car au fond il fait sombre et dès qu’il bouge le sol ça remue toute la vase, et il a ratissé en rond autour de la chaîne. Certains plongeurs meurent par accident car ils ne savent plus ou est la surface et se perdent sous l’eau, c’était une délicate opération ! Il l’a fait, on est fier de lui et Michel et le Marinero l’ont félicités. Oui parce qu’avec Michel, ils avaient passé une après midi à ratisser le fond depuis le ponton avec une ancre et un très long bout pour sentir si l’autre ancre accrochait, ce fut long, pénible et vain, donc Michel a été sensible à cette victoire !!
Chasse aux trésors !
Alors après une bonne semaine de Shiatsu à la plage des Teresitas, où j’ai quand même fait 250 euros, le temps s’est dégradé et nous en avons profité pour reprendre une activité chère à Stéphane, la chasse aux lots de typo ! En bonne entreprise familiale que nous sommes devenus nous nous sommes partagés les tâches. On a sorti le listing de toutes les imprimeries de Santa Cruz et j’ai consciencieusement téléphoné à chacune pour savoir s’ils avaient des lettres de typographie anciennes dont ils ne se servaient plus et dont ils voulaient se séparer. En une matinée j’ai eu quelques pistes et nous voilà partis dans la ville en bus, en tram ou en taxi, enfin la plus part à pied, avec la Lily à la chasse aux trésors ! Impossible d’enlever des mains de Lily la cariotte qui nous sert à transporter la marchandise, quand elle est vide, c’est sa cariotte ! Et puis de coup de fils en contacts, on a visité bon nombre d’imprimerie.
Et ça a marché, on les a presque toutes faites et Stéphane en bon négociateur a acheté quelques jolis lots ! On a trouvé des petits lots de beaux caractères de tailles moyennes, pas les grandes lettres que Stéphane avait pu dénicher en France, mais de la belle marchandise. C’était chouette parce que nous avons du coup visiter la ville et des imprimeries, c’est toujours un plaisir. Lily a adoré les machines, son petit corps accompagnait le mouvement de l’imprimerie en mimant le bruit des machines avec sa bouche « Vouh Vouh », elle nous a fait rire. Elle a fait sa part aussi en chargeant les lettres dans la cariotte et s’est vu récompensée par une petite voiture qu’un imprimeur lui a donné.
Ensuite Stéphane a contacté sa cliente préférée et elle a dit oui pour le deal ! Super, la caisse de bord remonte et on souffle un peu ! Bon certes il faut après nettoyer les lettres, les ranger dans les cartons et les porter à la poste mais nous nous sommes prêter joyeusement au jeu avec la satisfaction du travail accompli, on est des Lions ou pas ?
Alors après une bonne semaine de Shiatsu à la plage des Teresitas, où j’ai quand même fait 250 euros, le temps s’est dégradé et nous en avons profité pour reprendre une activité chère à Stéphane, la chasse aux lots de typo ! En bonne entreprise familiale que nous sommes devenus nous nous sommes partagés les tâches. On a sorti le listing de toutes les imprimeries de Santa Cruz et j’ai consciencieusement téléphoné à chacune pour savoir s’ils avaient des lettres de typographie anciennes dont ils ne se servaient plus et dont ils voulaient se séparer. En une matinée j’ai eu quelques pistes et nous voilà partis dans la ville en bus, en tram ou en taxi, enfin la plus part à pied, avec la Lily à la chasse aux trésors ! Impossible d’enlever des mains de Lily la cariotte qui nous sert à transporter la marchandise, quand elle est vide, c’est sa cariotte ! Et puis de coup de fils en contacts, on a visité bon nombre d’imprimerie.
Et ça a marché, on les a presque toutes faites et Stéphane en bon négociateur a acheté quelques jolis lots ! On a trouvé des petits lots de beaux caractères de tailles moyennes, pas les grandes lettres que Stéphane avait pu dénicher en France, mais de la belle marchandise. C’était chouette parce que nous avons du coup visiter la ville et des imprimeries, c’est toujours un plaisir. Lily a adoré les machines, son petit corps accompagnait le mouvement de l’imprimerie en mimant le bruit des machines avec sa bouche « Vouh Vouh », elle nous a fait rire. Elle a fait sa part aussi en chargeant les lettres dans la cariotte et s’est vu récompensée par une petite voiture qu’un imprimeur lui a donné.
Ensuite Stéphane a contacté sa cliente préférée et elle a dit oui pour le deal ! Super, la caisse de bord remonte et on souffle un peu ! Bon certes il faut après nettoyer les lettres, les ranger dans les cartons et les porter à la poste mais nous nous sommes prêter joyeusement au jeu avec la satisfaction du travail accompli, on est des Lions ou pas ?
Enfin un peu de tourisme !
Dimanche 18 Avril, nous nous levons du bon pied et nous décidons toujours du même pied, levé cette fois, de partir à l’aventure terrestre pour une fois. En effet le temps n’est pas très beau, les touristes sont bloqués par le nuage de cendres qui voyage d’Islande sur l’europe et bloque les gens aux aéroports, alors on y va !! On loue une voiture pour 13h ce qui nous laisse le temps d’aller aux puces, on mange vite fait et on part faire le tour de l’île. On commence vers le sud pour voir Las Galletas où nous voulons mouiller depuis longtemps. C’est un joli mouillage mais ça n’est pas propice au shiatsu, la plage est petite et ce sont des cailloux. On retient l’info. On attaque les versants escarpés en s’éloignant de la côte vers l’ouest jusqu’à Masca un tout petit village authentique coincé dans les lacets des Barancos (coulées de lave ancienne qui donnent son relief à l’île) avec une vue imprenable sur la mer, mais de très haut. Le soleil n’était pas au rendez-vous dommage…mais nous apprécierons la grandeur du lieu et le changement de paysage. Nous redescendrons ensuite vers la côte à Garachico et Icod del vino pour remonter de l’autre côté de l’île à Puerto de la cruz. On est vraiment content de pouvoir visiter l’île et la diversité des paysages nous enchante.
Le lendemain c’est le fameux Pico del Teide. Le temps est toujours nuageux mais après avoir passé la mer de nuage, dans la forêt quasi Vosgienne, nous retrouvons le soleil, et là on grimpe, on grimpe dans une forêt dense et humide. La température se rafraîchit considérablement, il fait maintenant 10°. Les panoramas sont grandioses, la mer n’est plus visible et on monte à 2000 mètres pour arriver ensuite dans un paysage complètement lunaire, dessiné par des roches de couleurs différente selon son âge et donc son oxydation, on voit des couches de basalte blanche, rouges, noires c’est un tableau à chaque virage !
Malheureusement « El centro de los visitores » n’avait pas réparé le film qui explique tout, dommage mais on se contentera des brèves explications des panoramas où les touristes s’arrêtent par bus entiers. On pic nique dans les « pumices » du volcan où Lily nous empoussièrera avec ces jouet de plage. Elle finira d’ailleurs toute nue avec un maquillage de poussière qui lui donne un air de petite indienne sauvage. Et après ce temps de pause pour nous restaurer et nous dégourdir les pattes, on repart vers la chaîne de montagne vers le nord de l’île. On décide de ne pas monter au sommet car à pied on est pas préparés et avec Lily ça devient plus dur, et avec le téléphérique ça revient à 50 euros au moins…tant pis on est content de se qu’on a vu.
On rencontre en descendant là encore des paysages frais et montagneux avec des fleurs et des biquettes, on passera par le village dit le plus haut d’Espagne, Vilaflor, pour redescendre vers la Laguna et Santa Cruz !
Le lendemain matin, on profite des dernières heures en voiture pour voir les montagnes qui surplombent las Teresitas et aller de l’autre côté de la pointe nord. Certaines vues sont à couper le souffle et quelques pas sur la route dsuffisent à donner réellement le vertige ! Mais encore une fois la tête dans les nuages, nous ne profitons que de quelques vues dégagées, le reste se fera dans la brume. Nous rentrons contents de poser la voiture et contents d’avoir cette sensation d’avoir fait littéralement le tour de l’île. Bien sûr on aurait besoin de plus de temps pour aller dans le détail mais cette vue d’ensemble offre déjà de si nombreux paysages et ambiances qu’il est très nourrissant. En tous cas nous pensons avoir bien fait de rester à Santa Cruz car elle nous a donné une combinaison d’un lieu joli, calme, actif pour le boulot (shiatsu et typo), sûr et pratique. Puerto de la Cruz est très jolie mais le port est une petite marre et la ville accueille beaucoup de personnes agées, pas de plage proche pas d’achalandage pour le bateau, bref pas bon pour nous. Reste los Cristianos (Los craignos comme dit Laurent un skipper que l’on a rencontré ici) et Las americas, deux plages à touristes, deux mouillages…Mais nous devons attendre que l’alizé soit vraiment établit pour ne pas risquer de finir dans les cailloux avec le vent du sud. Alors au vue de tout ça nous pensons aller à Gran Canaria à Las Palmas retrouver Bibi et Didier de la Graciosa, mais surtout des plans typo et qui sait quelques shiatsus sur les deux grandes plages de la ville. On reviendra à Tenerife après. Le port est pas cher du tout là bas et nous laisserons Somewhere pour notre prochain voyage en France en Mai.
