Nous suivrons les alizés pour notre tour du monde. D'abord cap sur les Baléares, nous y resterons un mois à peu près et en Octobre nous nous dirigerons vers les Canaries jusqu'en Novembre pour aller ensuite vers l'Afrique! Nous verrons si nous allons au Maroc, en Mauritanie mais ce qui est certain c'est que nous aimerons être en Janvier au Sénégal. Ensuite le Cap vert pour nous préparer à la traversée de l'Atlantique! Puis le Brésil et ensuite en remontant les Antilles!!
Première étape: L'Espagne
Départ le 30 Aout!! Enfin nous partons! Après tant de préparation réparation et autre règlementations et truc en "on"!! Au revoir la terre, aurevoir la famille et les amis...A bientôt sur le blog.
Ca y est on est parti!! C'était dur mais on y est arrivé!! Alors la traversée jusqu'après le cap creux s'est super bien passé. Au moteur la plus part du temps car le vent n'était pas avec nous et sincèrement tant mieux en ce qui me concerne! J'ai passé le cap creux à la barre pendant mon quart sans problème à 4h du mat environ. Stephane a fait de la voile à son quart précedent donc j'au pu dormir de 11h à 1h30 du mat. Il s'est super bien débrouiller, gite raisonable et bonne allure dans la nuit c'était très beau. j'ai commencé mon quart de nuit avec 6 cargo au cul , j'en menais pas large mais finalement tout s'est bien passé dans le calme d'une nuit sans lune. Lily a très bien réagis pour cette première traversée. Elle tête pas mal et dors beaucoup mais s'amuse aussi et a retrouvé le sourire!! Nous sommes arrivé à estarit à 9H00 du mat dans une jolie crique à milles poisson. Nous nous sommes baignés dans une belle eau claire et avons donné à manger aux poissons pour les voir tous. C'était chouette! Malheureusement dans la matinée le vent s'est levé et nous avons préféré laisser la réserve naturelle pour nous retrancher au port d'Estarit. Après une arrivée difficile tous barbouillés par la houle nous avons consulté la météo, pris une douche et fait un bon repas. Quelques pas dans la ville plutôt chic et chère, un resto buffet à 9euros et quelques jardins d'enfants nous dormions paisiblement à 22H!!
Ce matin le vent est toujours là, nous chopons un prof des glénant au moment où il s'en va et nous dit qu'il vaut mieux descendre sur Palamos pour la nuit et partir pour les baléares demain seulement. Le vent est trop fort. Des voisins sympa nous disent qu'on peut stationner gratuitement à palamos, donc c'est décidé, le vent est plus clément demain alors nous nous reposerons encore un peu avant la grande traversée pour Minorque! Qui sait peut être auons nous encore des conseils précieux du prof des glénan au port de Palamos, ou nous retrouverons aussi un couple avec qui nous avons sympatiser. Vous voilà tous rassurer, tout va bien pour nous. la suite au prochain épisode! Un gros bisous à tous!
Ce matin le vent est toujours là, nous chopons un prof des glénant au moment où il s'en va et nous dit qu'il vaut mieux descendre sur Palamos pour la nuit et partir pour les baléares demain seulement. Le vent est trop fort. Des voisins sympa nous disent qu'on peut stationner gratuitement à palamos, donc c'est décidé, le vent est plus clément demain alors nous nous reposerons encore un peu avant la grande traversée pour Minorque! Qui sait peut être auons nous encore des conseils précieux du prof des glénan au port de Palamos, ou nous retrouverons aussi un couple avec qui nous avons sympatiser. Vous voilà tous rassurer, tout va bien pour nous. la suite au prochain épisode! Un gros bisous à tous!
Arrivée au petit matin sur la reserve de l'ile de Mesde
2ième étape: Les BaléaresFinalement nous restons deux nuits à palamos, nous pêchons nos premiers poissons et bricolons et rangeons! Un matin après consultations des fichiers gribs pour la météo le capitaine décide que c'est le moment pour nous de traverser. Branlebas de combat nous préparons le bateau, faisons quelques courses et c'est parti. A 15h nous sommes enfin prêt à partir. Je n'ai guère mangé mais je prends mon courage à deux mains.
A la Barre en sortant du petit port de palamos, je me prends deux ou trois paquets de mer et pour moi la houle est trop forte et vent aussi. Mer belle à peu agitée qu'ils disent, je ne partage pas ce point de vue. Dans les larmes je demande à Stéphane de faire demi tour je ne me le sens pas du tout! Il me demande de rentrer dans la cabine et de voir après un petit moment comment je me sens. ca bouge de partout le bateau craque et tout remue, c'est vraiment impressionnant. Quand Stéphane descend je lui dis que je me sens mieux mais que je ne pourrais pas l'aider si on traversais avec ce temps. Il décide de faire tout tout seul. Ca m'inquiète car ça veut dire une journée et une nuit seul à tout gérer, mes ses repas et j'ai peur de sa fatigue. Il est confiant, on décide alors d'y aller car il a peur de ne pas avoir une autre occasion météo comme celle -ci! Je n'ai pu mangé que du melon et boire, je n'étais pas malade mais j'ai eu très peur. lily elle a continuer à jouer malgrès le mouvement et a même mangé un peu. |
Steph a tout géré tout seul, je ne suis remonté sur le pont qu'à 7h du mat. Il s'est battu avec les voiles toute la nuit; a eu peur d'une avarie au safran et finalement a réussit à caler ses voiles appuyé au moteur (car malgrès toute la bousculade le vent était faible). Moi qui n'aime pas la gîte je la préfèrais au moteur parce le roulis nous secouait horriblement. Stephane a apprécié cependant cette traversée parce qu'il a été soumis à des situations auxquelles il a du faire face et a réussit contre les éléments à apprivoiser la mer. Moment de grâce, alors que j'étais remontée un petit moment sur le pont avant la nuit et que je me sentais devenir malade, je chantais pour sortir de cet état en fermant les yeux, j'ouvre les yeux et soudain un dauphin saute comme pour me donner du courage. Peu de temps après crispée de peur et gélée par la nuit je descend seule et Stéhane m'amène Lily. je ne réussirais à dormir que quand Stéphane aura réussit à caler ses voiles tant l'angoisse me prenait, en plus de la peur que le capitaine tombe à l'eau. Heureusement il descendra toutes les heures et en scrutant de l'oreille le moindre bruit témoin de sa présence, je m'endormiras vers 5h. lily elle dors du sommeil du juste secouée d'une gîte à l'autre et du roulis incessant. A 12h nous arrivons enfin sur Minorque!!! Quelle récompense! Quelle frousse et quel bonheur d'avoir traversé de l'avoir fait et d'en sortir plus qu'indemne... A Fornells nous arrivons au port pour se reposer, nous mangeons une superbes paella au resto et apprécions le joli petit village. Le lendemain grand nettoyer et encore un peu plus de rangement!!
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Lune et nuages vers les Baléares
A Fornells, au port et dans le petit village
La Baie de Fornells nous offre un abris sur mais nous nous mettons au mouillage pour ne plus payer et avec l'anexe nous allons sur terre une fois par jour pour internet. Avec Lily c'est difficile de prendre du temps pour ecrire le blog et comme Steph doit encore bricoler désolée pour les updates rares.
Ensuite nous décidons de sortir de la baie pour aller sur la Isla Colom et nous rapprocher de Mahon la capitale. Le temps est propice mais la houle est toujours présente. Je prends la barre et je commence en pleurant et m'habitue peu à peu aux mouvements de gauche à droite et de bas en haut du bateau. Stéphane accepte de ne pas mettre les voiles et Lily dors paisiblement durant toute la traversée de deux heures. C'était court mais bon... Au bout d'un moment je me détends et prends même du plaisir à barrer et accepte les mouvements du bateau. C'est la mer qui rentre ou qui m'apprivoise!! Nous arrivons tranquillement dans la baie du Grau à la Isla Colom et là c'est la pleine nature. Nous nous amarrons à une boue sans trop de difficulté, là aussi c'est le métier qui rentre. On reste là quelques jours, c'est magnifique, l'eau est super claire et les poissons nombreux. il y a une petite plage ou nous passerons une après midi. Stéphane pêche au harpon parce que ça ne mors pas aussi bien qu'à Palamos et il^pêche deux poissons et un poulpe, le barbecue sera plein ce soir là!!
Ensuite nous décidons de sortir de la baie pour aller sur la Isla Colom et nous rapprocher de Mahon la capitale. Le temps est propice mais la houle est toujours présente. Je prends la barre et je commence en pleurant et m'habitue peu à peu aux mouvements de gauche à droite et de bas en haut du bateau. Stéphane accepte de ne pas mettre les voiles et Lily dors paisiblement durant toute la traversée de deux heures. C'était court mais bon... Au bout d'un moment je me détends et prends même du plaisir à barrer et accepte les mouvements du bateau. C'est la mer qui rentre ou qui m'apprivoise!! Nous arrivons tranquillement dans la baie du Grau à la Isla Colom et là c'est la pleine nature. Nous nous amarrons à une boue sans trop de difficulté, là aussi c'est le métier qui rentre. On reste là quelques jours, c'est magnifique, l'eau est super claire et les poissons nombreux. il y a une petite plage ou nous passerons une après midi. Stéphane pêche au harpon parce que ça ne mors pas aussi bien qu'à Palamos et il^pêche deux poissons et un poulpe, le barbecue sera plein ce soir là!!
La traversée de Fornells à la Isla colom
La traversée de la Isla Colom à Mahon se fera à la voile! Stephane hisse la grand voile et comme un chef sors de l'amarrage à la bouée sans le moteur, bravo capitaine!! Un peu d'angoisse au début mais aucune larme pour ce petit saut de puce à la voile qui se passe très bien, sauf petit panique à l'arrivée. J'ai voulu embêter le capitaine et lui ait demander de virer de bord trop tôt, du coup difficulté à détangonner le génois ( Dédicace spéciale à mark et un merci le tangonnage a été monté en quelques minutes avec succès! photo à l'appui), un vent de panique alors que nous avons cap sur les rocher, la ligne à la traine est vraisemblablement acrochée à l'hélice car nous avons tourné sur nous même, et puis non elle remonte, pas besoin de plonger, stéph enlève le génois et la grand voile et nous passerons le chenal de mahon au moteur! Ouf tout est ben qui finis bien!! Mahon c'est très joli mais très chic et la bouée est à 21 euros alors après s'être amarré a la cala rata, nous nous retranchons le lendemain vers la cala teulera, gratuite et beaucoup plus jolie. Nous accédons à la ville par un petit port très joli.
Petit bout de tangon pour Mark et Stef et Lily à Mahon
Ciudadella
Nous partirons de Mahon pour aller nous poster plus près de MAllorque, et remonterons donc plus à l'ouest vers Ciudadella la seconde grande ville de Minorque.ncore une fois c'est très joli mais nous avons été déçu car les Cala sont toutes petites et ne nous permettent pas de mouiller avec somewhere et ses 11m et le port est à 42 euros. La traversée s'étant très bien déroulée avec une petite gîte un très beau soleil nous avons l'énergie de chercher un peu lus et nous atérissons dans une cala avant la baie de Ciudadella avec une alcove (étroite) où nous sommes protégés du vent....pour le moment. Nous arrivons à 16h à 17h l'orage nous tombe sur le rable! Et là on est partis pour deux nuits de tangage incessant, de la pluie battante. Stéphane décide de renforcer le mouillage avec deux autres ancres car si le vent tourne on s'écrase sur les rochers. Une autre ancre à l'arrière est installé, et une autre sur le côté. On bouge toujours autant mais on est sécurisés. Le temps varie mais est clairement à l'orage. Nous décidons même si Stef n'a pas bien dormis de partir le 15 car la météo annonce du mauvais et nous voulons avancer vers des latiudes plus clémentes, vers Ibiza, même de zapper Mallorque! Alors nous voilà partis, lever les ancres n'est pas une mince affaire mais tout se passe sans dommage. Et là s'annonce une sacré traversé! On mets les voiles à 10h et nous arriverons à 18h à Mallorque. Après 3 orages carabinés que Somewhere encaisse sans sourciller (pas moi!!) le capitaine admet que le repos est de mise et que nous ne continuons pas la traversée. D'autant que vers Ibiza l'horizon n'est pas plus clair et après les deux nuits précédente il est prudent de se mettre à l'abri. Ibiza oui mais en un seul morceau!! Alors Steph trouve un petit port Porto Colom où nous jettons l'ancre encore, dans le calme d'une mer qui est l'opposée de ce que nous venons de vivre. Ca fait du bien! On rencontre un couple de Français de Agde et ça fait du bien! En plus c'est mon anniversaire!! Resto Dorade, douche sieste et balade une très belle journée le lendemain nous requinque!!
Depuis nous sommes là à nous faire encore chahuter par le mauvais temps. L'ancre cette nuit a tenue malgrè l'orage pile poil sur nous. Apparemment la météo indique que ce sera comme ça encore jusqu'à Samedi. Alors nous bougerons peut-être pour une petite cala plus jolie qu'ici mais nous attendrons que la tourmente soit vraiment passée pour continuer notre route jusqu'à Ibiza.
Mais cette expérience s'ajoute à notre panier et nos sommes toujours content d'être là. On surmonte courageusement les peurs et les difficultés en nous nourissant de nos exploits et de moments de paix! On rêve aussi en parlant à Claudine et Jean aux canaries qui nous attendent et au Sénégal, alors on tient le cap!
Depuis nous sommes là à nous faire encore chahuter par le mauvais temps. L'ancre cette nuit a tenue malgrè l'orage pile poil sur nous. Apparemment la météo indique que ce sera comme ça encore jusqu'à Samedi. Alors nous bougerons peut-être pour une petite cala plus jolie qu'ici mais nous attendrons que la tourmente soit vraiment passée pour continuer notre route jusqu'à Ibiza.
Mais cette expérience s'ajoute à notre panier et nos sommes toujours content d'être là. On surmonte courageusement les peurs et les difficultés en nous nourissant de nos exploits et de moments de paix! On rêve aussi en parlant à Claudine et Jean aux canaries qui nous attendent et au Sénégal, alors on tient le cap!
A Mallorque à Porto Colom le 16 Septembre 2009
La meilleure pêche du capitaine....chez le poissonier! ;-)
Suite des aventures à Mallorque
Alors finalement on a suivis Jean et Claudine vers une très belle Cala à l'ouest de l'ïle. On a eu un vent plein dans la gueule avec une houle de folie, on est partis de peurto colom à 9h car le vent était trop fort et on est arrivé à 18h dans la cal, quelle traversée!! Des vagues énormes dans la gueule des caps très dur à passer, peu de vent pour les voiles et surtout pas comme on aurait voulu. Après réflexion on a quand même continué en se disant que là bas on serait bien!! En effet c'était beau mais seulement le samedi le soleil était présent et tous les riches sont venus pour l'occasion!! La cala tranquille s'est transformée à partir de 10h en parking, bateau tous les 5 mètres! Avec des énormes bateau à touristes et micros qui muoillent à 2 mètres de nous, des salles à manger (on les appelle comme ça car ce sont des bateau à moteur à 130000 euros qui viennent avec les zodiac dans le coffres, les jetski et les pépées sur le ponts! L'horreur, stef qui s'éatit reposé à décrété en se levant que nous allions nous acsser. Et puis on a déjeuner avec Jean et Claudine qui nous ont assurés que vers 16h tout le monde serait partis.. Bon beaucoup sont partis, d'autres qui faisaient la fête sont resté mais le dimanche n'étant pas aussi beau on a vu la jolie cala retourner à un état plus sauvage. Par contre on commencait à manquer d'eau et de réserve de bouffe alors après quelques travaux et deux jours avec les nouveaux amis de très bon conseils nous avons décidé de nous rapporcoché d'un endroit où nous pourrions faire des courses, du gasoil et de l'eau. Steph et Jean on décoincé la balancine de l'éolienne, fait un système pour que ça n'arrive plus. Stef a purgé son réservoir car le moteur avait fait des dératées juste avant de s'approcher des côtes ce qui ne DOIT pas arriver. On a re-ranger, on passe notre temps à nous organiser. Enfin cette traversée nous aguérit encore un peu, les conseils de jean nous aide à nous préparer encore et nous partons tôt le matin mardi pour la baie d'Andraixt. On attends des orages qui arrivent deux heures après notre arrivée. gasoil et eau rempli, on s'ammarre solidement à une bouée (c'est toujours plus ur que l'ancre) et on laisse passer les orages qui ne diminuent pas. On est pas chahuté et bien amamré alors on prends notre mal en patience. On fait 250 euros de course et remplissons le bateau à toc de victuailles (dans un supermercado pas cher) et le moral reprends. Le linge c'est ce matin que nous trouvons une laverie qui pour 22 euros nous lave tout! espérons que le soleil restera avec nous aujourd'hui pour tout sécher.
Ici c'est super chic, on commence à penser que nous ne resterons pas à Ibiza une fois atteinte, tout le monde nous dit que c'est super cher que la plus part des ports ne t'accueillent pas que les amendes pour mouiller peuvent s'élever à 3000 euros. Il fait pas beau là bas non plus alors notre direction se pointe vers la côte espagnole pour s'approcher de Gibraltar et Almérimar où apparement les voyageurs préparent leur bateau pour traverser Gibraltar.
Vraisemblablement nous partirons demain dans la nuit pour aller vers Santa Eulalia à Ibiza et voir à se reposer deux jours avant de partir en direction de Gibraltar. On s'inquiète pour les sous. J'ai essayer d'approcher quelques salle à manger pour leur proposer du Shiatsu mais sans succès, qu'est-ce que cs gens sont arrogants et méprisant! On a peur de galérer à bosser à Ibiza alors nous verrons.
Allez le capitaine m'attends nous vous embrassons tous! merci pour les emails Dorothée, Angélique et Cathy. Merci à François qui s'occupe de nos affaires. Merci des emails Maman et Valignat. on ne peut pas toujours appeler mais cela nous réchauffe le coeur d'avoir de vos nouvelles. A suivre les photos récentes, à la prochaine et gros bisous à tous!!
Ici c'est super chic, on commence à penser que nous ne resterons pas à Ibiza une fois atteinte, tout le monde nous dit que c'est super cher que la plus part des ports ne t'accueillent pas que les amendes pour mouiller peuvent s'élever à 3000 euros. Il fait pas beau là bas non plus alors notre direction se pointe vers la côte espagnole pour s'approcher de Gibraltar et Almérimar où apparement les voyageurs préparent leur bateau pour traverser Gibraltar.
Vraisemblablement nous partirons demain dans la nuit pour aller vers Santa Eulalia à Ibiza et voir à se reposer deux jours avant de partir en direction de Gibraltar. On s'inquiète pour les sous. J'ai essayer d'approcher quelques salle à manger pour leur proposer du Shiatsu mais sans succès, qu'est-ce que cs gens sont arrogants et méprisant! On a peur de galérer à bosser à Ibiza alors nous verrons.
Allez le capitaine m'attends nous vous embrassons tous! merci pour les emails Dorothée, Angélique et Cathy. Merci à François qui s'occupe de nos affaires. Merci des emails Maman et Valignat. on ne peut pas toujours appeler mais cela nous réchauffe le coeur d'avoir de vos nouvelles. A suivre les photos récentes, à la prochaine et gros bisous à tous!!
Suite des aventures
Nous avons décidé de partir le vendredi 25, eh oui les marins ont pourtant cette superstition de ne pas partir un vendredi mais vu la fenêtre météo c’était le meilleur moment, sinon nous nous serions trouvé dans un coup de vent de Nord Ouest dont le capitaine préférait nous protéger. Avant de partir vers 18h nous avons trouvé une petite crique magnifique où nous avons pris un peu de bon temps. Après le cap d’Andraixt et les jours de pluie à regarder se déverser la boue dans la mer sans pouvoir nous baigner, nous étions content de retrouver une eau limpide et chaude et un paysage plus sauvage. Bien sûr vers les 11h les salles à manger sont arrivées et c’est devenu moins pittoresque mais depuis Mallorque elles nous poursuivent sans relâche. C’est donc avec un vent quasi inexistant que nous avons pris le large après un bon repas cap vers Formentera la belle ! Avec quelques chansons et l’harmonica du capitaine Lily et moi sommes allées nous couchées paisibles après avoir contemplé le coucher de soleil. Enfin je m’inquiétais de cette superstition du vendredi mais le gardait pour moi car l’équipage semblait ne plus y penser. J’ai pris mon quart à 12h dans une nuit très brumeuse, avec Puerto de Ibiza à ma droite. Rien à signaler, le capitaine est allé se couché pour remonter vers 2h30 alors que la Formentera s’approchait. Oui nous avons décidé de zapper Ibiza, après les récits multiples de la cherté des mouillages nous voulions éviter cette populace loin de notre monde avec son fric et ses salles à manger géantes. C’est alors que le capitaine de nuit, je répète de nuit nous a conduit entre Ibiza et la Formentera dans un passage exiguë qui a nécessité toute sa concentration. J’aurais préféré qu’on le passe de jour mais j’ai cette fois dormis et me suit réveillée quand nous étions prêt à mouiller. Là, les plus belles plages nous attendaient, désertes à 7h30 du matin. L’eau si belle et pure qu’on n’ose pas faire caca comme dit Robert de peur que les voisins le voient (il y avait deux autres bateaux au mouillage), le sable blanc et les dunes étalées devant nos yeux ébahis ! Quel beau spectacle !
Malheureusement le roulis étant plus fort qu’en mer, nous décidons de mouiller plus loin et là c’est le drame du Guindeau dont la télécommande déconna à plein tube. Entre toutes les salles à manger et autres voiliers nous mouillons en nous égueulant tant la tension est à son comble ! Stéphane descend l’encre à la main et je finis par faire la manœuvre malgré le trouillomètre à zéro. Résultat des courses comme dirait Johny Bigoud : besoin de réparation du guindeau !! Des frais et du boulot encore !!!
Bon et nous en sommes là, dans cette île magnifique qui nous offre quand même de jolies balades alors que le fameux coup de vent est avec nous. Somewhere lutte remarquablement contre 40 nœuds de vent avec des rafales à 50 au moins !! Il pleut, il pleut, il pleut encore, il nous coule de l’eau dans les yeux pendant la nuit et sur le côté par le grément que nous avons négligé de mastiquer pendant le beau temps. Bref le beau temps n’est pas de mise et si nous n’avions pas des réserves de bouffe bien achalandées le moral battrait de l’aile ! Par contre le capitaine a réussit a pêché un de ces satanés poissons bleus, énormes ici, qui nous narguent depuis longtemps. C’est le genre de petits malins qui se goinfrent de pain par dizaines et qui disparaissent tous quand on sort ne serait-ce que le bout d’une canne à pêche ! Incroyable mais vrai, sauf qu’y en a un moins malin que les autres qui est passé à la casserole, depuis le temps qu’on voulait les gouter. Je n’ai pas pris la photo mais il était aussi gros que la dorade du poissonnier, moins gras et très fin !
Aujourd'hui le 29 septembre, nous nous reconnectons avec la terre et je suis donc à même de donner une date. Nous sommes au port de la Sabina et faisons un tour pour quelques courses, le blog et des infos météo. le soleil est réapparu et ça fait du bien!
Malheureusement le roulis étant plus fort qu’en mer, nous décidons de mouiller plus loin et là c’est le drame du Guindeau dont la télécommande déconna à plein tube. Entre toutes les salles à manger et autres voiliers nous mouillons en nous égueulant tant la tension est à son comble ! Stéphane descend l’encre à la main et je finis par faire la manœuvre malgré le trouillomètre à zéro. Résultat des courses comme dirait Johny Bigoud : besoin de réparation du guindeau !! Des frais et du boulot encore !!!
Bon et nous en sommes là, dans cette île magnifique qui nous offre quand même de jolies balades alors que le fameux coup de vent est avec nous. Somewhere lutte remarquablement contre 40 nœuds de vent avec des rafales à 50 au moins !! Il pleut, il pleut, il pleut encore, il nous coule de l’eau dans les yeux pendant la nuit et sur le côté par le grément que nous avons négligé de mastiquer pendant le beau temps. Bref le beau temps n’est pas de mise et si nous n’avions pas des réserves de bouffe bien achalandées le moral battrait de l’aile ! Par contre le capitaine a réussit a pêché un de ces satanés poissons bleus, énormes ici, qui nous narguent depuis longtemps. C’est le genre de petits malins qui se goinfrent de pain par dizaines et qui disparaissent tous quand on sort ne serait-ce que le bout d’une canne à pêche ! Incroyable mais vrai, sauf qu’y en a un moins malin que les autres qui est passé à la casserole, depuis le temps qu’on voulait les gouter. Je n’ai pas pris la photo mais il était aussi gros que la dorade du poissonnier, moins gras et très fin !
Aujourd'hui le 29 septembre, nous nous reconnectons avec la terre et je suis donc à même de donner une date. Nous sommes au port de la Sabina et faisons un tour pour quelques courses, le blog et des infos météo. le soleil est réapparu et ça fait du bien!
Photos à la Formentera
Des nouvelles de Lily :
Alors pour les mamies et les autres quelques nouvelles plus spéciales de Lily !
Lily a une dent d’en haut qui a persé, ce qui lui donne un petit air de Popeye quand elle joint les mâchoires. Sa vie tourne autour des choses multiples qui s’offrent sur son passage et qu’elle jète avec entrain ! Des baignades sur les plages ou en mer avec ou sans sa bouée rouge. Elle monte et descend l’échelle désormais pour aller à l’eau, les gens n’en croient pas leur yeux !
Elle dit maintenant distinguement papa et maman et se régale de le répéter à tout va. On sent qu’elle veut parler car ses intonations changent et semblent gagner en sens. Ses expressions du visage aussi, elle s’étonne, elle se concentre, elle se réjouit, bref ses réflexions et ressentis s’affinent.
Elle se régale de monter dans l’annexe et si on croise des mouettes ou des canard alors là elle manifeste une joie sans relâche avec des cris et des rires. Son mot du moment : Beuh ? Elle répète ça à tout bout de champ, dès le réveil !
Sinon elle s’occupe seule dans le bateau ou sur le pont, joue avec son bébé, tourne les pages de ces livres (et des nôtres !!!) escalade tout. Elle m’accompagne à chaque vaisselle sur le placard de la cuisine où elle s’assoie et touche à tout ce qui est prêt d’elle, m’aide à ranger les verres et les couverts ensuite. Elle m’accompagne aussi pendant la préparation des repas en grignotant les petits bouts d’oignons, d’ail, de patates ou autres légumes crus (qu’elle préfère aux bouts de pommes ou biscuits que je lui propose à la place !) Elle accompagne son papa dans le bricolage et adore faire de la musique avec les diverses clé à mollette et tourne vis qui sont stoqués dans la cabine avant.
Elle pique des crises de colères et de rage quand nous l’empêchons de faire quelque chose ou d’aller quelque part. Elle s’exprime haut et fort quand elle n’est pas contente. Mais peut aussi se résoudre à ne pas faire ce qu’elle a prévu sans en être contrariée et continuer son bonhomme de chemin. On avance ainsi dans l’éducation des limites de ce qu’on ne peut pas faire et des limites de toute puissance du bidoub’. Nous avons donc réussit à la convaincre de monter à l’échelle que quand nous lui autorisons, à manger assise, à mettre son gilet de sauvetage et le harnais, à attendre avant de sauter dans l’annexe même si l’envie est très forte et même que le tété de maman n’est pas toujours disponible et qu’elle peut s’endormir sans têter.
Alors pour les mamies et les autres quelques nouvelles plus spéciales de Lily !
Lily a une dent d’en haut qui a persé, ce qui lui donne un petit air de Popeye quand elle joint les mâchoires. Sa vie tourne autour des choses multiples qui s’offrent sur son passage et qu’elle jète avec entrain ! Des baignades sur les plages ou en mer avec ou sans sa bouée rouge. Elle monte et descend l’échelle désormais pour aller à l’eau, les gens n’en croient pas leur yeux !
Elle dit maintenant distinguement papa et maman et se régale de le répéter à tout va. On sent qu’elle veut parler car ses intonations changent et semblent gagner en sens. Ses expressions du visage aussi, elle s’étonne, elle se concentre, elle se réjouit, bref ses réflexions et ressentis s’affinent.
Elle se régale de monter dans l’annexe et si on croise des mouettes ou des canard alors là elle manifeste une joie sans relâche avec des cris et des rires. Son mot du moment : Beuh ? Elle répète ça à tout bout de champ, dès le réveil !
Sinon elle s’occupe seule dans le bateau ou sur le pont, joue avec son bébé, tourne les pages de ces livres (et des nôtres !!!) escalade tout. Elle m’accompagne à chaque vaisselle sur le placard de la cuisine où elle s’assoie et touche à tout ce qui est prêt d’elle, m’aide à ranger les verres et les couverts ensuite. Elle m’accompagne aussi pendant la préparation des repas en grignotant les petits bouts d’oignons, d’ail, de patates ou autres légumes crus (qu’elle préfère aux bouts de pommes ou biscuits que je lui propose à la place !) Elle accompagne son papa dans le bricolage et adore faire de la musique avec les diverses clé à mollette et tourne vis qui sont stoqués dans la cabine avant.
Elle pique des crises de colères et de rage quand nous l’empêchons de faire quelque chose ou d’aller quelque part. Elle s’exprime haut et fort quand elle n’est pas contente. Mais peut aussi se résoudre à ne pas faire ce qu’elle a prévu sans en être contrariée et continuer son bonhomme de chemin. On avance ainsi dans l’éducation des limites de ce qu’on ne peut pas faire et des limites de toute puissance du bidoub’. Nous avons donc réussit à la convaincre de monter à l’échelle que quand nous lui autorisons, à manger assise, à mettre son gilet de sauvetage et le harnais, à attendre avant de sauter dans l’annexe même si l’envie est très forte et même que le tété de maman n’est pas toujours disponible et qu’elle peut s’endormir sans têter.
La Formentera du 27 Septembre au 03 Octobre
Ah la Formentera est belle ! Ces plages de sable blanc qui font face aux falèses d’Ibiza de l’autre côté de la mer vers la Sabina où nous étions en tous cas… C’était très beau. Grâce au mauvais temps nous avons pu profiter d’une des plus belles plages où nous sommes allés sans âme qui vive ni salle à manger ni voiliers, ni piétons, juste nous !