Masca
Garachico
El Pico del Teide
Mai
Las Palmas
Nous sommes allés à Las Palmas dans l’espoir de trouver d’autres lots de typo. La navigation depuis Tenerife fut très agréable et nous nous détendons de plus en plus. Nous nous organisons de mieux en mieux. Ce qui nous angoissait terriblement au début devient même source de plaisir aujourd’hui ! L’idée de se retrouver en mer callés dans le vent avec rien à faire d’autre que d’occuper le temps nous fait prendre la navigation du bon côté ! J’ai même fait à manger !! Le problème demeure la nuit car la vie sur le pont en journée nous éloigne du mal de mer, alors que le retrait vers la cabine à cause des températures et de l’obscurité nous plonge Lily et moi dans une nausée permanente qui mène à chaque fois à un charmant vomi (pour Lily)! Elle reste vraiment de bonne constitution, puisqu’une fois le contenu de son estomac hors de son corps, elle reprend avec joie le cours de ses occupations.
Bref une fois la joie de cette navigation passée nous avons découvert Las Palmas avec déception. Outre l’accueil chaleureux de Bibi que nous avions connu à La Graciosa, et l’ambiance agréable et peuplée du ponton, la ville est pour nous hostile. Habitués aux rues piétonnes de Santa Cruz, les arbres et les allées passantes autour de la plaza de Espagna, nous trouvons la ville bien trop urbaine et polluée. Lily ne veut même pas descendre des épaules de son père à la première visite, tant les voitures en surnombre l’inquiètent ! Les jardins d’enfants certes nombreux, sont au milieu des gaz d’échappements et les beaux arbres de Santa Cruz ont été remplacés par les magasins. Nous cherchons avec espoir le centre de la vieille ville mais nous ne trouvons guère qu’une basilique et quelques terrasses décevantes.
Sur cette impression il faut quand même bien profiter de ce que la ville a à nous offrir et c’est en sortant du ponton pour la première fois que nous rencontrons ceux que nous appelons désormais « les aventuriers ». Trois gaillards fort sympathiques et souriants qui cherchent un bateau pour traverser l’atlantique. En effet ces trois jeunes de 25 ans un français, un allemand et un italien, génération Erasmus et surfant sur la vague alternative voyagent depuis 3 mois sans argent. Un brin radicaux, certainement militants, ils nous encouragent à faire ce qu’ils appellent du recyclage ! Et nous voilà parti avec notre « cariotte » cette fois à la recherche des poubelles d’Hyperdino, le supermarché d’ici. Et quelle surprise de voir tout ce qu’on peut récupérer !! Des kilos de fruits et légumes, des yaourts périmés du jour qui sortent du frigo, des viennoiseries délicieuses et du pain !! Bref tout ce qui nous faut pour manger gratuitement !! Pendant tout le séjour nous irons tous les deux jours aux poubelles, au lieu de faire les courses ! J’ai cuisiné des litres de compotes et de sauces tomates et concocté des petits plats alléchants !! Bon bien sûr nous avons acheté quelques oeufs et du fromage ! Ensuite nous rencontrons Léo et Baptiste qui voyagent pareil sans argent. Ils dorment eux sur les toits ou sur la plage à côté du port. Ils viennent aussi de voyager depuis la France, en traversant l’Espagne et le Maroc, ils sont encore plus jeunes, 19 et 21 ans et couillus ! Outre leur démarche intéressante nous avons apprécié de passer du temps avec eux. Ils m’ont accompagnés « aux courses » et nous avons partagés la joie des surprises du recyclage ! En échange ils ont mangés un peu chez nous, nous on donné un coup de mains pour des travaux et nous ont fait connaître Joséphine et Marc qui les ont aussi bien appréciés et aidés.
Du coup tout s’est bien enclenché à Las Palmas. Nous étions vraiment contents de ces rencontres. Cela nous a inspiré de rencontrer une démarche pareille parce qu’alors nous aussi nous pouvions trouver un concept pour se faire sponsoriser ou gagner de l’argent. De plus la lecture de « La V’limeuse » nous encourage a chercher dans ce sens. En effet cette famille de 6, a voyagé 6 ans à travers le monde et s’est fait aider grâce à des démarches similaires.
Ce séjour nous aura aussi conforté dans l’idée que nous pouvons subvenir à nos besoins et que nous sommes capables d’inventer des moyens de gagner de l’argent et de nous débrouiller. Avec les garçons et leur recyclage et grâce à l’habileté de Stéphane qui fait les travaux à moindre coût nous avons dépensé un minimum d’argent. En plus de carénages en pose d’anodes, en réparation de moteur d’annexe et vidange de moteur diesel, Stéphane a gagné 260 euros ! Et grâce à son flair et aux puces nautiques que j’ai organisé sur le ponton, il a vendu sur Ebay un pilote automatique à 401 euros acheté à 50 !!
Bon par contre la recherche de la typo s’avérera peu fructueuse car un certain Orlando est passé avant nous et a tout raflé. Se gaussant d’avoir toute la typo des Iles Canaries, il nous a présenté que quelques cartons (certes bien pleins) et le prix époustouflant de 2 euros le caractère, alors après un voyage en bus de 1h30 et une attente de 4h dans un village tout nul et moche nous avons abandonné la recherche de typo ! Alors ça plus le temps dégueulasse pendant 10 jours et le fait que nous avons été tous les trois malades (avec bronchite pour moi et grosse rhinopharyngite pour Stef, c’est Lily qui a été la moins touchée) ; on s’est demandé si nous n’allions pas partir plus vite que prévu de cette ville moche et si peu fructueuse, mais le cours des choses a changé…
Mais une des choses les plus importantes dans cette étape c’est l’achat d’un régulateur d’allure ! En fait tout le monde nous vantait les bienfaits d’un régulateur d’allure en mer pour les longs trajets ou le mauvais temps quand le pilote automatique ne tient plus la barre et surtout son fonctionnement mécanique qui ne nécessite aucune énergie et ne tombe « jamais » en panne. Mais le prix de ces petites bêtes là est en général autour des 3000 euros d’occasion et 5000 euros neuf, alors nous n’y pensions même pas !! Et là coup du destin, Marco un brave gars vends son bateau et brade son équipement, il a un régulateur d’allure qu’il vends pour 300 euros !! L’aubaine ! Après réflexion, Stéphane tente de le placer et décide de le prendre. Encore plus fort, nous avons une voile dont Marco aurait besoin donc nous l’échangeons contre le régulateur plus une belle paire de palmes pro toutes neuves !! Par contre Stéphane a galéré sur la pose du régulateur, avec le panneau solaire l’aérien du régulateur n’a pas la place d’évoluer. Sans aérien le régulateur ne fonctionne pas ! Mais une fois encore après des prises de tête, des discussions avec les voisins et des insomnies, Stéphane a conçu un aérien copié sur celui de la gamme de la marque qui nous conviendrait. Il a donc coupé les tubes et fait soudé le tout par Marc qui soude l’aluminium (anecdote : Marc est le petit fils du châtelain de Saint Sever en normandie). Pour ceux qui voient de quoi je parle on a copié le « Stubby vane » plus court et plus large de l’hydrovane AX. C’était pas gagné mais le Stéph l’a fait, sous les yeux interloqués des marins du ponton ! Il force l’admiration de plus d’un mon homme ! Même Marco était étonné de la jeunesse que Stéphane a redonné à son régulateur.
Pour couronner le tout le Viking norvégien d’à côté, nous a fait acheter une colle pour réparer la voile (oui notre grand voile s’est encore déchirée !!) Une colle révolutionnaire testée en laboratoire pour faire des voiles entières sans coutures !! Bien sûr les Ship (les magasins spécialisés) n’en font pas la pub car sinon les voiliers ne travailleraient plus beaucoup. Enfin nous on s’en ai bien tiré car on a donc recollé la grand voile au lieu de la recoudre et Stéphane a posé lui-même un troisième ris pour diminuer la surface de la grand voile par gros temps, et cela nous aura seulement coûté les 18 euros de la colle magique, 20 euros de voile et 17 euros pour l’œillet que le voilier nous a posé ! Un recors pour les connaisseurs !! Ce séjour aura été un recors d’économie à tout point de vue !
Petite originalité de notre séjour nous avons été interviewé par la télé Espagnole sur notre mode de vie ! On va nous tenir au courant du passage de notre interview, à voir sur le web !
Et nous voilà maintenant revenu sur notre chère Graciosa ! Et oui car Cathy et Julien décide de nous passe une petite visite et nous avons décidé de remonter jusqu’à la graciosa car nous voulions rentrer en France en mai et donc laissé le bateau ici où le prix du port est bas. Finalement je vous informe tous que nous rentrerons qu’en Août !...
Mais nous sommes super contents d’être ici, on a renouer avec la nature et la détente, Lily peut enfin s’éclater à la plage sans avoir peur des voitures et comme nous avons gagné quelques sous en vendant la typo et d’autres trucs sur ebay on peut se détendre un peu !! Avec le stock de patate, carotte, oignon et viennoiseries, nous avons un peu de réserves pour manger gratuit encore ! Nous attendons quand même avec impatience l’arrivée des copains pour louer des vélos pour visiter les parties de l’île que nous ne connaissons pas et manger des tapas, pour pouvoir déclarer les vacances officiellement commencées, mais déjà la beauté et la tranquillité d’ici nous font un bien fou !!
Las Palmas
Nous sommes allés à Las Palmas dans l’espoir de trouver d’autres lots de typo. La navigation depuis Tenerife fut très agréable et nous nous détendons de plus en plus. Nous nous organisons de mieux en mieux. Ce qui nous angoissait terriblement au début devient même source de plaisir aujourd’hui ! L’idée de se retrouver en mer callés dans le vent avec rien à faire d’autre que d’occuper le temps nous fait prendre la navigation du bon côté ! J’ai même fait à manger !! Le problème demeure la nuit car la vie sur le pont en journée nous éloigne du mal de mer, alors que le retrait vers la cabine à cause des températures et de l’obscurité nous plonge Lily et moi dans une nausée permanente qui mène à chaque fois à un charmant vomi (pour Lily)! Elle reste vraiment de bonne constitution, puisqu’une fois le contenu de son estomac hors de son corps, elle reprend avec joie le cours de ses occupations.