Mais il y régnait une drôle d’énergie qui ne nous convenait pas. D’abord c’est le plus inconfortable des mouillages, qu’est-ce qu’on a roulé !! Entre les orages incessants du début et le roulis du beau temps nous avons mal dormis et même si nous changions d’endroit comme pour Espalmador, ce roulis nous a poursuivit et a finis par nous taper sur les nerfs ! Le port était le plus cher que nous avons rencontré, 52 euros sans l’eau, sans la douche sans rien !! Et en plus pas beau !! Un petit village sans rien d’extraordinaire La sabina. Il y a quand même une communauté de baba cool et de jeunes friqué genre grunge qui restent en cette fin de saison mais nous ne les avons pas fréquenté, trop peu pour nous ;-) Nous restons broucouille dans notre recherche d’amis et nous n’avons pas rencontré de voyageurs non plus.
Tanpis, nous espérons quand même rencontrer vers Gibraltar des gens qui voyagent comme nous avec des enfants ce serait super ! Côté boulot c’est pareil, nous ne trouvons pas de piste qui nous permettent ni de faire de shiatsu ni de vendre ce que nous avons. Alors on vit sur les économies jusqu’aux Canaries où nous nous installerons plus durablement.
Nous avons décider donc de rejoindre la côte espagnole et nous avancer dans notre parcours. Et c’est la boue du Diable qui nous a décidé ! Oui sur cette plage très belle d’Espalmador, où Lily et moi avons passé deux après midi sans le capitaine qui bricolait sur son bateau, nous avions remarqué que beaucoup de gens arrivait blanc et nu et repartait vert…Mystère… Alors après enquête du bidibule nous avons compris qu’il y avait une source d’argile dans les marais où on peut s’enduire des pieds à la tête ! Amusée je lance un coup de corne de brume au capitaine pour qu’il vienne nous rejoindre et que nous allions voir cette source ! On tourne on vire on s’engueule pas de source, le soleil descend, les moustiques attaquent , les araignées attendent leur proie et nous sommes toujours à tourner tout nu vers les palmiers, là où l’odeur nous guide. Oui nous trouvons bien un endroit qui en a l’air mais un énorme panneau nous dissuade d’y aller à cause de la réserve naturelle où les oiseaux nidifient. La lagune est magnifique, à l’intérieur de l’île entourée de pins et de nature sauvage où lézards, araignées et moustiquens semblent avoir regagner leurs droits sur l’homme. Des oiseaux nidificateurs nous n’en croisons pas. Des âmes égarées comme les notres oui, 3 italiens en tenue d’Eve et d’Adam cherchent aussi la source, mais à 5 et un bidoub que nous sommes nous ne trouvons pas. Le soleil va se coucher il faut rentrer, broucouille nous rentrerons en pensant y revenir le ledemain. Le lendemain on demande au monsieur qui vide les poubelles (en Zodiaque) où se trouve cette source et il nous indique la direction que nous avions prise, ensuite un groupe d’anglais nous dit qu’en effet il faut aller dans la réserve naturelle !! Lily ne semblant pas proche de la sieste après le picnic nous décidons d’y aller. Sur le chemin re-enguelade, puis Lily s’endort dans mes bras…comment allons nous faire ? Arrivés enfin à l’endroit où nous pensions vivre un moment drôle et de soins du corps nous décidons puisque Lily dort de nous la passer à tour de rôle et de s’enduire. Mais la Lily se réveille et a l’air intéressée par la boue verte…alors on continue de s’enduire et on lui en mets sur les jambes et la c’est la crise. Réveillée trop tôt de sa sieste elle pique une colère noire, ne tient pas dans les bras, nous glisse car nous sommes alors tous les deux verts, bref s’en mets partout sur le visage, puis se roule par terre, donc se colle du sable partout, c’est le drame. Nous replions aussi rapidement que nous pouvons pour la laver dans la mer et lui permettre de se recoucher. C’est donc comme tous les autres nus et verts et puant que nous rebroussons chemin assez long à grand pas !! Inutile de dire que mon sein est tout vert et que cette vue là ne plait pas du tout au bidoub’ !!! Oh la la la crise !! Finalement elle se calme et reprend gaiement le cours de ces explorations. Comme je le pensais c’est plus l’interruption de la sieste que la boue qui la gêne, on se lave quand même dans la mer. La boue du diable j’vous dit !! On a mis trois douches a enlever l’odeur et une tonne de crème nivea pour réhydrater notre peau. C’en était trop nous décidons de partir d’Espalmador sur le champ et de re-mouiller dans l’eau claire de la baie où les poissons se voient et le sol aussi, comparé à cette eau sombre où nous ne nous baignons que vers la plage. Soit dit en passant des sacs plastiques et détritus de partout jonchent et abiment le paysage.
Après cet épisode, le capitaine pars au port le lendemain pour avoir des fichiers gribs pour la météo pendant que je fais un grand ménage et nous partonsle 02 octobre vers 19h pour Morayra sur la côte espagnole, la Costa Blanca. Ce sera une navigation de nuit à la voile dans un temps idéal. Une avarie nous tombe dessus malgrès tout : la courroie du pilote automatique pète et celle de rechange aussi ! Mais pas question de faire demi tour, le capitaine vient me chercher pour que je barre pendant qu’il recoue la courroie. L’essai sera payant ça marche. Je ne ferais même pas mon quart, Stéphane se sens de continuer tout seul et nous arriverons à Morayra à 8h30 ! Vu que le port est à 25 euros avec douches et eau compris nous décidons de nous y amarrer pour nous faire ce petit plaisir. Ce sera la 3ième nuit au port que nous passons en un mois, on peut se l’offrir.
Voilà où nous en sommes !
Ah la Formentera est belle ! Ces plages de sable blanc qui font face aux falèses d’Ibiza de l’autre côté de la mer vers la Sabina où nous étions en tous cas… C’était très beau. Grâce au mauvais temps nous avons pu profiter d’une des plus belles plages où nous sommes allés sans âme qui vive ni salle à manger ni voiliers, ni piétons, juste nous !
Mais il y régnait une drôle d’énergie qui ne nous convenait pas. D’abord c’est le plus inconfortable des mouillages, qu’est-ce qu’on a roulé !! Entre les orages incessants du début et le roulis du beau temps nous avons mal dormis et même si nous changions d’endroit comme pour Espalmador, ce roulis nous a poursuivit et a finis par nous taper sur les nerfs ! Le port était le plus cher que nous avons rencontré, 52 euros sans l’eau, sans la douche sans rien !! Et en plus pas beau !! Un petit village sans rien d’extraordinaire La sabina. Il y a quand même une communauté de baba cool et de jeunes friqué genre grunge qui restent en cette fin de saison mais nous ne les avons pas fréquenté, trop peu pour nous ;-) Nous restons broucouille dans notre recherche d’amis et nous n’avons pas rencontré de voyageurs non plus.
Tanpis, nous espérons quand même rencontrer vers Gibraltar des gens qui voyagent comme nous avec des enfants ce serait super ! Côté boulot c’est pareil, nous ne trouvons pas de piste qui nous permettent ni de faire de shiatsu ni de vendre ce que nous avons. Alors on vit sur les économies jusqu’aux Canaries où nous nous installerons plus durablement.
Nous avons décider donc de rejoindre la côte espagnole et nous avancer dans notre parcours. Et c’est la boue du Diable qui nous a décidé ! Oui sur cette plage très belle d’Espalmador, où Lily et moi avons passé deux après midi sans le capitaine qui bricolait sur son bateau, nous avions remarqué que beaucoup de gens arrivait blanc et nu et repartait vert…Mystère… Alors après enquête du bidibule nous avons compris qu’il y avait une source d’argile dans les marais où on peut s’enduire des pieds à la tête ! Amusée je lance un coup de corne de brume au capitaine pour qu’il vienne nous rejoindre et que nous allions voir cette source ! On tourne on vire on s’engueule pas de source, le soleil descend, les moustiques attaquent , les araignées attendent leur proie et nous sommes toujours à tourner tout nu vers les palmiers, là où l’odeur nous guide. Oui nous trouvons bien un endroit qui en a l’air mais un énorme panneau nous dissuade d’y aller à cause de la réserve naturelle où les oiseaux nidifient. La lagune est magnifique, à l’intérieur de l’île entourée de pins et de nature sauvage où lézards, araignées et moustiquens semblent avoir regagner leurs droits sur l’homme. Des oiseaux nidificateurs nous n’en croisons pas. Des âmes égarées comme les notres oui, 3 italiens en tenue d’Eve et d’Adam cherchent aussi la source, mais à 5 et un bidoub que nous sommes nous ne trouvons pas. Le soleil va se coucher il faut rentrer, broucouille nous rentrerons en pensant y revenir le ledemain. Le lendemain on demande au monsieur qui vide les poubelles (en Zodiaque) où se trouve cette source et il nous indique la direction que nous avions prise, ensuite un groupe d’anglais nous dit qu’en effet il faut aller dans la réserve naturelle !! Lily ne semblant pas proche de la sieste après le picnic nous décidons d’y aller. Sur le chemin re-enguelade, puis Lily s’endort dans mes bras…comment allons nous faire ? Arrivés enfin à l’endroit où nous pensions vivre un moment drôle et de soins du corps nous décidons puisque Lily dort de nous la passer à tour de rôle et de s’enduire. Mais la Lily se réveille et a l’air intéressée par la boue verte…alors on continue de s’enduire et on lui en mets sur les jambes et la c’est la crise. Réveillée trop tôt de sa sieste elle pique une colère noire, ne tient pas dans les bras, nous glisse car nous sommes alors tous les deux verts, bref s’en mets partout sur le visage, puis se roule par terre, donc se colle du sable partout, c’est le drame. Nous replions aussi rapidement que nous pouvons pour la laver dans la mer et lui permettre de se recoucher. C’est donc comme tous les autres nus et verts et puant que nous rebroussons chemin assez long à grand pas !! Inutile de dire que mon sein est tout vert et que cette vue là ne plait pas du tout au bidoub’ !!! Oh la la la crise !! Finalement elle se calme et reprend gaiement le cours de ces explorations. Comme je le pensais c’est plus l’interruption de la sieste que la boue qui la gêne, on se lave quand même dans la mer. La boue du diable j’vous dit !! On a mis trois douches a enlever l’odeur et une tonne de crème nivea pour réhydrater notre peau. C’en était trop nous décidons de partir d’Espalmador sur le champ et de re-mouiller dans l’eau claire de la baie où les poissons se voient et le sol aussi, comparé à cette eau sombre où nous ne nous baignons que vers la plage. Soit dit en passant des sacs plastiques et détritus de partout jonchent et abiment le paysage.
Après cet épisode, le capitaine pars au port le lendemain pour avoir des fichiers gribs pour la météo pendant que je fais un grand ménage et nous partonsle 02 octobre vers 19h pour Morayra sur la côte espagnole, la Costa Blanca. Ce sera une navigation de nuit à la voile dans un temps idéal. Une avarie nous tombe dessus malgrès tout : la courroie du pilote automatique pète et celle de rechange aussi ! Mais pas question de faire demi tour, le capitaine vient me chercher pour que je barre pendant qu’il recoue la courroie. L’essai sera payant ça marche. Je ne ferais même pas mon quart, Stéphane se sens de continuer tout seul et nous arriverons à Morayra à 8h30 ! Vu que le port est à 25 euros avec douches et eau compris nous décidons de nous y amarrer pour nous faire ce petit plaisir. Ce sera la 3ième nuit au port que nous passons en un mois, on peut se l’offrir.
Voilà où nous en sommes !
De Morayra à Almerimar arrivée le 08 Octobre 2009
Morayra fut une halte très agréable, nous n’avons pas pu acheter de courroie pour le pilote mais la dame de l’atastillage a été vraiment adorable. Malgrè tout ses efforts le technicien n’avait pas ce qui nous fallait. Par contre elle nous a vendu une latte en fibre de verre de 2m pour 5 euros, à moitié prix, en disant que c’était pour Lily ! Petit hic avec le port de morayra c’est que l’eau au quai est désallisinée et nous avons rempli la réserve à toc avec cette eau pas potable !! Les boules ! Tanpis on va pas en mourir on ne la consomera que bouillie et pour se laver, ce n’est que de l’eau de mer ! En attendant on a bien joué sur le quai en faisant la lessive et en s’arrosant.
Nous sommes donc parti de Morayra vers 17h, la mer était belle et le vent assez faible. Les départs ne sont plus autant stressants qu’avant. Stéphane manœuvre souvent seul, même si je suis disponible et se débrouille très bien. On a profité du temps calme pour être sur le pont au soleil, jouer avec Lily attendre les dauphins et profiter du paysage. La nuit a été brumeuse mais j’ai fait mon quart sans soucis celui de Minuit à 3h. Stef s’est détendu aussi et a pu se reposer tout de suite. On commence à avoir l’habitude et donc on dors mieux quand l’autre est en charge. Lily elle comme d’hab dors très bien, mieux d’ailleurs qu’à la voile car le moteur ronronne et fait un bruit plus régulier que les manivelles de Winch ou autres manoeuvre qui soudain persent la tranquilité de la navigation à la voile. On est déçu de pas pouvoir mettre les voiles et on pense au budget mais notre timing se ressert et nous avons besoin de bricoler pour partir vers Gibraltar et les Canaries alors nous y allons !
La journée suivante est aussi agréable que la veille avec en prime deux surprises !! Deux poissons pêchés à la traine, les plus gros que nous aillons mangé de notre pêche ! Sur le bloc marine cela ressemble à des Coryphènes, mais pas du tout à une dorade, alors nous resterons sur ce nom. Notre voisin à Almérimar confirme que ce sont des coryphènes, poisson tropicaux qu’on ne trouvait pas ici avant et qui maintenant se pêchent fréquement à la traine. Photos à l’appui ! Un régal en tout cas !
Le soir vers 19h nous décidons de nous arrêter dans un petit port de pêche pour faire de l’essence pour avoir l’esprit tranquille pendant la nuit, mais devant l’offre accueillante du pompiste qui nous propose de rester à quai pour la nuit gratuitement nous acceptons pour nous reposer et repartir le lendemain.
Pendant mon quart de fin d’après midi le point d’amurre du génois a cédé. C’est le point d’attache de la voile en haut du mat. Ce n’est pas une avarie très dangereuse mais j’ai vite informé Stef qui a du affaler la voile. Du coup on a pas eu de voile pour le lendemain où le vent était plus fort, décidément ! La mer nous a bien chahuté, heureusement la grand voile nous appuyait et diminuait l’inconfort mais quand nous sommes arrivés à Almérimar enfin vers 17h depuis le matin 8h qu’on se faisait bouléguer, on était super content ! Et puis c’est vrai que d’arriver jusqu’ici, c’est pour nous un symbole. D’abord on est fier de marcher sur les traces de Rémi et Sophie et fier de nous retrouver avec tous les autres bateaux de voyage qui se préparent pour la grande traversée. Notre première grande traversée ! Ici l’énergie est complètement différente. Les gens sont détendus et gentils. Il y a toutes les nationalités, des couples, des potes, des familles dont les bateaux se reconnaissent aux filets qui les entourent pour la sécurité des enfants ! Il y a même un perroquet sur l’un deux ! Enfin ça y est quoi, on a l’impression de commencer le grand voyage, on est dans la cours des grands là !!!