Bref une fois la joie de cette navigation passée nous avons découvert Las Palmas avec déception. Outre l’accueil chaleureux de Bibi que nous avions connu à La Graciosa, et l’ambiance agréable et peuplée du ponton, la ville est pour nous hostile. Habitués aux rues piétonnes de Santa Cruz, les arbres et les allées passantes autour de la plaza de Espagna, nous trouvons la ville bien trop urbaine et polluée. Lily ne veut même pas descendre des épaules de son père à la première visite, tant les voitures en surnombre l’inquiètent ! Les jardins d’enfants certes nombreux, sont au milieu des gaz d’échappements et les beaux arbres de Santa Cruz ont été remplacés par les magasins. Nous cherchons avec espoir le centre de la vieille ville mais nous ne trouvons guère qu’une basilique et quelques terrasses décevantes.
Sur cette impression il faut quand même bien profiter de ce que la ville a à nous offrir et c’est en sortant du ponton pour la première fois que nous rencontrons ceux que nous appelons désormais « les aventuriers ». Trois gaillards fort sympathiques et souriants qui cherchent un bateau pour traverser l’atlantique. En effet ces trois jeunes de 25 ans un français, un allemand et un italien, génération Erasmus et surfant sur la vague alternative voyagent depuis 3 mois sans argent. Un brin radicaux, certainement militants, ils nous encouragent à faire ce qu’ils appellent du recyclage ! Et nous voilà parti avec notre « cariotte » cette fois à la recherche des poubelles d’Hyperdino, le supermarché d’ici. Et quelle surprise de voir tout ce qu’on peut récupérer !! Des kilos de fruits et légumes, des yaourts périmés du jour qui sortent du frigo, des viennoiseries délicieuses et du pain !! Bref tout ce qui nous faut pour manger gratuitement !! Pendant tout le séjour nous irons tous les deux jours aux poubelles, au lieu de faire les courses ! J’ai cuisiné des litres de compotes et de sauces tomates et concocté des petits plats alléchants !! Bon bien sûr nous avons acheté quelques oeufs et du fromage ! Ensuite nous rencontrons Léo et Baptiste qui voyagent pareil sans argent. Ils dorment eux sur les toits ou sur la plage à côté du port. Ils viennent aussi de voyager depuis la France, en traversant l’Espagne et le Maroc, ils sont encore plus jeunes, 19 et 21 ans et couillus ! Outre leur démarche intéressante nous avons apprécié de passer du temps avec eux. Ils m’ont accompagnés « aux courses » et nous avons partagés la joie des surprises du recyclage ! En échange ils ont mangés un peu chez nous, nous on donné un coup de mains pour des travaux et nous ont fait connaître Joséphine et Marc qui les ont aussi bien appréciés et aidés.
Du coup tout s’est bien enclenché à Las Palmas. Nous étions vraiment contents de ces rencontres. Cela nous a inspiré de rencontrer une démarche pareille parce qu’alors nous aussi nous pouvions trouver un concept pour se faire sponsoriser ou gagner de l’argent. De plus la lecture de « La V’limeuse » nous encourage a chercher dans ce sens. En effet cette famille de 6, a voyagé 6 ans à travers le monde et s’est fait aider grâce à des démarches similaires.
Ce séjour nous aura aussi conforté dans l’idée que nous pouvons subvenir à nos besoins et que nous sommes capables d’inventer des moyens de gagner de l’argent et de nous débrouiller. Avec les garçons et leur recyclage et grâce à l’habileté de Stéphane qui fait les travaux à moindre coût nous avons dépensé un minimum d’argent. En plus de carénages en pose d’anodes, en réparation de moteur d’annexe et vidange de moteur diesel, Stéphane a gagné 260 euros ! Et grâce à son flair et aux puces nautiques que j’ai organisé sur le ponton, il a vendu sur Ebay un pilote automatique à 401 euros acheté à 50 !!
Bon par contre la recherche de la typo s’avérera peu fructueuse car un certain Orlando est passé avant nous et a tout raflé. Se gaussant d’avoir toute la typo des Iles Canaries, il nous a présenté que quelques cartons (certes bien pleins) et le prix époustouflant de 2 euros le caractère, alors après un voyage en bus de 1h30 et une attente de 4h dans un village tout nul et moche nous avons abandonné la recherche de typo ! Alors ça plus le temps dégueulasse pendant 10 jours et le fait que nous avons été tous les trois malades (avec bronchite pour moi et grosse rhinopharyngite pour Stef, c’est Lily qui a été la moins touchée) ; on s’est demandé si nous n’allions pas partir plus vite que prévu de cette ville moche et si peu fructueuse, mais le cours des choses a changé…
Mais une des choses les plus importantes dans cette étape c’est l’achat d’un régulateur d’allure ! En fait tout le monde nous vantait les bienfaits d’un régulateur d’allure en mer pour les longs trajets ou le mauvais temps quand le pilote automatique ne tient plus la barre et surtout son fonctionnement mécanique qui ne nécessite aucune énergie et ne tombe « jamais » en panne. Mais le prix de ces petites bêtes là est en général autour des 3000 euros d’occasion et 5000 euros neuf, alors nous n’y pensions même pas !! Et là coup du destin, Marco un brave gars vends son bateau et brade son équipement, il a un régulateur d’allure qu’il vends pour 300 euros !! L’aubaine ! Après réflexion, Stéphane tente de le placer et décide de le prendre. Encore plus fort, nous avons une voile dont Marco aurait besoin donc nous l’échangeons contre le régulateur plus une belle paire de palmes pro toutes neuves !! Par contre Stéphane a galéré sur la pose du régulateur, avec le panneau solaire l’aérien du régulateur n’a pas la place d’évoluer. Sans aérien le régulateur ne fonctionne pas ! Mais une fois encore après des prises de tête, des discussions avec les voisins et des insomnies, Stéphane a conçu un aérien copié sur celui de la gamme de la marque qui nous conviendrait. Il a donc coupé les tubes et fait soudé le tout par Marc qui soude l’aluminium (anecdote : Marc est le petit fils du châtelain de Saint Sever en normandie). Pour ceux qui voient de quoi je parle on a copié le « Stubby vane » plus court et plus large de l’hydrovane AX. C’était pas gagné mais le Stéph l’a fait, sous les yeux interloqués des marins du ponton ! Il force l’admiration de plus d’un mon homme ! Même Marco était étonné de la jeunesse que Stéphane a redonné à son régulateur.
Pour couronner le tout le Viking norvégien d’à côté, nous a fait acheter une colle pour réparer la voile (oui notre grand voile s’est encore déchirée !!) Une colle révolutionnaire testée en laboratoire pour faire des voiles entières sans coutures !! Bien sûr les Ship (les magasins spécialisés) n’en font pas la pub car sinon les voiliers ne travailleraient plus beaucoup. Enfin nous on s’en ai bien tiré car on a donc recollé la grand voile au lieu de la recoudre et Stéphane a posé lui-même un troisième ris pour diminuer la surface de la grand voile par gros temps, et cela nous aura seulement coûté les 18 euros de la colle magique, 20 euros de voile et 17 euros pour l’œillet que le voilier nous a posé ! Un recors pour les connaisseurs !! Ce séjour aura été un recors d’économie à tout point de vue !
Petite originalité de notre séjour nous avons été interviewé par la télé Espagnole sur notre mode de vie ! On va nous tenir au courant du passage de notre interview, à voir sur le web !
Et nous voilà maintenant revenu sur notre chère Graciosa ! Et oui car Cathy et Julien décide de nous passe une petite visite et nous avons décidé de remonter jusqu’à la graciosa car nous voulions rentrer en France en mai et donc laissé le bateau ici où le prix du port est bas. Finalement je vous informe tous que nous rentrerons qu’en Août !...
Mais nous sommes super contents d’être ici, on a renouer avec la nature et la détente, Lily peut enfin s’éclater à la plage sans avoir peur des voitures et comme nous avons gagné quelques sous en vendant la typo et d’autres trucs sur ebay on peut se détendre un peu !! Avec le stock de patate, carotte, oignon et viennoiseries, nous avons un peu de réserves pour manger gratuit encore ! Nous attendons quand même avec impatience l’arrivée des copains pour louer des vélos pour visiter les parties de l’île que nous ne connaissons pas et manger des tapas, pour pouvoir déclarer les vacances officiellement commencées, mais déjà la beauté et la tranquillité d’ici nous font un bien fou !!
La belle navigation
"Le recyclage" et nos amis voyageurs sans argent Léo et Baptiste
Vue de Las Palmas du port et arrangements du panneau solaire avec l'aide de Peter notre voisin suèdois
Atelier peinture pour Lily car le temps est vraiment pas de la partie, mieux vaut rester dedans
Interview télévisée et visite filmée pour Antenna 3
Travaux du capitaine sous l'eau et sur le ponton!
A la Graciosa
Nous avons passé quelques jours supers agréables avec Cathy et Julien en voyage en amoureux aux Canaries. Les bras chargés de cadeaux ils nous ont fait l’honneur de leur compagnie fort plaisante ! Nous les attendions pour fêter dignement les 4 sous que nous venions de gagner sur Ebay, alors nous nous sommes fait plaisir raisonnablement dans deux restos et avec la location de vélos pour faire le tour de l’île.
Nous savions que la Graciosa avait encore des joyaux à nous offrir, nous étions partis en nous promettant de revenir, et bien nous n’avons pas été déçu !! La journée en vélo nous a conduit vers Pedro Barba, un village magnifique abandonné vers le nord de l’île. Enfin je dis « nous a conduit », il a bien fallu pédaler parce que les îles volcaniques ne sont certes pas plates et nous avons sollicité les cuisses et tiré la langue au grand dam de ce cher Juju qui n’appréciait guère cet entraînement Kho Lantesque prématuré. Mais s’il a du posé le pied à terre à certains moments, c’est en courant qu’il brava l’épreuve !! Malgrès le soufle cour nous avons bien rigolé et Lily a adoré le vélo !
Nous avons pique-niqué sur la terrasse d’une des petites maisons blanches de Pedro Barba, entourés de cactus et devant le spectacle hypnotisant des vagues qui se jètent avec force sur la digue du village, magnifique ! Et puis il a fallu repartir dans les côtes pour aller sur la plage de Las Conchas, en passant par une autre plage dont j’ai oublié le nom mais qui nous a ravis de sa beauté. La mer était mouvementée car le vent soufflait fort (nos jambes pouvaient en témoigner quand il nous soufflait dans la gueule !!), c’est pratiquement impossible de se baigner mais c’est stupéfiant de grandeur et de beauté. Stéphane n’a d’ailleurs pas pu résister à une baignade et c’est fait mal au dos en voulant éviter une vague sur la plage de las Conchas. Les amoureux se sont contentés d’une petite sieste bien méritée pendant que Lily et moi cherchions des coquillages. En tous cas la Graciosa est la plus belle île que nous ayons vu et Cathy et Julien qui ont vécu 8 ans en Guadeloupe en ont vu des belles plages…En plus il n’y a quasiment personne. Ce jour là seul un autre couple bronzait sur cette plage d’un kilomètre au moins !
Ensuite il nous fallait selon la responsable qui loue les vélos rebrousser chemin, à 6h et avec 15 kilomètres dans les pattes (pattes non entraînées à ce genre d’efforts) , devant le découragement général, nous avons décidé de jouer les aventuriers et de prendre quand même la route coupée pour travaux. Nous avons bien fait, car malgré quelques barrières à franchir ou à contourner et les quelques morceaux à faire à pied, nous nous en sommes tirés pour une demi heure en tout au lieu de repasser par toutes les côtes !!! Ceci dit ça a été possible parce que nous étions un samedi et que les travailleurs n’étaient pas là…Enfin nous sommes rentrés à tant pour rendre les vélos et nous nous sommes récompensé par une bonne paëlla pour notre dernière soirée ensemble. Lily a été adorable pendant ces quelques jours où nous nous sommes moins occupés d’elle. Elle a beaucoup aimé Cathy et Julien qu’elle a appelé encore quelques jours après leur départ. Aujourd’hui encore quand on voit le ferry pour Lanzarote elle dit « Cathy Juju partis » ou quand on croise un gars aux cheveux long avec une casquette elle appelle Juju !!
Voilà depuis on s’occupe ici avec du bricolage et des lessives. On va à la plage et on se régale. Dans la dynamique dépenser le moins de sous possible, on va à la pêche aux crabes pour pêcher la vieille, on ramasse des bulots, on pêche autour du bateau, on se débrouille quoi ! Julien a encore offert une cane à pêche à Stef alors on est à fond. On achète du poulpe pour pêcher. Bon c’est pas encore du poisson à tous les repas car ils sont malins les bougres, mais on va y arriver ! En tous cas moi je me suis bouffé un saladier plein de bulots vu que Stef est pas très fan, il m’appelle désormais Bidibulot !
Ah aussi on est passé à la TV, on a enfin pu se voir à la pizzeria après 3 tentatives, on y comprends rien à leur chaîne et à leurs horaires qui sont ceux de la péninsule ou pas, au câble et tutti quanti ! Mais finalement on l’a vu ce reportage que tous les habitants de l’île nous disaient avoir vu…nous sommes les stars d’un moments… Heureusement que notre vie nous rempli pour quand l’anonymat tombe comme un rideau de scène sur cette émule que nous créons...hum hum pardon je me laisse emporter !
Il va falloir encore s’arracher à ce havre de paix pour aller bosser mais pour l’instant le vent n‘est pas favorable, on a eu 25 nœuds avec des rafales à 35 depuis que Cathy et Julien sont partis. On attends patiemment avant d’aller se jeter dans la foule des touristes de Lanzarote que nous allons tenter de tatouer et « Shiatsuiser ».
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Nous avons passé quelques jours supers agréables avec Cathy et Julien en voyage en amoureux aux Canaries. Les bras chargés de cadeaux ils nous ont fait l’honneur de leur compagnie fort plaisante ! Nous les attendions pour fêter dignement les 4 sous que nous venions de gagner sur Ebay, alors nous nous sommes fait plaisir raisonnablement dans deux restos et avec la location de vélos pour faire le tour de l’île.
Nous savions que la Graciosa avait encore des joyaux à nous offrir, nous étions partis en nous promettant de revenir, et bien nous n’avons pas été déçu !! La journée en vélo nous a conduit vers Pedro Barba, un village magnifique abandonné vers le nord de l’île. Enfin je dis « nous a conduit », il a bien fallu pédaler parce que les îles volcaniques ne sont certes pas plates et nous avons sollicité les cuisses et tiré la langue au grand dam de ce cher Juju qui n’appréciait guère cet entraînement Kho Lantesque prématuré. Mais s’il a du posé le pied à terre à certains moments, c’est en courant qu’il brava l’épreuve !! Malgrès le soufle cour nous avons bien rigolé et Lily a adoré le vélo !
Nous avons pique-niqué sur la terrasse d’une des petites maisons blanches de Pedro Barba, entourés de cactus et devant le spectacle hypnotisant des vagues qui se jètent avec force sur la digue du village, magnifique ! Et puis il a fallu repartir dans les côtes pour aller sur la plage de Las Conchas, en passant par une autre plage dont j’ai oublié le nom mais qui nous a ravis de sa beauté. La mer était mouvementée car le vent soufflait fort (nos jambes pouvaient en témoigner quand il nous soufflait dans la gueule !!), c’est pratiquement impossible de se baigner mais c’est stupéfiant de grandeur et de beauté. Stéphane n’a d’ailleurs pas pu résister à une baignade et c’est fait mal au dos en voulant éviter une vague sur la plage de las Conchas. Les amoureux se sont contentés d’une petite sieste bien méritée pendant que Lily et moi cherchions des coquillages. En tous cas la Graciosa est la plus belle île que nous ayons vu et Cathy et Julien qui ont vécu 8 ans en Guadeloupe en ont vu des belles plages…En plus il n’y a quasiment personne. Ce jour là seul un autre couple bronzait sur cette plage d’un kilomètre au moins !
Ensuite il nous fallait selon la responsable qui loue les vélos rebrousser chemin, à 6h et avec 15 kilomètres dans les pattes (pattes non entraînées à ce genre d’efforts) , devant le découragement général, nous avons décidé de jouer les aventuriers et de prendre quand même la route coupée pour travaux. Nous avons bien fait, car malgré quelques barrières à franchir ou à contourner et les quelques morceaux à faire à pied, nous nous en sommes tirés pour une demi heure en tout au lieu de repasser par toutes les côtes !!! Ceci dit ça a été possible parce que nous étions un samedi et que les travailleurs n’étaient pas là…Enfin nous sommes rentrés à tant pour rendre les vélos et nous nous sommes récompensé par une bonne paëlla pour notre dernière soirée ensemble. Lily a été adorable pendant ces quelques jours où nous nous sommes moins occupés d’elle. Elle a beaucoup aimé Cathy et Julien qu’elle a appelé encore quelques jours après leur départ. Aujourd’hui encore quand on voit le ferry pour Lanzarote elle dit « Cathy Juju partis » ou quand on croise un gars aux cheveux long avec une casquette elle appelle Juju !!
Voilà depuis on s’occupe ici avec du bricolage et des lessives. On va à la plage et on se régale. Dans la dynamique dépenser le moins de sous possible, on va à la pêche aux crabes pour pêcher la vieille, on ramasse des bulots, on pêche autour du bateau, on se débrouille quoi ! Julien a encore offert une cane à pêche à Stef alors on est à fond. On achète du poulpe pour pêcher. Bon c’est pas encore du poisson à tous les repas car ils sont malins les bougres, mais on va y arriver ! En tous cas moi je me suis bouffé un saladier plein de bulots vu que Stef est pas très fan, il m’appelle désormais Bidibulot !
Ah aussi on est passé à la TV, on a enfin pu se voir à la pizzeria après 3 tentatives, on y comprends rien à leur chaîne et à leurs horaires qui sont ceux de la péninsule ou pas, au câble et tutti quanti ! Mais finalement on l’a vu ce reportage que tous les habitants de l’île nous disaient avoir vu…nous sommes les stars d’un moments… Heureusement que notre vie nous rempli pour quand l’anonymat tombe comme un rideau de scène sur cette émule que nous créons...hum hum pardon je me laisse emporter !
Il va falloir encore s’arracher à ce havre de paix pour aller bosser mais pour l’instant le vent n‘est pas favorable, on a eu 25 nœuds avec des rafales à 35 depuis que Cathy et Julien sont partis. On attends patiemment avant d’aller se jeter dans la foule des touristes de Lanzarote que nous allons tenter de tatouer et « Shiatsuiser ».
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Juin
Un sacré mois !!
Nous sommes rentrés en France pour le mois de Juin après moult doutes et questionnements. Nous avons bien faits car en plus d’avoir un peu travaillé avec le Shiatsu et bien travaillé avec un lot de typo, nous avons passé un mois très agréable! Outre l’accueil super chaleureux des amis de Montpellier, de Sète et de Villeneuve Minervois et de la famille, nous avons vu notre Lily grandir d’un coup sous nos yeux ébahis. Elle a arrêté de têter, a passé deux jours entiers seule chez ses grand parents a accepté de mettre des chouchous dans ses cheveux et a fait des bons au niveau du langage ! Elle s’est régalée chez Cathy et Julien avec Gianluca et Gaia, chez les cousins dans les Vosges et avec tous les jouets et vélos qu’elle avait a disposition !!C’était un bonheur de la voir s’éclater comme ça.