Pendant que stef règle les formalités à la capitainerie, nous profitons avec Lily de faire quelques pas, comme cela dure nous repérrons tout ce dont nous avons besoin, les cafés avec Wifi, le supermarché, le lavomatique, tout y est, c’est tout concentré sur une petite zone autour du port c’est vraiment pratique ! C’est pas super typique et entouré de ces horribles serres qu’on appelle mer de plastique mais c’est pour nous tout ce qu’il nous faut ! Tanpis pour le bio en Espagne…
Ce matin 09 Octobre nous allons à l’hopital pour Lily car elle a un erythème fessier qui l’a rongé toute la nuit, elle faisait des bonds impressionant et pleurait en tentant de se gratter dans son sommeil. La pauvre, c’est la première fois qu’on la voit soufrir comme ça. Ca fait deux semaines qu’elle a cette irritation et l’éosine du début et la crème que le pharmacien m’a donné à Morayra n’y ont rien fait alors ç’en était trop nous sommes allés avec le bus (à 10 minutes) à l’hopital où ils nous ont pris tout de suite avec gentillesse et nous étions rentré 2h après avec un traitement contre la mycose. Nous avons payé à la pharmacie mais pas à l’hopital, super !
Voilà pour le moment nos aventures. Lily est soulagée, moi j’ai fait la sieste après les têtées de toute la nuit et stef est parti dans les Ships pour son bricolage ! Nous resterons au moins une semaine ici, le port coute seulement 10 euros par jour avec leau et l’électricité et les sanitaires ! C’est chouette de se poser et de prendre le temps de socialiser. Nous avons déjà diner hier avec notre voisin Manu qui attends sa femme et sa petite de deux ans le 15. Ils font le même trajet que nous.
Morayra fut une halte très agréable, nous n’avons pas pu acheter de courroie pour le pilote mais la dame de l’atastillage a été vraiment adorable. Malgrè tout ses efforts le technicien n’avait pas ce qui nous fallait. Par contre elle nous a vendu une latte en fibre de verre de 2m pour 5 euros, à moitié prix, en disant que c’était pour Lily ! Petit hic avec le port de morayra c’est que l’eau au quai est désallisinée et nous avons rempli la réserve à toc avec cette eau pas potable !! Les boules ! Tanpis on va pas en mourir on ne la consomera que bouillie et pour se laver, ce n’est que de l’eau de mer ! En attendant on a bien joué sur le quai en faisant la lessive et en s’arrosant.
Nous sommes donc parti de Morayra vers 17h, la mer était belle et le vent assez faible. Les départs ne sont plus autant stressants qu’avant. Stéphane manœuvre souvent seul, même si je suis disponible et se débrouille très bien. On a profité du temps calme pour être sur le pont au soleil, jouer avec Lily attendre les dauphins et profiter du paysage. La nuit a été brumeuse mais j’ai fait mon quart sans soucis celui de Minuit à 3h. Stef s’est détendu aussi et a pu se reposer tout de suite. On commence à avoir l’habitude et donc on dors mieux quand l’autre est en charge. Lily elle comme d’hab dors très bien, mieux d’ailleurs qu’à la voile car le moteur ronronne et fait un bruit plus régulier que les manivelles de Winch ou autres manoeuvre qui soudain persent la tranquilité de la navigation à la voile. On est déçu de pas pouvoir mettre les voiles et on pense au budget mais notre timing se ressert et nous avons besoin de bricoler pour partir vers Gibraltar et les Canaries alors nous y allons !
La journée suivante est aussi agréable que la veille avec en prime deux surprises !! Deux poissons pêchés à la traine, les plus gros que nous aillons mangé de notre pêche ! Sur le bloc marine cela ressemble à des Coryphènes, mais pas du tout à une dorade, alors nous resterons sur ce nom. Notre voisin à Almérimar confirme que ce sont des coryphènes, poisson tropicaux qu’on ne trouvait pas ici avant et qui maintenant se pêchent fréquement à la traine. Photos à l’appui ! Un régal en tout cas !
Le soir vers 19h nous décidons de nous arrêter dans un petit port de pêche pour faire de l’essence pour avoir l’esprit tranquille pendant la nuit, mais devant l’offre accueillante du pompiste qui nous propose de rester à quai pour la nuit gratuitement nous acceptons pour nous reposer et repartir le lendemain.
Pendant mon quart de fin d’après midi le point d’amurre du génois a cédé. C’est le point d’attache de la voile en haut du mat. Ce n’est pas une avarie très dangereuse mais j’ai vite informé Stef qui a du affaler la voile. Du coup on a pas eu de voile pour le lendemain où le vent était plus fort, décidément ! La mer nous a bien chahuté, heureusement la grand voile nous appuyait et diminuait l’inconfort mais quand nous sommes arrivés à Almérimar enfin vers 17h depuis le matin 8h qu’on se faisait bouléguer, on était super content ! Et puis c’est vrai que d’arriver jusqu’ici, c’est pour nous un symbole. D’abord on est fier de marcher sur les traces de Rémi et Sophie et fier de nous retrouver avec tous les autres bateaux de voyage qui se préparent pour la grande traversée. Notre première grande traversée ! Ici l’énergie est complètement différente. Les gens sont détendus et gentils. Il y a toutes les nationalités, des couples, des potes, des familles dont les bateaux se reconnaissent aux filets qui les entourent pour la sécurité des enfants ! Il y a même un perroquet sur l’un deux ! Enfin ça y est quoi, on a l’impression de commencer le grand voyage, on est dans la cours des grands là !!!
Pendant que stef règle les formalités à la capitainerie, nous profitons avec Lily de faire quelques pas, comme cela dure nous repérrons tout ce dont nous avons besoin, les cafés avec Wifi, le supermarché, le lavomatique, tout y est, c’est tout concentré sur une petite zone autour du port c’est vraiment pratique ! C’est pas super typique et entouré de ces horribles serres qu’on appelle mer de plastique mais c’est pour nous tout ce qu’il nous faut ! Tanpis pour le bio en Espagne…
Ce matin 09 Octobre nous allons à l’hopital pour Lily car elle a un erythème fessier qui l’a rongé toute la nuit, elle faisait des bonds impressionant et pleurait en tentant de se gratter dans son sommeil. La pauvre, c’est la première fois qu’on la voit soufrir comme ça. Ca fait deux semaines qu’elle a cette irritation et l’éosine du début et la crème que le pharmacien m’a donné à Morayra n’y ont rien fait alors ç’en était trop nous sommes allés avec le bus (à 10 minutes) à l’hopital où ils nous ont pris tout de suite avec gentillesse et nous étions rentré 2h après avec un traitement contre la mycose. Nous avons payé à la pharmacie mais pas à l’hopital, super !
Voilà pour le moment nos aventures. Lily est soulagée, moi j’ai fait la sieste après les têtées de toute la nuit et stef est parti dans les Ships pour son bricolage ! Nous resterons au moins une semaine ici, le port coute seulement 10 euros par jour avec leau et l’électricité et les sanitaires ! C’est chouette de se poser et de prendre le temps de socialiser. Nous avons déjà diner hier avec notre voisin Manu qui attends sa femme et sa petite de deux ans le 15. Ils font le même trajet que nous.
Au port de Morayra
La traversée jusqu'à Almérimar
Séjour à Almérimar
Nous sommes resté 11 jours dans ce dernier port de la côte Espagnole. C’était chouette on a fait des connaisances, Manu, Agnès et Amélia, Philippe et Diane et Jean qui est revenu avec un copain Philippe. Nous avons eu beaucoup de mal et perdu beaucoup de temps à cause des courroies du pilote automatique qui étaient en rupture de stock en Espagne et en Angleterre. Nous les avons donc commandées de France et faites envoyer à Gibraltar. Les courroies pour le moteur ont été tout aussi galère à obtenir à la bonne taille et ont occasionné multiples allez et retour en ville. Mais le génois a été réparé rapidement, bien et pour seulement 25 euros . Stef a bricolé le moteur du pilote pour une meilleur tension et le davier pour l’ancre. Bref des travaux et du bricolage encore et encore. Le port était sympa et nous avons passé du bon temps. Il y a pas mal d’Anglais mais malgrè mes tentatives de pub pour le Shiatsu je n’ai pas travaillé.
Mes plus grands fans du blog nous ont fait la surprise de venir en voiture jusqu’à nous ! Accessoirement François et Anne-Marie ont pu embrasser leur fils et leur petite fille. C’était émouvant de les avoir là après tout ce que nous avons traversé. C’était même surréaliste ! Quand Stef est monté sur le pont après déjeuner et qu’ila dit « mais c’est mes parents ! » J’y croyais pas ! mais si ils ont fait tout le chemin de Montpellier pour l’anniversaire d’Anne-marie. François a donc repris du flambeau en aidant Stef dans les travaux et Anne-Marie a gardé Lily pour me permettre de faire des choses et nous avons fait des promenades vers la mer et le port d’Almérimar. Nous aurons aussi en souvenir la journée passée avec eux pour aller saluer Clint Eastwood dans la Sierra Nevada, où nous ramasserons des amandes et verrons un peu du paysage impressionant des canions. Malheureseument ça fait beaucoup de voiture mais c’était chouette d’aller un peu plus loin que le bord de mer cette fois-ci.
Ils n’ont pas voulu nous accompagner jusqu’à Gibraltar mais nous aurons bien profité des quelques jours passés ensemble.
Nous avons bien socialisé comparé au mouillage seul de Formentera et même Lily a rencontré une copine, Amélia la petite fille d’Agnès la copine de Manu. Elles ont bien communiqué d’un bateau à l’autre et ce sont fait des bisous. Après, pour jouer il leur aurait fallu plus de temps, mais nous devions partir avec jean pour Ceuta. Philippe et Diane étaient déjà parti et nous ne voulions pas trop trainer car le capitaine a trop entendu parler des voyages qui s’arrêtent dans un certain port pour une raison ou pour une autre. Alors on a misles voiles !
Nous sommes resté 11 jours dans ce dernier port de la côte Espagnole. C’était chouette on a fait des connaisances, Manu, Agnès et Amélia, Philippe et Diane et Jean qui est revenu avec un copain Philippe. Nous avons eu beaucoup de mal et perdu beaucoup de temps à cause des courroies du pilote automatique qui étaient en rupture de stock en Espagne et en Angleterre. Nous les avons donc commandées de France et faites envoyer à Gibraltar. Les courroies pour le moteur ont été tout aussi galère à obtenir à la bonne taille et ont occasionné multiples allez et retour en ville. Mais le génois a été réparé rapidement, bien et pour seulement 25 euros . Stef a bricolé le moteur du pilote pour une meilleur tension et le davier pour l’ancre. Bref des travaux et du bricolage encore et encore. Le port était sympa et nous avons passé du bon temps. Il y a pas mal d’Anglais mais malgrè mes tentatives de pub pour le Shiatsu je n’ai pas travaillé.
Mes plus grands fans du blog nous ont fait la surprise de venir en voiture jusqu’à nous ! Accessoirement François et Anne-Marie ont pu embrasser leur fils et leur petite fille. C’était émouvant de les avoir là après tout ce que nous avons traversé. C’était même surréaliste ! Quand Stef est monté sur le pont après déjeuner et qu’ila dit « mais c’est mes parents ! » J’y croyais pas ! mais si ils ont fait tout le chemin de Montpellier pour l’anniversaire d’Anne-marie. François a donc repris du flambeau en aidant Stef dans les travaux et Anne-Marie a gardé Lily pour me permettre de faire des choses et nous avons fait des promenades vers la mer et le port d’Almérimar. Nous aurons aussi en souvenir la journée passée avec eux pour aller saluer Clint Eastwood dans la Sierra Nevada, où nous ramasserons des amandes et verrons un peu du paysage impressionant des canions. Malheureseument ça fait beaucoup de voiture mais c’était chouette d’aller un peu plus loin que le bord de mer cette fois-ci.
Ils n’ont pas voulu nous accompagner jusqu’à Gibraltar mais nous aurons bien profité des quelques jours passés ensemble.
Nous avons bien socialisé comparé au mouillage seul de Formentera et même Lily a rencontré une copine, Amélia la petite fille d’Agnès la copine de Manu. Elles ont bien communiqué d’un bateau à l’autre et ce sont fait des bisous. Après, pour jouer il leur aurait fallu plus de temps, mais nous devions partir avec jean pour Ceuta. Philippe et Diane étaient déjà parti et nous ne voulions pas trop trainer car le capitaine a trop entendu parler des voyages qui s’arrêtent dans un certain port pour une raison ou pour une autre. Alors on a misles voiles !
Le 21 Octobre MAROC
Nous sommes sur le continent africain, quelle émotion quand Stéphane me montre la terre en face de nous quand je me lève hier matin et qu’il déclare avec fierté : là bas c’est l’Afrique ! C’est incroyable, notre voyage prend toute sa dimension, Somewhere peut en effet nous emmener en Afrique ? C’est fou et c’est génial.
En fait nous avons préféré aller sur la côte africaine dans une enclave espagnole à Ceuta, car à Gibraltar commence une régate importante et il n’y a plus de place dans les ports. En plus les courants et les vents sont plus doux du côté africain. Par contre nous devons aller chercher les courroies qui arrivent à Marina Bay alors l’un de nous ira en Ferry de l’autre côté. C’est dingue mais depuis hier le temps a tourné à l’anglais, froid gris et humide, c’est dommage pour la visite du Maroc mais nous sommes à l’abris pour le coup de vent qui a tempêté cette nuit. Nous payons 14 euros ça va . Par contre Jean et Philippe avec qui nous sommes partis ne sont toujours pas arrivé à notre connaissance, nous irons voir tout à l’heure, pour l’instant je vais allumer la radio, ils vont peut-être nous contacter.
Cette navigation fut difficile, nous sommes partis à 7h du mat d’Almérimar et nous avions un vent arrière. Stéphane s’est battu à ajuster les voiles toute la journée. Nous avons étrêné l’artimon mais il nous a desservi plus qu’autre chose en coupant le vent pour la grand voile. Steph a tangoné le Génois d’un coté et puis de l’autre. Il a mis les voiles en ciseau mais nous n’avancions pas bien vite. Nous sommes resté à 3 /4 nœud car le vent était faible, toute la journée. Quand jean a eu disparu de notre horizon nous avons mis le moteur pour ne pas le perdre. Ensuite Nous avons pêché une énorme Coryphène et nous avons mangé. Stéphane était crevé et il a encore essayé d’ajuster les voiles mais nous perdions le cap et il avait besoin de repos, alors il a laissé la grand voile pour que je fasse mon quart sans problème en allant au bon cap et nous sommes resté au moteur. Du coup nous avons reperdu Jean et L’akabe mais cette fois nous étions devant.
Une nuit scintillante
Lily et Stef sont descendu se reposer et j’ai pris mon quart quand le soleil fut couché. C’était magnifique. Sous un ciel sans lune parsemé d’étoiles avec une mer calme, j’ai admiré l’escorte élégante que m’ont offert un groupe de dauphin. Dans l’eau des étoiles aussi lumineuses que dans le ciel, ces petits points fosforesents dansent dans l’écume du sillage de Somewhere. Et mon escorte majestueuse de rapidité et de grâce m’émeut jusqu’au larme de me faire un tel cadeau. Je comprends alors qu’on ait pu confondre les dauphins avec des sirenes. Dans la nuit leur corps qui fend l’eau leur donne une traine d’argent fosforescente à cause de ces étoiles échouées, c’était superbe. Je suis restée une demi heure à l’étrave jusqu’à ce que mon escorte dédice d’aller jouer ailleurs.
La nuit était magnifique, je suis remontée pour mon quart à 12H30 et là les étoiles se sont comme décrochées pour porter mes vœux à la divine instance. Des étoiles fillantes comme jamais je n’en avait vues, ce doit être une bonne agure pour notre voyage. Comme les dauphins qui nous ont accompagné régulièrement pendant cette navigation. Heureusement car le moral du capitaine n’était pas trop au beau fixe avec ces problèmes de voiles. Une poulie a cassé et est tombée à l’eau et nous devons sortir le Spi qui permet comme Jean l’a fait d’utiliser pleinement le vent arrière. Encore du boulot avant de prendre l’océan, Stéphane s’inquiète.
Au réveil avec escorte s’il vous plait, j’adore les dauphins !!!Le ciel est gris et moche mais nous arrivons au Maroc dans deux heures . Stef est crevé et va se reposer. Sur cette route nous ne sommes pas seuls !! Outre les dauphins des cargos et des ferrys à la pelle prennent la même direction que nous.Moi je n’en ai pas peur, je sais qu’ils nous voient et qu’ils nous éviterons mais c’est quand même impressionant d’avoir ces énormes bateaux nous passer à 500 mètre ! C’est dans ce décors que nous prendrons notre petit déjeuner avec Lily, avec veste de quart gillet, chaussette et duvet ! C’est dingue, nous arrivons le plus au sud et au Maroc et c’est le temps le plus pourris. Nous remercions le ciel et le capitaine cependant d’être à terre alors que le mauvais coup de vent arrive !
Aujourd’hui nous allons traverser la frontière pour aller au Maroc parce qu’hier nous sommes resté dans Ceuta. Nous avons visité une chouette ville avec des parties très jolies et soignées. Il y a des jardins aux fleurs qui sentent le tiaré, des sculptures partout.Une église qui évoque la puissance du pouvoir spirituel à l’époque de l’inquisition et après avec les décorations imposantes et chargées autour de ces madones au regard éploré, ornées de couronnes de dentelles en argent . On est transporté au temps où les vaisseaux partaient à la conquête des mers et où les religieux avaient tout pouvoir. Lily elle, assez impressionée pour quitter le sein, ne s’est pas laissée plus longtemps démonté et a courru avec les enfants qui allaient et quittaient les cours de catéchismes. Au milieu des enfans qui récitent en cœur le « je vous salue Marie » à l’espagnole Lily danse et crie de joie en allant d’un enfant à l’autre. Les femmes présentes s’émerveillent de cette petite malicieuse à coup de « Que Rubia, Que Guapa ! » Comme d’ailleurs dans le bus jusqu’à la frontière marocaine dans lequel Lily distribue les bisous aux femmes marocaines avec leurs voiles de toutes les couleurs ! Un grand moment ! Il y a des quartiers plus populaires où les odeurs du Maroc nous persent les narines. Même si tout est écrit en Espagnol, les petites terrases où les hommes prennent des thés à la menthe, les femmes en jelaba (orth ?), des orangers dans les jardins indiquent clairement que nous ne sommes pas en Espagne. Nous sommes tout éxités !! Enfin une ville authentique sans tourisme de masse et avec une vie, des mouvements du maroc à Ceuta et inversement, des travailleurs, des amoureux sur les bancs, des enfants qui sortent de l’école, qui vont au catéchismes, des magasins à l’heure espagnole quand même mais pas d’infrastructure pour touristes ! Enfin notre voyage commence !
Nous sommes sur le continent africain, quelle émotion quand Stéphane me montre la terre en face de nous quand je me lève hier matin et qu’il déclare avec fierté : là bas c’est l’Afrique ! C’est incroyable, notre voyage prend toute sa dimension, Somewhere peut en effet nous emmener en Afrique ? C’est fou et c’est génial.
En fait nous avons préféré aller sur la côte africaine dans une enclave espagnole à Ceuta, car à Gibraltar commence une régate importante et il n’y a plus de place dans les ports. En plus les courants et les vents sont plus doux du côté africain. Par contre nous devons aller chercher les courroies qui arrivent à Marina Bay alors l’un de nous ira en Ferry de l’autre côté. C’est dingue mais depuis hier le temps a tourné à l’anglais, froid gris et humide, c’est dommage pour la visite du Maroc mais nous sommes à l’abris pour le coup de vent qui a tempêté cette nuit. Nous payons 14 euros ça va . Par contre Jean et Philippe avec qui nous sommes partis ne sont toujours pas arrivé à notre connaissance, nous irons voir tout à l’heure, pour l’instant je vais allumer la radio, ils vont peut-être nous contacter.
Cette navigation fut difficile, nous sommes partis à 7h du mat d’Almérimar et nous avions un vent arrière. Stéphane s’est battu à ajuster les voiles toute la journée. Nous avons étrêné l’artimon mais il nous a desservi plus qu’autre chose en coupant le vent pour la grand voile. Steph a tangoné le Génois d’un coté et puis de l’autre. Il a mis les voiles en ciseau mais nous n’avancions pas bien vite. Nous sommes resté à 3 /4 nœud car le vent était faible, toute la journée. Quand jean a eu disparu de notre horizon nous avons mis le moteur pour ne pas le perdre. Ensuite Nous avons pêché une énorme Coryphène et nous avons mangé. Stéphane était crevé et il a encore essayé d’ajuster les voiles mais nous perdions le cap et il avait besoin de repos, alors il a laissé la grand voile pour que je fasse mon quart sans problème en allant au bon cap et nous sommes resté au moteur. Du coup nous avons reperdu Jean et L’akabe mais cette fois nous étions devant.
Une nuit scintillante
Lily et Stef sont descendu se reposer et j’ai pris mon quart quand le soleil fut couché. C’était magnifique. Sous un ciel sans lune parsemé d’étoiles avec une mer calme, j’ai admiré l’escorte élégante que m’ont offert un groupe de dauphin. Dans l’eau des étoiles aussi lumineuses que dans le ciel, ces petits points fosforesents dansent dans l’écume du sillage de Somewhere. Et mon escorte majestueuse de rapidité et de grâce m’émeut jusqu’au larme de me faire un tel cadeau. Je comprends alors qu’on ait pu confondre les dauphins avec des sirenes. Dans la nuit leur corps qui fend l’eau leur donne une traine d’argent fosforescente à cause de ces étoiles échouées, c’était superbe. Je suis restée une demi heure à l’étrave jusqu’à ce que mon escorte dédice d’aller jouer ailleurs.
La nuit était magnifique, je suis remontée pour mon quart à 12H30 et là les étoiles se sont comme décrochées pour porter mes vœux à la divine instance. Des étoiles fillantes comme jamais je n’en avait vues, ce doit être une bonne agure pour notre voyage. Comme les dauphins qui nous ont accompagné régulièrement pendant cette navigation. Heureusement car le moral du capitaine n’était pas trop au beau fixe avec ces problèmes de voiles. Une poulie a cassé et est tombée à l’eau et nous devons sortir le Spi qui permet comme Jean l’a fait d’utiliser pleinement le vent arrière. Encore du boulot avant de prendre l’océan, Stéphane s’inquiète.
Au réveil avec escorte s’il vous plait, j’adore les dauphins !!!Le ciel est gris et moche mais nous arrivons au Maroc dans deux heures . Stef est crevé et va se reposer. Sur cette route nous ne sommes pas seuls !! Outre les dauphins des cargos et des ferrys à la pelle prennent la même direction que nous.Moi je n’en ai pas peur, je sais qu’ils nous voient et qu’ils nous éviterons mais c’est quand même impressionant d’avoir ces énormes bateaux nous passer à 500 mètre ! C’est dans ce décors que nous prendrons notre petit déjeuner avec Lily, avec veste de quart gillet, chaussette et duvet ! C’est dingue, nous arrivons le plus au sud et au Maroc et c’est le temps le plus pourris. Nous remercions le ciel et le capitaine cependant d’être à terre alors que le mauvais coup de vent arrive !
Aujourd’hui nous allons traverser la frontière pour aller au Maroc parce qu’hier nous sommes resté dans Ceuta. Nous avons visité une chouette ville avec des parties très jolies et soignées. Il y a des jardins aux fleurs qui sentent le tiaré, des sculptures partout.Une église qui évoque la puissance du pouvoir spirituel à l’époque de l’inquisition et après avec les décorations imposantes et chargées autour de ces madones au regard éploré, ornées de couronnes de dentelles en argent . On est transporté au temps où les vaisseaux partaient à la conquête des mers et où les religieux avaient tout pouvoir. Lily elle, assez impressionée pour quitter le sein, ne s’est pas laissée plus longtemps démonté et a courru avec les enfants qui allaient et quittaient les cours de catéchismes. Au milieu des enfans qui récitent en cœur le « je vous salue Marie » à l’espagnole Lily danse et crie de joie en allant d’un enfant à l’autre. Les femmes présentes s’émerveillent de cette petite malicieuse à coup de « Que Rubia, Que Guapa ! » Comme d’ailleurs dans le bus jusqu’à la frontière marocaine dans lequel Lily distribue les bisous aux femmes marocaines avec leurs voiles de toutes les couleurs ! Un grand moment ! Il y a des quartiers plus populaires où les odeurs du Maroc nous persent les narines. Même si tout est écrit en Espagnol, les petites terrases où les hommes prennent des thés à la menthe, les femmes en jelaba (orth ?), des orangers dans les jardins indiquent clairement que nous ne sommes pas en Espagne. Nous sommes tout éxités !! Enfin une ville authentique sans tourisme de masse et avec une vie, des mouvements du maroc à Ceuta et inversement, des travailleurs, des amoureux sur les bancs, des enfants qui sortent de l’école, qui vont au catéchismes, des magasins à l’heure espagnole quand même mais pas d’infrastructure pour touristes ! Enfin notre voyage commence !
Tetouan 24 et 25 Octobre
Samedi matin nous décidons d’aller de l’autre côté de la frontière. Nous avions eu un aperçu de la gentillesse des Marocains avec la visite du Marché Central de Ceuta où Lily a été reçue comme un Jésus ou Mahommet plutôt, sur qui tout le monde se retourne. Certains ont pris des photos, les bouchers ont agité leurs lapins ou cuisses de poulet pour attirer son regard, les épiciers lui ont offert des gateaux ou une sucette, la boulangère un petit pain et tous se sont émerveillés de sa beauté en lui pinçant les joues et lui faisant des bisous ! Il aura fallu filmer car vous ne pouvez vous rendre compte de l’effet que notre petite blonde aux yeux bleus provoque chez ces gens amoureux des enfants.
Nous avions très envie d’aller gouter à l’orient et ces délices. C’est donc pour Tetouan que nous avons pris un taxi, à 30 minutes de la frontière et à 15 Dirham par personne en collectif. Par chance un Marocain Abdel Mouihssine Reida se trouvait dans notre voiture. Nous avons sympatisé pendant le trajet et il nous a gentillement offert l’hospitalité pour la nuit. Nous avions prévu le stric minimum si nous avions envie de rester donc nous avons accepté. Quel aubaine de pouvoir discuter avec un marocain et de passer la soirée chez un habitant de Tétouan ! Nous nous sommes donc donné rendez-vous en fin de journée après notre promenade. Dès notre arrivée nous nous sommes fait entreprendre par Ahmed qui nous a conduit dans la médina. Palais royal et fête des berbères nous avons déambulés dans les petites rues de la médina. Des marchants de fruits et légumes, des artisans du cuir, de la marquetterie, des bijoutiers, des poules entassées dans des cages, des boutiques de fils de toutes les couleurs, les repriseur de Djelabah (orth ?) il y grouille une vie dense et riche en commerce. Des enfants courrent en uniforme dans les ruelles et dérangent à peine les chats allanguis sur des étales de quincaillerie ou au coin d’un escalier. Un homme recout un parapluie pour le vendre, d’autres prennent un lait taché (entendez un café au lait) ou un thé à la menthe, d’autres trainent la babouche nonchalament. Des rythmes de vie différents, des odeurs parfumées des oranges aux poissons fris des bouibouis où l’on mange, il y une activité intense et il nous semble qu’ici aussi on fait feu de tout bois. Et dans ce tourbillon d’images enchanteresques nous suivont Ahmed qui nous parle de sa culture et nous explique sommairement ce que nous voyons, en nous conduisant vers les marchands de tapis. C’est la fête des berbères dit-il, il faut se dépêcher car après on ne pourra pas voir les berbères qui descendent de leur montagne pour ‘occasion ! En fait nous avons vu clair assez vite grâce à nos amis Indiens qui nous ont initier à cette façon de racoler le touriste. Et franchement des touristes il n’y en a pas beaucoup alors forcément on est repérés. Mais c’est cool on se laisse faire. On arrive dans un endroit magnifique, des couloirs de tapis de toutes les couleurs, avec des escaliers en dâle typique (je ne sais pas comment ça s’appelle), on nous emmène sur les toits pour la vue sur le Palais royal. Et puis on nous conduit dans une salle pour le défilé des tapis. On nous sert un thé à la menthe, on se laisse bichonner . Lily saute sur tous les tapis. Le « commercial » qui décrit le travail des femmes berbères reconnait en Lily une petite lionne car il en a eu trois. Un autre nous dit que Dieu est avec elle. Elle a beaucoup de chance, beaucoup de chance et d’énergie. Mais après dit-il quand elle aura 18 ans elle se calmera et sera très sage verra loin et clair. Il vante les qualités des Lions et tout ce qu’il dit sur Lily nous plait. On lui apporte un jouet et une bouteille d’eau, on s’inquiéte de la voir s’éloigner vers les escaliers, brefs nous sommes en lieu sûrs et nous visitons l’artisanat sur le confort des tapis de laine épaisse des berbères. Nous n’achèterons rien, tranquillement Stéphane leur demande des prix pour dix et pour le commerce, et nous partons sans difficulté. Ahmed veut maintenant placer un resto et nous emmène dans un lieu tout aussi magique avec des fontaines et une cours intérieure. Le repas gargantuesque est à 100 Dirham par personne nous déclinons. Nous demandons à Ahmed un lieu où on peut manger pour 30 DH alors il nous emmène dans un bouiboui dégueulasse où les autochtones s’y régalent de tagine d’anchois, de la friture et des pois chiches en sauce mais c’est trop crade, il y a des mouches partout et on ne prends que les pois chiches. Lily s’en gave avec gourmandise. Et puis on congédie Ahmed qui se sera fait payer à manger avec le plus qu’on a payé pour le repas où les autres ont mangé pour 10DH et Stef lui donne 3 euros , il en voulait 10 mais c’est le jeu on se sépare contents. Nous continuons notre journée en dehors de la médina et on s’arrête pour manger un très bon tagine dans un chouette resto où Lily trouvera un serveur amoureux d’elle et deux petits copains tout aussi croc, elle déclenche encore les passions !
Et puis vers 17h nous appellons Abdel pour aller chez lui. Il viendra nous chercher en bus où nous lui donnons rendez-vous. Il nous emmène dans sa grande maison à 3 étages où il vit avec sa mère (qu’il a emmené à Ceuta ce matin). Sa maison est très belle avec à chaque étage un grand salon Marocain pour les réceptions. Les escalier en pierre et en ce carrelage typique dont je ne connais pas le nom. Nous nous douchons et dinons en parlant de la culture marocaine, des philosophes arabes et européens. Abdel est professeur de Phylosophie. On finira devant notre blog pour lui raconter notre aventure et lui montrer Somewhere. Il est emballé et inspiré par notre histoire Ouh’hallah il va vendre ses apartements et nous fait jurer que nous l’aideront à acheter un bateau et naviguer. Abdel rêve d’autre chose que le mariage dont il est sorti meurtri et veut vivre une vie qui vaut la peine. Une vie d’aventure le seduit, loin de la vie quotidienne qu’il vit comme une impasse. Les traditions Marocaines l’étouffent et l’amour ne se conçoit qu’avec l’institution du mariage où les pressions familiales s’exercent. C’est vraiment un échange simple et chaleureux qui nous rappelle pourquoi nous avons choisi cette vie. Une perle de gentillesse et de générosité ! Je dois dire que toutes les personnes que nous avons rencontré au Maroc ont été d’une douceur et d’une gentillesse rare. Certain nous ont accompagné vers une patisserie car ils n’arrivaient pas à nous l’expliquer. Un monsieur tout rond nous a parlé de l’importance de la découverte pour les enfants, tous les échanges que nous avons eu avec les gens ont été très agréables et nous gardons un souvenir ému de cette jolie ville aux rues parfumées de fleur d’oranger et ryhtmée par les appels à la prière. Abdel viendra avec nous à Ceuta le lendemain et déjeunera au bateau. Il nous a offert un coffret avec un Coran en arabe et une peluche pour Lily, Stéphane lui a offert un livre de Krishnamurti et une écharpe en soie pour sa mère, nous avons échangé nos coordonnés et nos vœux de nous revoir Inch’Hallah ! Un beau voyage en si peu de temps nous avons vraiment voyagé loin en allant si près.