Dans les Vosges nous avons acheté un lot de typo qui nous a fait gagner des sous et nous a permis d’établir une petite entreprise familiale avec Pascale et Thierry (la sœur de stef) qui leur a fait gagner quelques sous aussi, donc on était bien contents et Stéphane fier de pouvoir aider sa sœur !
On a aussi eu une sacré surprise alors je peux maintenant l’annoncer un ou une autre moussaillon a montré le bout de son nez, ou plutôt les battements de son cœur à l’échographie ! Et oui la faim incessante et les vertiges alors que j’allaitais encore Lily avait une autre raison que celle d’une faiblesse passagère, mon honneur était sauf, je n’étais plus qu’une « goulamasse » toujours affamée mais une future maman pour la deuxième fois !! Ouf ! Alors comme les choses sont bien faites nous avons fait les examens nécessaires en France avant de rentrer sur le bateau à notre vie plus simple….ou presque. Quel mois plein de rebondissements !!
Un sacré mois !!
Nous sommes rentrés en France pour le mois de Juin après moult doutes et questionnements. Nous avons bien faits car en plus d’avoir un peu travaillé avec le Shiatsu et bien travaillé avec un lot de typo, nous avons passé un mois très agréable! Outre l’accueil super chaleureux des amis de Montpellier, de Sète et de Villeneuve Minervois et de la famille, nous avons vu notre Lily grandir d’un coup sous nos yeux ébahis. Elle a arrêté de têter, a passé deux jours entiers seule chez ses grand parents a accepté de mettre des chouchous dans ses cheveux et a fait des bons au niveau du langage ! Elle s’est régalée chez Cathy et Julien avec Gianluca et Gaia, chez les cousins dans les Vosges et avec tous les jouets et vélos qu’elle avait a disposition !!C’était un bonheur de la voir s’éclater comme ça.
Dans les Vosges nous avons acheté un lot de typo qui nous a fait gagner des sous et nous a permis d’établir une petite entreprise familiale avec Pascale et Thierry (la sœur de stef) qui leur a fait gagner quelques sous aussi, donc on était bien contents et Stéphane fier de pouvoir aider sa sœur !
On a aussi eu une sacré surprise alors je peux maintenant l’annoncer un ou une autre moussaillon a montré le bout de son nez, ou plutôt les battements de son cœur à l’échographie ! Et oui la faim incessante et les vertiges alors que j’allaitais encore Lily avait une autre raison que celle d’une faiblesse passagère, mon honneur était sauf, je n’étais plus qu’une « goulamasse » toujours affamée mais une future maman pour la deuxième fois !! Ouf ! Alors comme les choses sont bien faites nous avons fait les examens nécessaires en France avant de rentrer sur le bateau à notre vie plus simple….ou presque. Quel mois plein de rebondissements !!
Juillet
Le retour à la Graciosa, après un mois d’exil chez les copains et la famille nous fit le plus grand bien. Ce fut un peu dur pour Lily qui n’avait de cesse de répéter en boucle il est où Théo ? Et Manon, et Mamie et Cookies et Tata ? Stéphane aussi a un peu angoissé pour son bateau, et dès la première navigation, la confiance a repris, ce mois en France nous avait quand même fatigué et il nous fallait recharger les batteries.
LanzaroterArrecife
Les aventures nous attendaient au tournant, alors que nous avions choisis de contourner Lanzarote par le côté est, plutôt que d’aller directement par le côté ouest vers la Playa Blanca où la vie est plus chère, nous nous sommes arrêtés à Arrecife. Cela nous permettait de couper un peu la route de faire un vrai plein de courses pas chères et de voir la demi-finale de la coupe du monde ! Nous y voilà, au mouillage devant le club nautique très select. Je n’ai d’ailleurs pas obtenue d’autorisation d’y travailler, même si nous ne pouvions pas boire un verre là bas, pour au final qu’on demande à Stef de ne plus garer notre zodiac chez eux. Dommage la piscine et les douches étaient séduisantes mais la politique de la maison carrément désagréable, on a même été viré du jardin d’enfants le premier jour. Bref c’est en rentrant de la ville que le drame s’est produit, alors que nous étions prêt à aborder Somewhere dans un vent de folie et des douches d’eau salée incessantes, nous voyons ce brave Anglais que Stef avait aidé à s’amarrer en début de journée, tourner autour de nous avec des gestes et une tête dépitée…Enfin à bord, je lui demande, « are you living ? » et il me réponds « I’ve damaged your boat ! » l’air catastrophé, inquiète je traduis à Stef et lui demande où quand nous découvrons un magnifique trou dans notre bateau au niveau du hublot du milieu à tribord!! L’horreur !!! On pouvait voir dedans, le pléxi était explosé et la fibre complètement enfoncée !! Ca nous a fait un choc de voir notre bateau, notre maison endommagée comme ça. L’intégrité de Somewhere atteinte nous devenions très vulnérable. Heureusement que Martin était de bonne foi, il a bien sûr reconnu sa responsabilité, nous étions inquiets car ça n’était pas son bateau et nous n’avons pu joindre son assurance que le lundi matin. Le week end fut long…Très compréhensif et sincèrement désolé, il a signé tous les papiers que nous lui avons demandé, bien sûr nous avons un peu gonflé la note pour l’assurance. Les experts sont venus et nous venons juste de recevoir le rapport d’expertise de notre assurance. Nous avons donc vécu la finale et la victoire de l’Espagne avec la foule en délire canarienne, c’était très chaleureux et sonore ! Nous sommes ensuite partis avec une réparation provisoire très bien faite par le capitaine, rendant donc Somewhere de nouveau navigant jusqu’à la Marina Rubicon.
Le retour à la Graciosa, après un mois d’exil chez les copains et la famille nous fit le plus grand bien. Ce fut un peu dur pour Lily qui n’avait de cesse de répéter en boucle il est où Théo ? Et Manon, et Mamie et Cookies et Tata ? Stéphane aussi a un peu angoissé pour son bateau, et dès la première navigation, la confiance a repris, ce mois en France nous avait quand même fatigué et il nous fallait recharger les batteries.
LanzaroterArrecife
Les aventures nous attendaient au tournant, alors que nous avions choisis de contourner Lanzarote par le côté est, plutôt que d’aller directement par le côté ouest vers la Playa Blanca où la vie est plus chère, nous nous sommes arrêtés à Arrecife. Cela nous permettait de couper un peu la route de faire un vrai plein de courses pas chères et de voir la demi-finale de la coupe du monde ! Nous y voilà, au mouillage devant le club nautique très select. Je n’ai d’ailleurs pas obtenue d’autorisation d’y travailler, même si nous ne pouvions pas boire un verre là bas, pour au final qu’on demande à Stef de ne plus garer notre zodiac chez eux. Dommage la piscine et les douches étaient séduisantes mais la politique de la maison carrément désagréable, on a même été viré du jardin d’enfants le premier jour. Bref c’est en rentrant de la ville que le drame s’est produit, alors que nous étions prêt à aborder Somewhere dans un vent de folie et des douches d’eau salée incessantes, nous voyons ce brave Anglais que Stef avait aidé à s’amarrer en début de journée, tourner autour de nous avec des gestes et une tête dépitée…Enfin à bord, je lui demande, « are you living ? » et il me réponds « I’ve damaged your boat ! » l’air catastrophé, inquiète je traduis à Stef et lui demande où quand nous découvrons un magnifique trou dans notre bateau au niveau du hublot du milieu à tribord!! L’horreur !!! On pouvait voir dedans, le pléxi était explosé et la fibre complètement enfoncée !! Ca nous a fait un choc de voir notre bateau, notre maison endommagée comme ça. L’intégrité de Somewhere atteinte nous devenions très vulnérable. Heureusement que Martin était de bonne foi, il a bien sûr reconnu sa responsabilité, nous étions inquiets car ça n’était pas son bateau et nous n’avons pu joindre son assurance que le lundi matin. Le week end fut long…Très compréhensif et sincèrement désolé, il a signé tous les papiers que nous lui avons demandé, bien sûr nous avons un peu gonflé la note pour l’assurance. Les experts sont venus et nous venons juste de recevoir le rapport d’expertise de notre assurance. Nous avons donc vécu la finale et la victoire de l’Espagne avec la foule en délire canarienne, c’était très chaleureux et sonore ! Nous sommes ensuite partis avec une réparation provisoire très bien faite par le capitaine, rendant donc Somewhere de nouveau navigant jusqu’à la Marina Rubicon.
Les dégâts du sinistre et Martin le coupable après notre entrevue avec l'assureur
Des copines de foot et la foule en liesse à l'annonce de fin du match de la finale! Campeone!! Viva Espana!!!
Marina Rubicon Playa Blanca
Nous devions faire des devis mais ne voulions pas rester bloqués à Arrecife où je ne pouvais pas bosser. Bon en fait on a été super déçu, la Marina des supercons comme on les appelle nous demandait 22,50 euros par nuit au lieu des 15 annoncés au téléphone et ils ont essayés de grappiller partout. Du coup on est allé mouiller devant le port en leur piquant la clef des douches, dès que leurs professionnels ont eu finis de faire leur devis.
Malheureusement le mouillage est super chiant parce que le vent est constamment à 25 nœuds voire 40. On a pété deux amarres tellement elles ont raguées et finalement cédées, on a du mettre une chaîne au corps mort pour être tranquilles. Par contre à chaque visite sur terre on a pris des douches froides et salées…on en pouvait plus !! Le tourisme là bas n’est pas du standing dont on nous avait parlé mais ce sont les beaufs anglais pour lesquels ils ont tout mis en place, Fish and chips, fast foods, et salles de jeux, un décor tout fabriqué sans charme ni âme, c’est juste insupportable. Les commerces sont chers et la plage où j’aurais pu bossé avait déjà sa philippine qui tournait à plein !! J’ai bossé deux jours, j’ai fait 20 euros….Au comble du comble Stéphane s’est fait chopé avec la clef des douches, finis les bonnes douches, rien ne nous retenait plus longtemps !! Total : on a loué une voiture pour aller voir cette fois avant de s’installer où nous pouvions aller. Puerto Carmen et Calero ne nous ont pas plus séduit en termes de chantier pour faire les travaux et les plages pour bosser, alors nous avons décidé de mouiller sur la plage de « las mujeres » à 2 miles du port, au moins c’est juste désertique avec quelques personnes qui viennent à la plage mais aucun commerces. On a fait un méga plein de course avec la voiture chez Liddle, on a réglé toutes les affaires en cours. On en a profité pour aller au parc naturel des volcans de Timanfaya, qui est sublime et incomparable, ainsi qu’à une grotte qu’amménagea Cesare Manrique celui qui a pensé le paysage culturel et touristique de l’île en tentant de mettre en valeur ces paysages uniques de volcans avec ces œuvres et ses sculptures. Les visites étant toutes à 8 euros par personnes pour chaque musée ou jardin, et tous les anglais s’y rassemblant, nous en sommes restés là. Nous étions déjà bien contents de nous être échappés du bateau et du zodiac et du vent.
On est allé à l’hôpital faire une échographie, j’ai vu le petit bouchon flotter tranquillement dans sa bulle avec tout ce qu’il faut, tout se développe très bien. Bon par contre on est venu trop tôt pour la clarté nucale, à 10 semaines et 6 jours la gynéco n’a pas pu l’évaluer clairement. Elle n’a pas vu le sexe non plus… Et on s’est enfin installés dans un endroit digne de Somewhere où Lily peut se baigner, moi plonger et Stéphane pêcher au fusil !! En plus on a une pause de vent donc enfin on se régale. Bon par contre on a mis une heure pour mouiller car c’est beaucoup de cailloux et on accrochait pas, mais on y est enfin arrivé et ça tient !! Depuis on a reçu le devis total des dommages du sinistre et la somme est rondelette, 12000 euros !!! Si on peut avoir ça on est tranquilles on revient en France une fois et on se casse au CapVert plus tôt que prévu!!!
Voilà où nous en sommes, nous allons rester par ici jusqu’au verdict de l’assurance ou nous irons vers Fuerte Ventura, il y a les plus belles plages des îles parait-il ! En plus la saison commence à peine au mois d’Août alors on y va tranquille. Si d’ici là on peut vivre de notre plein et de la pêche, on ne dépense pas d’argent. Moi je vais essayer de faire un tour sur la plage demain avec l’intention de faire du shiatsu avec des prix concurrentiel, si on peut faire quelques dollars, on sera heureux !!
Nous devions faire des devis mais ne voulions pas rester bloqués à Arrecife où je ne pouvais pas bosser. Bon en fait on a été super déçu, la Marina des supercons comme on les appelle nous demandait 22,50 euros par nuit au lieu des 15 annoncés au téléphone et ils ont essayés de grappiller partout. Du coup on est allé mouiller devant le port en leur piquant la clef des douches, dès que leurs professionnels ont eu finis de faire leur devis.
Malheureusement le mouillage est super chiant parce que le vent est constamment à 25 nœuds voire 40. On a pété deux amarres tellement elles ont raguées et finalement cédées, on a du mettre une chaîne au corps mort pour être tranquilles. Par contre à chaque visite sur terre on a pris des douches froides et salées…on en pouvait plus !! Le tourisme là bas n’est pas du standing dont on nous avait parlé mais ce sont les beaufs anglais pour lesquels ils ont tout mis en place, Fish and chips, fast foods, et salles de jeux, un décor tout fabriqué sans charme ni âme, c’est juste insupportable. Les commerces sont chers et la plage où j’aurais pu bossé avait déjà sa philippine qui tournait à plein !! J’ai bossé deux jours, j’ai fait 20 euros….Au comble du comble Stéphane s’est fait chopé avec la clef des douches, finis les bonnes douches, rien ne nous retenait plus longtemps !! Total : on a loué une voiture pour aller voir cette fois avant de s’installer où nous pouvions aller. Puerto Carmen et Calero ne nous ont pas plus séduit en termes de chantier pour faire les travaux et les plages pour bosser, alors nous avons décidé de mouiller sur la plage de « las mujeres » à 2 miles du port, au moins c’est juste désertique avec quelques personnes qui viennent à la plage mais aucun commerces. On a fait un méga plein de course avec la voiture chez Liddle, on a réglé toutes les affaires en cours. On en a profité pour aller au parc naturel des volcans de Timanfaya, qui est sublime et incomparable, ainsi qu’à une grotte qu’amménagea Cesare Manrique celui qui a pensé le paysage culturel et touristique de l’île en tentant de mettre en valeur ces paysages uniques de volcans avec ces œuvres et ses sculptures. Les visites étant toutes à 8 euros par personnes pour chaque musée ou jardin, et tous les anglais s’y rassemblant, nous en sommes restés là. Nous étions déjà bien contents de nous être échappés du bateau et du zodiac et du vent.
On est allé à l’hôpital faire une échographie, j’ai vu le petit bouchon flotter tranquillement dans sa bulle avec tout ce qu’il faut, tout se développe très bien. Bon par contre on est venu trop tôt pour la clarté nucale, à 10 semaines et 6 jours la gynéco n’a pas pu l’évaluer clairement. Elle n’a pas vu le sexe non plus… Et on s’est enfin installés dans un endroit digne de Somewhere où Lily peut se baigner, moi plonger et Stéphane pêcher au fusil !! En plus on a une pause de vent donc enfin on se régale. Bon par contre on a mis une heure pour mouiller car c’est beaucoup de cailloux et on accrochait pas, mais on y est enfin arrivé et ça tient !! Depuis on a reçu le devis total des dommages du sinistre et la somme est rondelette, 12000 euros !!! Si on peut avoir ça on est tranquilles on revient en France une fois et on se casse au CapVert plus tôt que prévu!!!
Voilà où nous en sommes, nous allons rester par ici jusqu’au verdict de l’assurance ou nous irons vers Fuerte Ventura, il y a les plus belles plages des îles parait-il ! En plus la saison commence à peine au mois d’Août alors on y va tranquille. Si d’ici là on peut vivre de notre plein et de la pêche, on ne dépense pas d’argent. Moi je vais essayer de faire un tour sur la plage demain avec l’intention de faire du shiatsu avec des prix concurrentiel, si on peut faire quelques dollars, on sera heureux !!
Les Salins de Lanzarote et une vue sur Fuerte Ventura
Vues du tour du parc naturel de Timanfaya, le désert de volcans, époustouflant!!
Photos quotidiennes Lily dans sa chambre, à son bureau et moi dans la grotte aménagée de César Manrique
Août Fuerteventura
Nous avons donc quitté notre mouillage de Lanzarote de la Playa de Los Mujeres pour aller voir du côté de Fuerteventura. Les navigations furent un peu difficiles pour moi car le vent plus fort d’été formait la mer et notre direction nous positionnait en travers des vagues. C’est peut-être ok pour le bateau et pour l’allure mais c’est pas plaisant pour moi. Nous avons fait une courte halte à la Isleta de los Lobos pour nous diriger ensuite vers la Caleta de Fuste. Après une journée de navigation nous étions bien contents d’arriver. Stéphane s’est régalé en mer mais moi j’ai retrouvé ma peur et j’étais contente de me retrouver à quai après un mois de mouillage. Ici au Puerto del Castillo nous avons trouvé une petite marina sans prétention, si ce n’est son prix 25 euros par jour mais par contre l’occasion de travailler enfin. Pour Lily le paradis sur terre, il y a des familles avec des enfants partout et les complexes de Barcelo « tout inclus » font que nous pouvons profiter gratuitement des piscines, du mini club à condition d’aller avec elle, et des spectacles le soir, même de quelques glaces pour Lily . C’est idéal ! Je travaille le matin sur la grande plage à côté du port et Stéphane fait des tattoos l’après midi et le soir. Au fur et à mesure des jours nous avons construit un petit réseau social, au près des sénégalaises qui font les tresses et des gens qui travaillent ici avec les touristes. C’est chouette de reprendre une vie quasi normale avec du boulot des connaissances, un rythme et tout. Au début j’ai du lutter avec une Philippine, elles sont partout mais il y a tellement de touristes partout et des complexes dans toutes la ville que nous travaillons toutes les deux. Bien sûr nous n’avons pas sympathisé et nous continuons à rivaliser pour les clients, mais bon il faut bien travailler et entre les piscines et la plage je crois qu’on s’y retrouve. Même si je crois qu’elle préfèrerait que je m’en aille car elle n’est pas très souriante avec moi …normal… mais c’est la loi du marché !! Sinon Stéphane a fait un charter aussi, avec des alsaciens bien sympathiques. Ce qui lui a permis de faire de la navigation sans se préoccuper de moi qui ait peur, il s’est régalé en gagnant de l’argent, que demande le peuple !