Samedi matin nous décidons d’aller de l’autre côté de la frontière. Nous avions eu un aperçu de la gentillesse des Marocains avec la visite du Marché Central de Ceuta où Lily a été reçue comme un Jésus ou Mahommet plutôt, sur qui tout le monde se retourne. Certains ont pris des photos, les bouchers ont agité leurs lapins ou cuisses de poulet pour attirer son regard, les épiciers lui ont offert des gateaux ou une sucette, la boulangère un petit pain et tous se sont émerveillés de sa beauté en lui pinçant les joues et lui faisant des bisous ! Il aura fallu filmer car vous ne pouvez vous rendre compte de l’effet que notre petite blonde aux yeux bleus provoque chez ces gens amoureux des enfants.
Nous avions très envie d’aller gouter à l’orient et ces délices. C’est donc pour Tetouan que nous avons pris un taxi, à 30 minutes de la frontière et à 15 Dirham par personne en collectif. Par chance un Marocain Abdel Mouihssine Reida se trouvait dans notre voiture. Nous avons sympatisé pendant le trajet et il nous a gentillement offert l’hospitalité pour la nuit. Nous avions prévu le stric minimum si nous avions envie de rester donc nous avons accepté. Quel aubaine de pouvoir discuter avec un marocain et de passer la soirée chez un habitant de Tétouan ! Nous nous sommes donc donné rendez-vous en fin de journée après notre promenade. Dès notre arrivée nous nous sommes fait entreprendre par Ahmed qui nous a conduit dans la médina. Palais royal et fête des berbères nous avons déambulés dans les petites rues de la médina. Des marchants de fruits et légumes, des artisans du cuir, de la marquetterie, des bijoutiers, des poules entassées dans des cages, des boutiques de fils de toutes les couleurs, les repriseur de Djelabah (orth ?) il y grouille une vie dense et riche en commerce. Des enfants courrent en uniforme dans les ruelles et dérangent à peine les chats allanguis sur des étales de quincaillerie ou au coin d’un escalier. Un homme recout un parapluie pour le vendre, d’autres prennent un lait taché (entendez un café au lait) ou un thé à la menthe, d’autres trainent la babouche nonchalament. Des rythmes de vie différents, des odeurs parfumées des oranges aux poissons fris des bouibouis où l’on mange, il y une activité intense et il nous semble qu’ici aussi on fait feu de tout bois. Et dans ce tourbillon d’images enchanteresques nous suivont Ahmed qui nous parle de sa culture et nous explique sommairement ce que nous voyons, en nous conduisant vers les marchands de tapis. C’est la fête des berbères dit-il, il faut se dépêcher car après on ne pourra pas voir les berbères qui descendent de leur montagne pour ‘occasion ! En fait nous avons vu clair assez vite grâce à nos amis Indiens qui nous ont initier à cette façon de racoler le touriste. Et franchement des touristes il n’y en a pas beaucoup alors forcément on est repérés. Mais c’est cool on se laisse faire. On arrive dans un endroit magnifique, des couloirs de tapis de toutes les couleurs, avec des escaliers en dâle typique (je ne sais pas comment ça s’appelle), on nous emmène sur les toits pour la vue sur le Palais royal. Et puis on nous conduit dans une salle pour le défilé des tapis. On nous sert un thé à la menthe, on se laisse bichonner . Lily saute sur tous les tapis. Le « commercial » qui décrit le travail des femmes berbères reconnait en Lily une petite lionne car il en a eu trois. Un autre nous dit que Dieu est avec elle. Elle a beaucoup de chance, beaucoup de chance et d’énergie. Mais après dit-il quand elle aura 18 ans elle se calmera et sera très sage verra loin et clair. Il vante les qualités des Lions et tout ce qu’il dit sur Lily nous plait. On lui apporte un jouet et une bouteille d’eau, on s’inquiéte de la voir s’éloigner vers les escaliers, brefs nous sommes en lieu sûrs et nous visitons l’artisanat sur le confort des tapis de laine épaisse des berbères. Nous n’achèterons rien, tranquillement Stéphane leur demande des prix pour dix et pour le commerce, et nous partons sans difficulté. Ahmed veut maintenant placer un resto et nous emmène dans un lieu tout aussi magique avec des fontaines et une cours intérieure. Le repas gargantuesque est à 100 Dirham par personne nous déclinons. Nous demandons à Ahmed un lieu où on peut manger pour 30 DH alors il nous emmène dans un bouiboui dégueulasse où les autochtones s’y régalent de tagine d’anchois, de la friture et des pois chiches en sauce mais c’est trop crade, il y a des mouches partout et on ne prends que les pois chiches. Lily s’en gave avec gourmandise. Et puis on congédie Ahmed qui se sera fait payer à manger avec le plus qu’on a payé pour le repas où les autres ont mangé pour 10DH et Stef lui donne 3 euros , il en voulait 10 mais c’est le jeu on se sépare contents. Nous continuons notre journée en dehors de la médina et on s’arrête pour manger un très bon tagine dans un chouette resto où Lily trouvera un serveur amoureux d’elle et deux petits copains tout aussi croc, elle déclenche encore les passions !
Et puis vers 17h nous appellons Abdel pour aller chez lui. Il viendra nous chercher en bus où nous lui donnons rendez-vous. Il nous emmène dans sa grande maison à 3 étages où il vit avec sa mère (qu’il a emmené à Ceuta ce matin). Sa maison est très belle avec à chaque étage un grand salon Marocain pour les réceptions. Les escalier en pierre et en ce carrelage typique dont je ne connais pas le nom. Nous nous douchons et dinons en parlant de la culture marocaine, des philosophes arabes et européens. Abdel est professeur de Phylosophie. On finira devant notre blog pour lui raconter notre aventure et lui montrer Somewhere. Il est emballé et inspiré par notre histoire Ouh’hallah il va vendre ses apartements et nous fait jurer que nous l’aideront à acheter un bateau et naviguer. Abdel rêve d’autre chose que le mariage dont il est sorti meurtri et veut vivre une vie qui vaut la peine. Une vie d’aventure le seduit, loin de la vie quotidienne qu’il vit comme une impasse. Les traditions Marocaines l’étouffent et l’amour ne se conçoit qu’avec l’institution du mariage où les pressions familiales s’exercent. C’est vraiment un échange simple et chaleureux qui nous rappelle pourquoi nous avons choisi cette vie. Une perle de gentillesse et de générosité ! Je dois dire que toutes les personnes que nous avons rencontré au Maroc ont été d’une douceur et d’une gentillesse rare. Certain nous ont accompagné vers une patisserie car ils n’arrivaient pas à nous l’expliquer. Un monsieur tout rond nous a parlé de l’importance de la découverte pour les enfants, tous les échanges que nous avons eu avec les gens ont été très agréables et nous gardons un souvenir ému de cette jolie ville aux rues parfumées de fleur d’oranger et ryhtmée par les appels à la prière. Abdel viendra avec nous à Ceuta le lendemain et déjeunera au bateau. Il nous a offert un coffret avec un Coran en arabe et une peluche pour Lily, Stéphane lui a offert un livre de Krishnamurti et une écharpe en soie pour sa mère, nous avons échangé nos coordonnés et nos vœux de nous revoir Inch’Hallah ! Un beau voyage en si peu de temps nous avons vraiment voyagé loin en allant si près.
Gibraltar 30 Octobre 2009
C’en est trop !! Nous attendons ces maudites courroies depuis trop longtemps ! Stéphane déprime et on ne sait pas sur quel pied danser. Est-ce qu’on va à Tanger pour les attendre, est-ce qu’on va à Gibraltar ? Est-ce qu’on les attend ? Coup de fils sur coup de fils à la poste de Gibraltar, nous n’aurons les courroies au mieux que vendredi au pire en début de semaine prochaine ! Jeudi soir Stéphane répare la deuxième courroie (il colle et coud un bout de voile en raccord qu’il renforce avec du fils d’époisses qui allie souplesse et solidité) que nous avions et décide que nous allons à Gibraltar au cas où le colis arriverait mais que sinon nous partons quand même. Avec les ajustements du safran qui limitent le travail du pilote ça devrait passer ! De plus le vent change à l’ouest et si nous ne partons pas samedi nous allons encore devoir attendre les vents favorables !! Ce n’est pas un plan qui nous enchante, nous avons vidé la caisse de bord en étant à terre et nous ne pouvons rester ici à Gibraltar horriblement cher. Tanger aurait été une solution séduisante mais nous lisons partout que les autorités sont extrêmement pointilleuses et chiantes, qu’ils peuvent retenir les passeports, que c’est salle, qu’il n’y a pas la structure pour accueillir les plaisanciers. Après quelques coups de fils au port de Tanger où ils me baladent de numéros en numéros, nous laissons tomber. On a pas envie qu’ils nous piquent nos barrettes à cheveux ! (Stock ultra fantaisiste sauvé du déménagement en espérant en tirer un petit pactole au mieux ou quelques sourires) La mer nous appelle, nous avons envie de connaître enfin l’océan et les alizés, nous avons envie de soleil et de navigation au large. On est presque à La grande traversée celle du mythique détroit de Gibraltrar et ses sordides légendes et ensuite 7 jours en mer, de la navigation à la voile, se caler sur le vent et se mettre au rythme de l’océan.
Alors nous quittons Ceuta qui nous a bien plu, nous mangeons les dernières délicieuses pastias, achetons un dernier gâteau de mémé (Incroyable mais vrai la boulangère fait le même gâteau que Marie-Louise !!) et c’est parti pour le slalom entre les cargos ! Stéphane décide d’aller directement à Marina Bay où coup de bol il y a une place de 12 mètres pour nous ! 15 pounds la nuit, tanpis, nous les payons. Après un rapide déjeuné à 3h nous filons au téléphone pour avoir confirmation que le colis n’est pas arrivé. Dépités nous filons à la Marina pour parler à Dee et lui demander si elle voudra bien le renvoyer en France vers François pour qu’il nous le renverra aux Canaries quand nous aurons une adresse. Quelle galère ! Il faut rappeler la poste, connaitre les tarifs, savoir quoi mettre pour la douane car nous sommes Vendredi et nous chopons Dee qui s’apprête à rentrer donc je dois tout lui préparer.
Ensuite seulement nous faisons une petite balade dans la Main Street. Flash back sur l’Angleterre où tout y est, bobbies, panneaux de signalisations, bus rouges, cabines téléphoniques rouges, Fish and chips, pubs etc… On se paye un Fish and chips et à 9h tout le monde au lit ! Ce matin nous avons du boulot, levé 7h. Nous planifions un petit déjeuner anglais en bon et due forme avec saucisse et œufs, beans et bacon !!
Hier la nuit fut bruyante car Vendredi oblige, l’anglais fait la chouille jusq u’à ce matin où un gars du port, je suppose, a fait une blague au micro de la marina ! Enfin vive les boules Quiès et partons vite !! La météo est bonne, Stéphane a étudié les marées et nous partons cette après midi à 14h pour que la marée soit avec nous. Il a rentré ces way points jusqu’aux canaries et le timing pour le détroit et en sortir. Il faut éviter de rejoindre la côte Africaine trop tôt à l’embouchure, faire attention aux caps qui occasionnent des remouds dangereux et il faut éviter pas mal de piège pour enfin se mettre en sécurité dans les alizées portugaises, cap sur Graziosa !
C’en est trop !! Nous attendons ces maudites courroies depuis trop longtemps ! Stéphane déprime et on ne sait pas sur quel pied danser. Est-ce qu’on va à Tanger pour les attendre, est-ce qu’on va à Gibraltar ? Est-ce qu’on les attend ? Coup de fils sur coup de fils à la poste de Gibraltar, nous n’aurons les courroies au mieux que vendredi au pire en début de semaine prochaine ! Jeudi soir Stéphane répare la deuxième courroie (il colle et coud un bout de voile en raccord qu’il renforce avec du fils d’époisses qui allie souplesse et solidité) que nous avions et décide que nous allons à Gibraltar au cas où le colis arriverait mais que sinon nous partons quand même. Avec les ajustements du safran qui limitent le travail du pilote ça devrait passer ! De plus le vent change à l’ouest et si nous ne partons pas samedi nous allons encore devoir attendre les vents favorables !! Ce n’est pas un plan qui nous enchante, nous avons vidé la caisse de bord en étant à terre et nous ne pouvons rester ici à Gibraltar horriblement cher. Tanger aurait été une solution séduisante mais nous lisons partout que les autorités sont extrêmement pointilleuses et chiantes, qu’ils peuvent retenir les passeports, que c’est salle, qu’il n’y a pas la structure pour accueillir les plaisanciers. Après quelques coups de fils au port de Tanger où ils me baladent de numéros en numéros, nous laissons tomber. On a pas envie qu’ils nous piquent nos barrettes à cheveux ! (Stock ultra fantaisiste sauvé du déménagement en espérant en tirer un petit pactole au mieux ou quelques sourires) La mer nous appelle, nous avons envie de connaître enfin l’océan et les alizés, nous avons envie de soleil et de navigation au large. On est presque à La grande traversée celle du mythique détroit de Gibraltrar et ses sordides légendes et ensuite 7 jours en mer, de la navigation à la voile, se caler sur le vent et se mettre au rythme de l’océan.
Alors nous quittons Ceuta qui nous a bien plu, nous mangeons les dernières délicieuses pastias, achetons un dernier gâteau de mémé (Incroyable mais vrai la boulangère fait le même gâteau que Marie-Louise !!) et c’est parti pour le slalom entre les cargos ! Stéphane décide d’aller directement à Marina Bay où coup de bol il y a une place de 12 mètres pour nous ! 15 pounds la nuit, tanpis, nous les payons. Après un rapide déjeuné à 3h nous filons au téléphone pour avoir confirmation que le colis n’est pas arrivé. Dépités nous filons à la Marina pour parler à Dee et lui demander si elle voudra bien le renvoyer en France vers François pour qu’il nous le renverra aux Canaries quand nous aurons une adresse. Quelle galère ! Il faut rappeler la poste, connaitre les tarifs, savoir quoi mettre pour la douane car nous sommes Vendredi et nous chopons Dee qui s’apprête à rentrer donc je dois tout lui préparer.
Ensuite seulement nous faisons une petite balade dans la Main Street. Flash back sur l’Angleterre où tout y est, bobbies, panneaux de signalisations, bus rouges, cabines téléphoniques rouges, Fish and chips, pubs etc… On se paye un Fish and chips et à 9h tout le monde au lit ! Ce matin nous avons du boulot, levé 7h. Nous planifions un petit déjeuner anglais en bon et due forme avec saucisse et œufs, beans et bacon !!