Du coup mes parents sont venus pour nous aider avec Lily et nous voir quand même un peu. Ils n’ont pas pu avoir une location chez Barcelo c’était complet jusqu’à fin Septembre !! Ils étaient un peu plus loin mais contents de leur bungalow. On a bossé mais on a quand même partagé quelques repas et après midi piscines pour ma part. Mon père a vadrouillé en cherchant à faire des images et un reportage sur la pêche, il a été un peu déçu d’avoir autant de difficultés pour trouver cette culture canarienne…C’est fou de ne pas trouver de poisson frais sur une île, il en aura fait des kilomètres... Mais Fuerteventura est encore plus déserte que les autres. Il y a quelques chèvres dans la montagne, des volcans à perte de vue avec quelques palmiers qui suivent des cours d’eau, le reste ce ne sont que des hôtels et des villes sans âme sur la côte. Il y a des plages de sable blanc magnifiques mais le tourisme gâche tout.
Enfin ici Lily peut socialiser avec tous les enfants et a même appris à nager. Désormais avec les brassards elle va dans le grand bassin et nage librement de part en part, c’est génial de la voir comme ça !! Elle a passé du temps avec ses grand parents et a eu plein de cadeau pour son anniversaire, elle s’éclate !
Au niveau du bateau, Stéphane a fait les réparations définitives du hublot pour un coût ridicule de moins de 100 euros et rien n’y parait !! Il a bien bossé avec la fibre de verre et c’est du solide. Il a reconstitué le chambranle en bois, repeint dedans, poli et lustré le plexi et après trois jours sous la poussière après le ponçage de la fibre de verre le hublot et la coque sont comme neuf ! Bon la peinture extérieure pourrait être plus lisse mais au rouleau dans le vent c’est pas facile ! Pour le moment nous ferons avec !! Nous avons enfin touché les sous de l’assurance ce qui fait que nous pouvons partir en Afrique avec un petit pactole qui nous permettra de vivre tranquillement !! Plus ce que nous mettons de côté en travaillant c’est vraiment plus rassurant. Nous comptons aussi faire un peu de business avec la typo pour notre dernier voyage en France en Octobre. Tout ce goupille bien, la grossesse suit son court sans problèmes et nous allons partir plus tôt que prévu vers le Cap vert pour quitter ces Iles Canaries et leur culture du tourisme pour l’authenticité du continent africain et du Cap vert.
Bien sûr il y a quelques travaux encore à faire sur le bateau, le régulateur d’allure à installer mais nous allons aller bientôt à Las Palmas pour ça. Pour ma part je vais rentrer 15 jours plus tôt que Stef pour qu’il puisse s’y atteler sans être gêné et nous nous retrouverons à Paris pour une visite à sa grand-mère, après mon séjour dans le sud et chez la mienne de grand-mère.
Pour l’heure nous allons bientôt partir d’ici avec quelques regret pour ma part mais on peut pas rester bloqués ici et les travaux appellent, donc nous irons bientôt à Gran Tarajal et puis vers Las Palmas, mon avion part de la Gran Canaria le 21 Septembre.
Voilà j’aurais le plaisir de revoir certain d’entre vous c’est cool !!
Nous avons donc quitté notre mouillage de Lanzarote de la Playa de Los Mujeres pour aller voir du côté de Fuerteventura. Les navigations furent un peu difficiles pour moi car le vent plus fort d’été formait la mer et notre direction nous positionnait en travers des vagues. C’est peut-être ok pour le bateau et pour l’allure mais c’est pas plaisant pour moi. Nous avons fait une courte halte à la Isleta de los Lobos pour nous diriger ensuite vers la Caleta de Fuste. Après une journée de navigation nous étions bien contents d’arriver. Stéphane s’est régalé en mer mais moi j’ai retrouvé ma peur et j’étais contente de me retrouver à quai après un mois de mouillage. Ici au Puerto del Castillo nous avons trouvé une petite marina sans prétention, si ce n’est son prix 25 euros par jour mais par contre l’occasion de travailler enfin. Pour Lily le paradis sur terre, il y a des familles avec des enfants partout et les complexes de Barcelo « tout inclus » font que nous pouvons profiter gratuitement des piscines, du mini club à condition d’aller avec elle, et des spectacles le soir, même de quelques glaces pour Lily . C’est idéal ! Je travaille le matin sur la grande plage à côté du port et Stéphane fait des tattoos l’après midi et le soir. Au fur et à mesure des jours nous avons construit un petit réseau social, au près des sénégalaises qui font les tresses et des gens qui travaillent ici avec les touristes. C’est chouette de reprendre une vie quasi normale avec du boulot des connaissances, un rythme et tout. Au début j’ai du lutter avec une Philippine, elles sont partout mais il y a tellement de touristes partout et des complexes dans toutes la ville que nous travaillons toutes les deux. Bien sûr nous n’avons pas sympathisé et nous continuons à rivaliser pour les clients, mais bon il faut bien travailler et entre les piscines et la plage je crois qu’on s’y retrouve. Même si je crois qu’elle préfèrerait que je m’en aille car elle n’est pas très souriante avec moi …normal… mais c’est la loi du marché !! Sinon Stéphane a fait un charter aussi, avec des alsaciens bien sympathiques. Ce qui lui a permis de faire de la navigation sans se préoccuper de moi qui ait peur, il s’est régalé en gagnant de l’argent, que demande le peuple !
Du coup mes parents sont venus pour nous aider avec Lily et nous voir quand même un peu. Ils n’ont pas pu avoir une location chez Barcelo c’était complet jusqu’à fin Septembre !! Ils étaient un peu plus loin mais contents de leur bungalow. On a bossé mais on a quand même partagé quelques repas et après midi piscines pour ma part. Mon père a vadrouillé en cherchant à faire des images et un reportage sur la pêche, il a été un peu déçu d’avoir autant de difficultés pour trouver cette culture canarienne…C’est fou de ne pas trouver de poisson frais sur une île, il en aura fait des kilomètres... Mais Fuerteventura est encore plus déserte que les autres. Il y a quelques chèvres dans la montagne, des volcans à perte de vue avec quelques palmiers qui suivent des cours d’eau, le reste ce ne sont que des hôtels et des villes sans âme sur la côte. Il y a des plages de sable blanc magnifiques mais le tourisme gâche tout.
Enfin ici Lily peut socialiser avec tous les enfants et a même appris à nager. Désormais avec les brassards elle va dans le grand bassin et nage librement de part en part, c’est génial de la voir comme ça !! Elle a passé du temps avec ses grand parents et a eu plein de cadeau pour son anniversaire, elle s’éclate !
Au niveau du bateau, Stéphane a fait les réparations définitives du hublot pour un coût ridicule de moins de 100 euros et rien n’y parait !! Il a bien bossé avec la fibre de verre et c’est du solide. Il a reconstitué le chambranle en bois, repeint dedans, poli et lustré le plexi et après trois jours sous la poussière après le ponçage de la fibre de verre le hublot et la coque sont comme neuf ! Bon la peinture extérieure pourrait être plus lisse mais au rouleau dans le vent c’est pas facile ! Pour le moment nous ferons avec !! Nous avons enfin touché les sous de l’assurance ce qui fait que nous pouvons partir en Afrique avec un petit pactole qui nous permettra de vivre tranquillement !! Plus ce que nous mettons de côté en travaillant c’est vraiment plus rassurant. Nous comptons aussi faire un peu de business avec la typo pour notre dernier voyage en France en Octobre. Tout ce goupille bien, la grossesse suit son court sans problèmes et nous allons partir plus tôt que prévu vers le Cap vert pour quitter ces Iles Canaries et leur culture du tourisme pour l’authenticité du continent africain et du Cap vert.
Bien sûr il y a quelques travaux encore à faire sur le bateau, le régulateur d’allure à installer mais nous allons aller bientôt à Las Palmas pour ça. Pour ma part je vais rentrer 15 jours plus tôt que Stef pour qu’il puisse s’y atteler sans être gêné et nous nous retrouverons à Paris pour une visite à sa grand-mère, après mon séjour dans le sud et chez la mienne de grand-mère.
Pour l’heure nous allons bientôt partir d’ici avec quelques regret pour ma part mais on peut pas rester bloqués ici et les travaux appellent, donc nous irons bientôt à Gran Tarajal et puis vers Las Palmas, mon avion part de la Gran Canaria le 21 Septembre.
Voilà j’aurais le plaisir de revoir certain d’entre vous c’est cool !!
Et voilà le travail terminé!
Tourisme 1 Ajuy sur la côte Est 2 vue panoramique du désert de Fuerteventura
Septembre/ Octobre
Nous avons finis le mois d’Août à Fuerteventura jusqu’à ce que la police décide de bien nettoyer la promenade des petits commerces. Sous la menace de payer une amende de 5000 euros et de saisie du matériel de tattoo pour travail sans permis sur la voie publique, nous avons préféré finir la saison prématurément. Nous avons donc rejoins Las Palmas pour quelques travaux peu engageant sur l’arrière du bateau Stéphane s’est pris la tête pour trouver une solution pour à la fois avoir un panneau solaire et l’aérien du régulateur d’allure et donc a coupé et ressoudé les boissoirs. Il a fait de multiple changements dans le bateau, peinture du sol, peinture de la cuisine (évier et plan de travail) installation de pompe à pied pour l’eau et installation de pompe à main pour l’eau de mer. Un gros travail. Lily est allée à la crèche aussi et nous avons pris un abonnement au club nautique pour pouvoir aller à la piscine et socialiser un peu car on était sur le ponton I ou il n’y avait personne. Ensuite Lily et moi sommes parties en France après mon anniversaire pour laisser travailler Stef. Il nous a rejoins un mois après dans les vosges. Nous avons rendu visite à mes parents, ma grand mère, Cathy Edith et avons profité pour voir les médecins. Nous avons donc appris que l’enfant que je portais était une petite fille. J’étais ravie même si c’était difficile de ne pas partager ma joie avec Stef qui ne voulait pas savoir par téléphone. L’écographie était rassurante et la sage-femme apaisante, j’étais déjà entrée dans le 5ième mois de grossesse sans vraiment en être consciente et recontacter avec l’accompagnement d’une grossesse m’a fait du bien. Ensuite il a fallu s’occuper des papiers, de la voiture et se mettre en chasse des lots de typo de France et de Navarre. Quand Stef est arrivé en Belgique soudain plusieurs des contacts que j’avais fait ont rappelé et Stef est allé conclure les affaires. Ensuite le travail habituel de laver les lettres, les poncer et les cirer et la mise en vente sur ebay. Nous étions bien contents de refaire partir le business car le stock précédent s’épuisait à vue d’œil. La petite entreprise familiale s’est remise en route avec nous plus présents et nous avons ainsi passé quelques jours chez Pascale la sœur de stef pour ce faire. C’était bien chouette de passer du temps dans les vosges et de profiter de la famille. Lily s’est régalée avec ses cousins et notamment Candice avec qui elle a beaucoup joué.
Et nous sommes repartis, entre temps Stef avait remis le bateau à Fuerteventura, à grand Tarajal ou nous avons atterris le 18 Novembreh
Novembre
C’est donc à grand Tarajal ou nous avons atterris que nous avons retrouvé notre chez nous, pour moi ça faisait deux mois alors même si c’est super de voir tout le monde j’étais ravie !! Le soleil était au rendez-vous, on a pu se baigner et reprendre des couleurs ! Bon mais la préparation pour notre plus grande traversée nous a sortis de notre torpeur !! Le rangement, le tri, le nettoyage et aussi le carénage !! Vu le prix pour sortir le bateau et les conditions, et aussi la saleté de la coque, nous n’avons pas attendu qu’une méchante dépression nous embête nous sommes sorti au sec ! Bon c’est pas super pratique mais au moins c’est fait. Stef bosse dur comme d’hab à la sableuse sur la quille et tout mais quand ce sera fait au moins ce ne sera plus à faire. L’embêtant pour lui c’est que l’humidité pose des problèmes de séchage de l’epoxy et de enduits contre la rouille alors c’est un peu dans l’insécurité que ce soit à refaire dans deux ans qu’il se démène… Moi j’ai finis les moustiquaires et m’occupe du sempiternel rangement et remplissage de la cambuse et divers autres choses comme Noël ou sortie du territoire !! Il y a des gens bien sympa ici, alors nous allons aussi dîners à droite et à gauche. Lily a été à la crèche mais ça ne lui a pas plu, par contre elle est allée avec plaisir chez Maggy et Patrick qui en sont gagas !!
Nous attendons aussi que le train des dépressions s’arrête pour partir. Normalement nous serons de nouveau à l’eau la semaine prochaine. Nous avons essuyé une belle tempête déjà et en voilà une autre le week end prochain !! Il faut que ce soit clair pour 5 jours pour que nous partions tranquillement. Le Sénégal est à 860 milles environ, si le vent est clément cela peut se faire en 8 ou 9 jours. Donc nous nous hâtons de finir les travaux pour être prêt pour la bonne fenêtre météo. La plus part des gens traversent pour les Caraïbes ou le Brésil, peu pour le Sénégal, tapis… Il y a eu aussi des familles qui sont passées, c’était bien d’échanger avec les mamans et les enfants de jouer ensemble. Malheureusement ils ne sont pas restés longtemps car ils ne voulaient pas être bloqués par les dépressions. Enfin ici c’est quand même chouette pour attendre la bonne fenêtre météo, c’est pas touristique de tout, les gens sont gentils. Les pêcheurs nous ont même donné plein de poissons et tout est peu cher. Il y a la plage pour se baigner, les supermarchés livrent gratuitement et le port n’est pas cher ! Si ce n’était pas ces coups de sud qui nous embêtent ce serait idéal !! Le fait de s’occuper et de préparer enlève un peu d’angoisse et je me fais doucement à l’idée de passer 10 jours en mer. Stef lui est focus sur la technique mais n’est très inquiet pour la navigation. On regarde aussi les guides et infos sur le Sénégal et on a hâte d’y être !! Moi j’ai envie de faire mon nid pour le bébé !!
Nous avons finis le mois d’Août à Fuerteventura jusqu’à ce que la police décide de bien nettoyer la promenade des petits commerces. Sous la menace de payer une amende de 5000 euros et de saisie du matériel de tattoo pour travail sans permis sur la voie publique, nous avons préféré finir la saison prématurément. Nous avons donc rejoins Las Palmas pour quelques travaux peu engageant sur l’arrière du bateau Stéphane s’est pris la tête pour trouver une solution pour à la fois avoir un panneau solaire et l’aérien du régulateur d’allure et donc a coupé et ressoudé les boissoirs. Il a fait de multiple changements dans le bateau, peinture du sol, peinture de la cuisine (évier et plan de travail) installation de pompe à pied pour l’eau et installation de pompe à main pour l’eau de mer. Un gros travail. Lily est allée à la crèche aussi et nous avons pris un abonnement au club nautique pour pouvoir aller à la piscine et socialiser un peu car on était sur le ponton I ou il n’y avait personne. Ensuite Lily et moi sommes parties en France après mon anniversaire pour laisser travailler Stef. Il nous a rejoins un mois après dans les vosges. Nous avons rendu visite à mes parents, ma grand mère, Cathy Edith et avons profité pour voir les médecins. Nous avons donc appris que l’enfant que je portais était une petite fille. J’étais ravie même si c’était difficile de ne pas partager ma joie avec Stef qui ne voulait pas savoir par téléphone. L’écographie était rassurante et la sage-femme apaisante, j’étais déjà entrée dans le 5ième mois de grossesse sans vraiment en être consciente et recontacter avec l’accompagnement d’une grossesse m’a fait du bien. Ensuite il a fallu s’occuper des papiers, de la voiture et se mettre en chasse des lots de typo de France et de Navarre. Quand Stef est arrivé en Belgique soudain plusieurs des contacts que j’avais fait ont rappelé et Stef est allé conclure les affaires. Ensuite le travail habituel de laver les lettres, les poncer et les cirer et la mise en vente sur ebay. Nous étions bien contents de refaire partir le business car le stock précédent s’épuisait à vue d’œil. La petite entreprise familiale s’est remise en route avec nous plus présents et nous avons ainsi passé quelques jours chez Pascale la sœur de stef pour ce faire. C’était bien chouette de passer du temps dans les vosges et de profiter de la famille. Lily s’est régalée avec ses cousins et notamment Candice avec qui elle a beaucoup joué.
Et nous sommes repartis, entre temps Stef avait remis le bateau à Fuerteventura, à grand Tarajal ou nous avons atterris le 18 Novembreh
Novembre
C’est donc à grand Tarajal ou nous avons atterris que nous avons retrouvé notre chez nous, pour moi ça faisait deux mois alors même si c’est super de voir tout le monde j’étais ravie !! Le soleil était au rendez-vous, on a pu se baigner et reprendre des couleurs ! Bon mais la préparation pour notre plus grande traversée nous a sortis de notre torpeur !! Le rangement, le tri, le nettoyage et aussi le carénage !! Vu le prix pour sortir le bateau et les conditions, et aussi la saleté de la coque, nous n’avons pas attendu qu’une méchante dépression nous embête nous sommes sorti au sec ! Bon c’est pas super pratique mais au moins c’est fait. Stef bosse dur comme d’hab à la sableuse sur la quille et tout mais quand ce sera fait au moins ce ne sera plus à faire. L’embêtant pour lui c’est que l’humidité pose des problèmes de séchage de l’epoxy et de enduits contre la rouille alors c’est un peu dans l’insécurité que ce soit à refaire dans deux ans qu’il se démène… Moi j’ai finis les moustiquaires et m’occupe du sempiternel rangement et remplissage de la cambuse et divers autres choses comme Noël ou sortie du territoire !! Il y a des gens bien sympa ici, alors nous allons aussi dîners à droite et à gauche. Lily a été à la crèche mais ça ne lui a pas plu, par contre elle est allée avec plaisir chez Maggy et Patrick qui en sont gagas !!
Nous attendons aussi que le train des dépressions s’arrête pour partir. Normalement nous serons de nouveau à l’eau la semaine prochaine. Nous avons essuyé une belle tempête déjà et en voilà une autre le week end prochain !! Il faut que ce soit clair pour 5 jours pour que nous partions tranquillement. Le Sénégal est à 860 milles environ, si le vent est clément cela peut se faire en 8 ou 9 jours. Donc nous nous hâtons de finir les travaux pour être prêt pour la bonne fenêtre météo. La plus part des gens traversent pour les Caraïbes ou le Brésil, peu pour le Sénégal, tapis… Il y a eu aussi des familles qui sont passées, c’était bien d’échanger avec les mamans et les enfants de jouer ensemble. Malheureusement ils ne sont pas restés longtemps car ils ne voulaient pas être bloqués par les dépressions. Enfin ici c’est quand même chouette pour attendre la bonne fenêtre météo, c’est pas touristique de tout, les gens sont gentils. Les pêcheurs nous ont même donné plein de poissons et tout est peu cher. Il y a la plage pour se baigner, les supermarchés livrent gratuitement et le port n’est pas cher ! Si ce n’était pas ces coups de sud qui nous embêtent ce serait idéal !! Le fait de s’occuper et de préparer enlève un peu d’angoisse et je me fais doucement à l’idée de passer 10 jours en mer. Stef lui est focus sur la technique mais n’est très inquiet pour la navigation. On regarde aussi les guides et infos sur le Sénégal et on a hâte d’y être !! Moi j’ai envie de faire mon nid pour le bébé !!