Hier la nuit fut bruyante car Vendredi oblige, l’anglais fait la chouille jusq u’à ce matin où un gars du port, je suppose, a fait une blague au micro de la marina ! Enfin vive les boules Quiès et partons vite !! La météo est bonne, Stéphane a étudié les marées et nous partons cette après midi à 14h pour que la marée soit avec nous. Il a rentré ces way points jusqu’aux canaries et le timing pour le détroit et en sortir. Il faut éviter de rejoindre la côte Africaine trop tôt à l’embouchure, faire attention aux caps qui occasionnent des remouds dangereux et il faut éviter pas mal de piège pour enfin se mettre en sécurité dans les alizées portugaises, cap sur Graziosa !
Annonce !! Vous aurez sans doute remarque le retard de mes recits. Je rencontre d enormes difficulye avec weebly qui fait que je ne peux ni mettre photos ou texte. J essaye frequement mais jusqua aujourd hui je ny parviens pas ! Desolee pour ces probleme qui j espere vont se regler pour la suite… Sachez que nous sommes a Graziosa et que tout va bien.
Merci de votre assiduite et un enorme bisou a tous. Severine
Océan, Le grand Atlantique
Nous avons donc enfin parcouru les eaux profondes de l’Océan. Notre traversée du détroit de Gibraltar a été plus que le reste une balade agréable. Nous avons longé les côtes Espagnole jusqu’à Tariffa, en parallèle au rail de Cargo. Tout petits nous regardions les gros cargos nous dépasser comme quand on prend l’autoroute pour la première fois et qu’on regarde passer les gros camions de sa petite voiture ! J’ai cuisiné et nous avons dinné en toute tranquilité, le vent nous laissant une stabilité parfaite dans Somewhere. J’ai couché Lily à la nuit tombée et j’ai un peu serré les fesses quand j’ai entendu l’accélération marquée que Stéphane a imprimé pour traverser le rail de cargo pour rejoindre alors la côte Africaine. Dans la nuit, petit somewhere a coupé la route des géants de la mer sans acros. Et puis voilà l’océan était là…
Le Grand océan avec sa houle lente et deployée… Très vite la rencontre avec Mr L’Antlantique m’a posé problème, avec la fatigue de la journée, j’ai pensé que j’avais besoin de me reposer. Mais non, j’ai été mal toute la nuit sans vraiment pouvoir dormir. Le matin pareil et c’était parti le mal de mer s’est installé avec son régime à la pomme et la lutte contre l’hypoglycémie pour pas l’augmenter. Cette fois les Amandes de la sierra Nevada et les dates marocaines que le capitaine m’a donné sont venues égayé ma mono diète à la pomme. Mais je n’ai pas pu cuisiner pendant deux jours et je suis restée à poste dans la cabine arrière, sans pouvoir bouger. Génial !... J’ai investi dans la coculine bien sûr et sous la pression du capitaine, j’ai pris un patch. Stéphane aussi a mis un patch car à force le roulis le rendait pratraque. La houle n’était pas énorme mais le roulis incéssant avec des pointes plus forte à certains moments c’était vraiment pénible !! Le dernier jour j’ai décidé de ne plus me passer de mon thé du matin et … il a finis à moitié sur le plan de travail et un quart sur la table Grgrgrrrrrrrrrrr !!!!!
L’océan c’est vraiment impressionant. On est tout petit face aux murs d’eau se dressent autour de nous et passent sous le bateau alors que d’autres arrivent. C’est comme si l’horizon était mouvant et toutes les références de l’espace sont troublées. Le fait de ne plus voir de côtes et nous savoir loin et partis pour longtemps c’est rien comparé au fait que ce mouvement inéxorable nous fait monter et descendre comme dans un manège dont on ne descend pas au bout de 5 minutes. C’est déstabilisant de voir ces vagues se succéder avec 3 à 4 mètres de creux entre chacune.
Stéphane lui a apprécié et avec le patch contre le mal de mer a passé de long moments seul sur le pont dans sa méditation de capitaine.
Nous n’avons pas fait de quart, heureusement je n’aurais pas pu. A l’occasion de l’aniversaire prochain de Stéphane, je lui ai offert de Gibraltar une montre à quartz qui permet de mettre un réveil.La nuit il a donc mis ce réveil toutes les 45 minutes pour vérifier que rien n’était sur notre chemin. Les dernières nuits je l’ai relayé quelques fois pour que nous ayons 2 heures de sommeil d’affilé chacun. Mais franchement on peut dormir dans l’atlantique il n’y a personne. Nous avons seulement rencontré trois catamarans qui naviguaient ensemble, un voilier et deux chaluts. D’ailleurs alors que je comatais sur le pont pendant que Stéphane se reposait en bas, j’ entendais les catamarans à la radio se parler et commenter avec entrain les baleines et requins pélerins qu’ils avaient pu admirer. Moi à part la houle je n’ai rien vu ! Stéphane a vu des dauphins et une tortue ! Les boules d’avoir vécu un si mauvais voyage ! On m’avait dit tu vas voir l’océan c’est plus confortable, c’est plus stable, les vagues sont longues et te portent doucement, le vent arrière se cale dans tes voiles et c’est super !! Tu parles !!
Alors par contre c’est vrai que Stéphane s’est régalé à la voile, il a fait l’expérience d’un vent plus stable, qui change en intensité mais pas en direction et de ce point de vue là a vécu une bonne traversée ! Il a vécu un voyage beaucoup plus agréable que moi de toutes façons. Citation du capitaine : Je me suis senti libre et enfin au cœur de la relation avec les éléments et mon bateau. Pour moi c’était fabuleux de sentir Somewhere glisser sur l’eau le vent dans les voiles et de filer à 7 noeuds! Naviguer avec l’artimon c’était super. La rencontre avec les dauphins de l’océan, au large alors que je bricolais sur le pont à la cape m’a consacré, c’était comme un bapteme des hautes mers et un encouragement à continué. Cette traversée fut un des plus beaux moment de ma vie, après, bien sur, les bisous de Bidibule et minibule au petit matin »
Merci de votre assiduite et un enorme bisou a tous. Severine
Océan, Le grand Atlantique
Nous avons donc enfin parcouru les eaux profondes de l’Océan. Notre traversée du détroit de Gibraltar a été plus que le reste une balade agréable. Nous avons longé les côtes Espagnole jusqu’à Tariffa, en parallèle au rail de Cargo. Tout petits nous regardions les gros cargos nous dépasser comme quand on prend l’autoroute pour la première fois et qu’on regarde passer les gros camions de sa petite voiture ! J’ai cuisiné et nous avons dinné en toute tranquilité, le vent nous laissant une stabilité parfaite dans Somewhere. J’ai couché Lily à la nuit tombée et j’ai un peu serré les fesses quand j’ai entendu l’accélération marquée que Stéphane a imprimé pour traverser le rail de cargo pour rejoindre alors la côte Africaine. Dans la nuit, petit somewhere a coupé la route des géants de la mer sans acros. Et puis voilà l’océan était là…
Le Grand océan avec sa houle lente et deployée… Très vite la rencontre avec Mr L’Antlantique m’a posé problème, avec la fatigue de la journée, j’ai pensé que j’avais besoin de me reposer. Mais non, j’ai été mal toute la nuit sans vraiment pouvoir dormir. Le matin pareil et c’était parti le mal de mer s’est installé avec son régime à la pomme et la lutte contre l’hypoglycémie pour pas l’augmenter. Cette fois les Amandes de la sierra Nevada et les dates marocaines que le capitaine m’a donné sont venues égayé ma mono diète à la pomme. Mais je n’ai pas pu cuisiner pendant deux jours et je suis restée à poste dans la cabine arrière, sans pouvoir bouger. Génial !... J’ai investi dans la coculine bien sûr et sous la pression du capitaine, j’ai pris un patch. Stéphane aussi a mis un patch car à force le roulis le rendait pratraque. La houle n’était pas énorme mais le roulis incéssant avec des pointes plus forte à certains moments c’était vraiment pénible !! Le dernier jour j’ai décidé de ne plus me passer de mon thé du matin et … il a finis à moitié sur le plan de travail et un quart sur la table Grgrgrrrrrrrrrrr !!!!!
L’océan c’est vraiment impressionant. On est tout petit face aux murs d’eau se dressent autour de nous et passent sous le bateau alors que d’autres arrivent. C’est comme si l’horizon était mouvant et toutes les références de l’espace sont troublées. Le fait de ne plus voir de côtes et nous savoir loin et partis pour longtemps c’est rien comparé au fait que ce mouvement inéxorable nous fait monter et descendre comme dans un manège dont on ne descend pas au bout de 5 minutes. C’est déstabilisant de voir ces vagues se succéder avec 3 à 4 mètres de creux entre chacune.
Stéphane lui a apprécié et avec le patch contre le mal de mer a passé de long moments seul sur le pont dans sa méditation de capitaine.
Nous n’avons pas fait de quart, heureusement je n’aurais pas pu. A l’occasion de l’aniversaire prochain de Stéphane, je lui ai offert de Gibraltar une montre à quartz qui permet de mettre un réveil.La nuit il a donc mis ce réveil toutes les 45 minutes pour vérifier que rien n’était sur notre chemin. Les dernières nuits je l’ai relayé quelques fois pour que nous ayons 2 heures de sommeil d’affilé chacun. Mais franchement on peut dormir dans l’atlantique il n’y a personne. Nous avons seulement rencontré trois catamarans qui naviguaient ensemble, un voilier et deux chaluts. D’ailleurs alors que je comatais sur le pont pendant que Stéphane se reposait en bas, j’ entendais les catamarans à la radio se parler et commenter avec entrain les baleines et requins pélerins qu’ils avaient pu admirer. Moi à part la houle je n’ai rien vu ! Stéphane a vu des dauphins et une tortue ! Les boules d’avoir vécu un si mauvais voyage ! On m’avait dit tu vas voir l’océan c’est plus confortable, c’est plus stable, les vagues sont longues et te portent doucement, le vent arrière se cale dans tes voiles et c’est super !! Tu parles !!
Alors par contre c’est vrai que Stéphane s’est régalé à la voile, il a fait l’expérience d’un vent plus stable, qui change en intensité mais pas en direction et de ce point de vue là a vécu une bonne traversée ! Il a vécu un voyage beaucoup plus agréable que moi de toutes façons. Citation du capitaine : Je me suis senti libre et enfin au cœur de la relation avec les éléments et mon bateau. Pour moi c’était fabuleux de sentir Somewhere glisser sur l’eau le vent dans les voiles et de filer à 7 noeuds! Naviguer avec l’artimon c’était super. La rencontre avec les dauphins de l’océan, au large alors que je bricolais sur le pont à la cape m’a consacré, c’était comme un bapteme des hautes mers et un encouragement à continué. Cette traversée fut un des plus beaux moment de ma vie, après, bien sur, les bisous de Bidibule et minibule au petit matin »
Les avaries et changements de programme
Après avoir décidé de partir de Gibraltar alors qu’un petit coup de vent nous attendait au deusième jour, nous avons eu grâce à François les fichiers météos qui annonçaient d’abord qu’il faiblissait et puis au final un coup de vent bien plus fort au 4ième jour voir 5ième nous attendait ! Alors après toutes les avaries que je vais énumérer et de grandes hésitations à cause des autorités pointilleuses marocaines, une discussion avec un voilier qui nous dit que le port d’Essaouira n’est pas assez profond pour nous accueillir et Agadir est trop éloigné, nous avons décidé de nous arrêter au Maroc de toutes façons pour nous mettre à l’abri !
Cette traversée nous a vraiment donné du mal !! La grand voile s’est déchirée sur 20 centimètres et il a fallu la recoudre. Au troisième jour j’ai dû monter Stéphane au petit mât parce que la drisse de l’artimon s’est coincée dans l’éolienne ! Quelle galère, la petite en écharpe, avec un fort roulis Stéphane se balance au mât d’un côté et puis de l’autre (petit détail le petit mât n’a pas de marches) et nous glissons sur le pont d’un côté à l’autre !... Le jour suivant la cascade d’avarie, La courroie du pilote se rompt, le bateau fait un tour sur lui-même, l’antenne de la VHF se détache et menace d’aller à l’eau ! La grand voile se re-déchire sur plus d’un mètre et la traine se prends dans l’hélice du bateau, il faut plonger en pleine mer !! La houle est moins importante mais stéphane se balance quand même au bout du mât. Il réussit heureusement rapidement à revisser l’antenne, quel homme ! Ensuite il enfile la combinaison de plongée et plonge pour voir ce qui coince la traine, il revient à la surface dépité la traine est complètement emmellée autour de l’hélice ! Muni d’un cutter il plonge en prennant garde de pas recevoir le bateau qui lui retombe dessus à chaque retour de roulis, pendant que je surveille si aucun requins ne trainent dans les parages ! On en rit après car sur le coup on en mène pas large. Stéphane s’épuise, je m’inquiète, je manque de le noyer en retenant le bout qui l’assure et qui finis ensuite par s’enrouler aussi dans l’hélice, et puis après de longues minutes rythmées par les reprises d’air de Steph et les cris de Lily qui veut voir son papa, le capitaine tel Enzo dans Le Grand Bleu annonce que l’opération est réussie et remonte vite à bord sous les applaudissements de l’équipage !
Ouf !!
Le lendemain en route pour Essaouira sur laquelle le choix du capitaine s’est porté malgrè les hésitations, de toutes façons on n’aura pas le temps d’atteindre Agadir avant la tempête. Malheureusement à 5 miles du port dans une mer déchainée la courroie du pilote se rompt alors que l’autre est cassée ! Stéphane me demande de la recoudre, ce que je fais pour qu’il puisse affaler l’artimon alors que je ne peux absoluement pas barrer. Il y a de l’eau partout dans le bateat et tout bouge comme dans une machine à laver !! Et là horreue et damnation le moteur s’arrête tout simplement…timidement je lance un « steph c’est toi qui décélère ? »Malheureusement non, ça n’est pas lui !! La panique le moteur ne redémarre pas, je regarde maxi nous sommes exactement à 0,89 mile de la plage vers laquelle la houle nous pousse avec force. Je déclare que j’appelle le 16 pour du secour. Stephane s’y oppose car il veut reparer mais je me saisis de la radio pensant qu’il vaut mieux les appeler pour rien que d’attendre la fin de la réparation et constater que nous avons besoin d’eux. En pleurs j’appelle le 16, donne notre position, explique que Steph est en train de tenter quelque chose, à l’écoute le 16 nous rappelle régulièrement pour avoir des nouvelles, quand Stéphane réussit à refaire démarrer le moteur en branchant directement le réservoir sur le moteur sans filtre ça repart !! Je le guide d’en bas car il y a en effet des zones de 20 centimètres d’eau pour accéder au port, la capitainerie nous suit et nous guide. Stéphane me dit : Monte ça vaut le coup, et là Oh my God !! Je découvre un port pleins à craquer de chalutiers rouillés tous à l’abri de la tempête ! Nous n’avons qu’un passage étroit pour nous mettre à couple à la vedette qui serait venue précisément à notre secours. Il a y a un voilier et un catamaran dans le port, le reste n’est que chaluts !! Sur le pont nous accueille l’armée Marocaine et les affaires maritimes, ils sont 30 sur le pont à nous accueillir tout sourires ! Stéphane est appelé capitaine et deux médecins sont dépêchés pour vérifier la santé de Lily. Ils n’ont pas de thermomètres mais voient bien que Lily est en bonne santé et leur visite marque en tous cas l’hospitalité et la gentillesse de cet accueil généreux ! Nous aimons beaucoup les marocains !
Le monsieur que j’ai eu à la radio rit de moi qui ait eu si peur et qui « semblait une vieille dame » et tout le monde se tape dans le dos en se félicitant que tout soit bien qui finisse bien ! On nous dit que nous sommes les bienvenus et que nous pouvons rester ici tant que nous le souhaitons sans payer et que quand nous sommes remis de nos émotions les authorités nous attendent.
Les policiers nous reçoivent en souriant et jouant avec Lily qui découvrent les chats et les goèlans d’Essaouira, habitants en nombres de cette très belle cité. Le policier doit inscrire Stop après chaque mention, alors ça prends un peu de temps mais nous sommes ravis. Nous craignons les authorités pour les marchandises et les détails techniques pas aux normes que nous avons mais en fait de contrôle pointilleux le douanier en fin notre entretient nous lance « vous avez des armes ? », nous : « non… », lui : « rien à déclarer ?» Nous : « non ! », et à la mention « fouille » il inscrit « rien à déclarer »…Quel rigolade !!
Depuis nous profitons des délices de l’orient…à savoir les jus de mandarines à 5 dirhams, le hamman, les chats, les gens, la bouffes et la marchandise. La médina en face du port regorge de touristes mais nous nous frayons un chemin pour être en contact avec des autochtones authentiques ! Ainsi AbdelAziz nous troque 3 sacs de barettes à cheveu pour de nombreux objets en Tuya que nous vendrons sur les marchés de Noël au Canaries et nous prends 15 euros pour nous faire nos 10 kilos de linge sale, encore une épopée !! Nous achetons de l’huile d’olive excellente, et regardons pour acheter des produits à base d’huile d’argan pour les vendres. Les prix sont moindres qu’ici pour certaines choses mais les restos restent chers et l’huile d’argan aussi pour notre budget. Tanpis on ouvre la finale enveloppe de nos économies. On se souvient de rémi et Sophie qui nous disaient toujours qu’ils avaient regretté de n’avoir pas acheté en plus grande quantité tant ils avaient pu tout revendre. Nous achetons aussi des produits pour nous, 10 kilos de riz à 1,10 euros le kilos, des olives, des pâtes, du sucre, du sel etc …
Essaouira
Essaouira est une superbe cité entourée par l’eau, les remparts de la médina protègent du vent . il y a une partie de la médina très touristique mais le reste est très local avec des artisans, des marchands d’épices, un marché aux puces, aux légumes et viande, poissonerie et des épiciers partout. Le marché alimentaires vaut le détour avec ces beaux fruits et légumes et ces pauvres poulets attachés par les pattes qui attendent le vendeur par terre, et ceux dans des cages coincés par le surnombre. Mais les rues sont agréables, les silhouettes pointus des marocains en tenue traditionelles et les chats qui se prélassent dans tous les coins. Les marocains adorent les chats et en règle générale sont généreux avec les hommes qui mendient et les animaux. Rien ne se perd et les goélans et les chats en profitent.
Dans le port de pêche où les pêcheurs s’activent en attendant de pouvoir prendre la mer, les filets sont recousus, les barquent peintes et on discute autour de thés à la menthe. Tout le monde nous salue et beaucoup s’approche pour embrasser Lily. Nous socialisons avec une famille sur le catamaran aussi arrêté par la tempête, à l’abri parmi les pêcheurs. La valse des chalut et autres barques amarrées tous à couple les uns aux autres nous rappellent comme on est bien à l’abri et on se repose de cette traversée fatiguante et éprouvante .
Le Hammam
Je cherche un hammam pour me laver car nous voulons économiser l’eau du bateau et il fait franchement froid pour la douche froide. Je vais d’abord aux bains douches où Lily et moi sommes prises en charges par toutes les femmes qui y sont. Elles me donnent 3 seau et un récipient pour se mouiller. Elles me les remplissent et mettent Lily dedans. Elles me font de la place entre elles pour que je m’installe. Avec leurs formes botériennes c’est un tableau inoubliable, Lily au pays des tétés… Quand la mama qui s’occupe du hammam voit que nous avons finis, elle attrape la Lily l’enmaillote dans sa serviette et pendant que je m’habille tranquilement, la sèche, et l’habille en m’interrogeant du regard à chaque habit. Elles ne parlent pas français les mamas du hammam. Alors lily se retrouve devant une paire de doudounes incroyable et de ses petites mains elle les attrappe avec des étoiles dans les yeux ! Dedans les femmes riait de voir Lily prendre mon sein quand il se baladait devant son nez, elles rient de bon cœur de la voir palper les seins de la mamas. Quand Lily est prête la mama la mets sur les genoux d’une très veille édentées qui sourient du peu de dents qui lui reste en pincant les joues toutes rouges de ma Lily bien réchauffée en polaire dans le hammam ! Le tout pour 10 dirham ! C’était super ! Je suis allée aussi au hammam Pabs où Otello a été tourné, celui là est beaucoup plus beau et des touristes y vont aussi mais les femmes sont toujours aussi gentilles et entoure toutes Lily qui fait des ravages !
Lily continue a construire son immunité ici où elle reçoit des dizaines de bisous par jour ! Elle se fait offrir en moyenne trois mandarine par jour par le monsieur des jus et des étales de fruits et légumes. On lui offre des mosaïques, des bonbons, du pain de l’eau de rose aujourd’hui !
Lily aime beaucoup le Maroc !
Aujourd’hui elle a dit un nouveau mot, ce matin au réveil quand elle m’a vu sur les toilettes : caca !
On pense qu’elle va bientôt les enchainer, les mots.
Hier nous avons fêter l’anniversaire de Stéphane, 37 ans ça commence à faire ! Après un petit déjeuner avec café fraichement moulu de la veille œufs brouillé et pain grillé nous nous sommes baladés et avons fait des emplettes, on a cherché désespéremment un hammam où on nous avait dit que nous pouvions aller en famille et nous avons finis séparemment. Il s’est payé un gommage et un massage relaxant et le soir un bon resto Chez Sam au port où ça n’est pas traditionel mais avec un passé et une atmosphère chaleureuse et chic. Jimmy hendrix et Henri Salvador y sont quand même passé ! Lily a dormis tout le repas ce qui nous a permis un peu de romance.
Voilà audjourd’hui Stephane est sur le pied de guerre pour faire de l’essence, qu’il faut mettre en bidon et faire des aller et retour à la pompe. Il a aussi trouvé un nouveau filtre après moulte discussions avec les pêcheurs. Il s’occupe de trouver chez le club de voile (Essaouira n’a pas de magasins pour plaisanciers mais est fameuse pour les surfeurs et Véliplanchistes) une machine pour recoudre notre voile. Après avoir passé un certain temps à changer les boulons et autres écrous au safran, nous serons prêt à repartir, le vent devrait baisser demain. Nous ferons les formalités de départ et hop ! Ici rien n’est rapide ou facile. Tout le monde demande une petite pièce pour la sécurité du bateau pour t’avoir donné une info, t’amméner quelque part alors Stephane tient bon et ne se laisse pas attendrir… Il faut être juste mais pas se faire avoir ! Nous ne sommes pas des touristes !!!
Nous aurons apprécié notre escale à essaouira mais comme de partout nous sommes heureux de reprendre la route et impatients de voir la prochaine étape, arriver enfin aux canaries où nous attendent quelques copains.
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Après avoir décidé de partir de Gibraltar alors qu’un petit coup de vent nous attendait au deusième jour, nous avons eu grâce à François les fichiers météos qui annonçaient d’abord qu’il faiblissait et puis au final un coup de vent bien plus fort au 4ième jour voir 5ième nous attendait ! Alors après toutes les avaries que je vais énumérer et de grandes hésitations à cause des autorités pointilleuses marocaines, une discussion avec un voilier qui nous dit que le port d’Essaouira n’est pas assez profond pour nous accueillir et Agadir est trop éloigné, nous avons décidé de nous arrêter au Maroc de toutes façons pour nous mettre à l’abri !
Cette traversée nous a vraiment donné du mal !! La grand voile s’est déchirée sur 20 centimètres et il a fallu la recoudre. Au troisième jour j’ai dû monter Stéphane au petit mât parce que la drisse de l’artimon s’est coincée dans l’éolienne ! Quelle galère, la petite en écharpe, avec un fort roulis Stéphane se balance au mât d’un côté et puis de l’autre (petit détail le petit mât n’a pas de marches) et nous glissons sur le pont d’un côté à l’autre !... Le jour suivant la cascade d’avarie, La courroie du pilote se rompt, le bateau fait un tour sur lui-même, l’antenne de la VHF se détache et menace d’aller à l’eau ! La grand voile se re-déchire sur plus d’un mètre et la traine se prends dans l’hélice du bateau, il faut plonger en pleine mer !! La houle est moins importante mais stéphane se balance quand même au bout du mât. Il réussit heureusement rapidement à revisser l’antenne, quel homme ! Ensuite il enfile la combinaison de plongée et plonge pour voir ce qui coince la traine, il revient à la surface dépité la traine est complètement emmellée autour de l’hélice ! Muni d’un cutter il plonge en prennant garde de pas recevoir le bateau qui lui retombe dessus à chaque retour de roulis, pendant que je surveille si aucun requins ne trainent dans les parages ! On en rit après car sur le coup on en mène pas large. Stéphane s’épuise, je m’inquiète, je manque de le noyer en retenant le bout qui l’assure et qui finis ensuite par s’enrouler aussi dans l’hélice, et puis après de longues minutes rythmées par les reprises d’air de Steph et les cris de Lily qui veut voir son papa, le capitaine tel Enzo dans Le Grand Bleu annonce que l’opération est réussie et remonte vite à bord sous les applaudissements de l’équipage !
Ouf !!
Le lendemain en route pour Essaouira sur laquelle le choix du capitaine s’est porté malgrè les hésitations, de toutes façons on n’aura pas le temps d’atteindre Agadir avant la tempête. Malheureusement à 5 miles du port dans une mer déchainée la courroie du pilote se rompt alors que l’autre est cassée ! Stéphane me demande de la recoudre, ce que je fais pour qu’il puisse affaler l’artimon alors que je ne peux absoluement pas barrer. Il y a de l’eau partout dans le bateat et tout bouge comme dans une machine à laver !! Et là horreue et damnation le moteur s’arrête tout simplement…timidement je lance un « steph c’est toi qui décélère ? »Malheureusement non, ça n’est pas lui !! La panique le moteur ne redémarre pas, je regarde maxi nous sommes exactement à 0,89 mile de la plage vers laquelle la houle nous pousse avec force. Je déclare que j’appelle le 16 pour du secour. Stephane s’y oppose car il veut reparer mais je me saisis de la radio pensant qu’il vaut mieux les appeler pour rien que d’attendre la fin de la réparation et constater que nous avons besoin d’eux. En pleurs j’appelle le 16, donne notre position, explique que Steph est en train de tenter quelque chose, à l’écoute le 16 nous rappelle régulièrement pour avoir des nouvelles, quand Stéphane réussit à refaire démarrer le moteur en branchant directement le réservoir sur le moteur sans filtre ça repart !! Je le guide d’en bas car il y a en effet des zones de 20 centimètres d’eau pour accéder au port, la capitainerie nous suit et nous guide. Stéphane me dit : Monte ça vaut le coup, et là Oh my God !! Je découvre un port pleins à craquer de chalutiers rouillés tous à l’abri de la tempête ! Nous n’avons qu’un passage étroit pour nous mettre à couple à la vedette qui serait venue précisément à notre secours. Il a y a un voilier et un catamaran dans le port, le reste n’est que chaluts !! Sur le pont nous accueille l’armée Marocaine et les affaires maritimes, ils sont 30 sur le pont à nous accueillir tout sourires ! Stéphane est appelé capitaine et deux médecins sont dépêchés pour vérifier la santé de Lily. Ils n’ont pas de thermomètres mais voient bien que Lily est en bonne santé et leur visite marque en tous cas l’hospitalité et la gentillesse de cet accueil généreux ! Nous aimons beaucoup les marocains !
Le monsieur que j’ai eu à la radio rit de moi qui ait eu si peur et qui « semblait une vieille dame » et tout le monde se tape dans le dos en se félicitant que tout soit bien qui finisse bien ! On nous dit que nous sommes les bienvenus et que nous pouvons rester ici tant que nous le souhaitons sans payer et que quand nous sommes remis de nos émotions les authorités nous attendent.
Les policiers nous reçoivent en souriant et jouant avec Lily qui découvrent les chats et les goèlans d’Essaouira, habitants en nombres de cette très belle cité. Le policier doit inscrire Stop après chaque mention, alors ça prends un peu de temps mais nous sommes ravis. Nous craignons les authorités pour les marchandises et les détails techniques pas aux normes que nous avons mais en fait de contrôle pointilleux le douanier en fin notre entretient nous lance « vous avez des armes ? », nous : « non… », lui : « rien à déclarer ?» Nous : « non ! », et à la mention « fouille » il inscrit « rien à déclarer »…Quel rigolade !!
Depuis nous profitons des délices de l’orient…à savoir les jus de mandarines à 5 dirhams, le hamman, les chats, les gens, la bouffes et la marchandise. La médina en face du port regorge de touristes mais nous nous frayons un chemin pour être en contact avec des autochtones authentiques ! Ainsi AbdelAziz nous troque 3 sacs de barettes à cheveu pour de nombreux objets en Tuya que nous vendrons sur les marchés de Noël au Canaries et nous prends 15 euros pour nous faire nos 10 kilos de linge sale, encore une épopée !! Nous achetons de l’huile d’olive excellente, et regardons pour acheter des produits à base d’huile d’argan pour les vendres. Les prix sont moindres qu’ici pour certaines choses mais les restos restent chers et l’huile d’argan aussi pour notre budget. Tanpis on ouvre la finale enveloppe de nos économies. On se souvient de rémi et Sophie qui nous disaient toujours qu’ils avaient regretté de n’avoir pas acheté en plus grande quantité tant ils avaient pu tout revendre. Nous achetons aussi des produits pour nous, 10 kilos de riz à 1,10 euros le kilos, des olives, des pâtes, du sucre, du sel etc …
Essaouira
Essaouira est une superbe cité entourée par l’eau, les remparts de la médina protègent du vent . il y a une partie de la médina très touristique mais le reste est très local avec des artisans, des marchands d’épices, un marché aux puces, aux légumes et viande, poissonerie et des épiciers partout. Le marché alimentaires vaut le détour avec ces beaux fruits et légumes et ces pauvres poulets attachés par les pattes qui attendent le vendeur par terre, et ceux dans des cages coincés par le surnombre. Mais les rues sont agréables, les silhouettes pointus des marocains en tenue traditionelles et les chats qui se prélassent dans tous les coins. Les marocains adorent les chats et en règle générale sont généreux avec les hommes qui mendient et les animaux. Rien ne se perd et les goélans et les chats en profitent.
Dans le port de pêche où les pêcheurs s’activent en attendant de pouvoir prendre la mer, les filets sont recousus, les barquent peintes et on discute autour de thés à la menthe. Tout le monde nous salue et beaucoup s’approche pour embrasser Lily. Nous socialisons avec une famille sur le catamaran aussi arrêté par la tempête, à l’abri parmi les pêcheurs. La valse des chalut et autres barques amarrées tous à couple les uns aux autres nous rappellent comme on est bien à l’abri et on se repose de cette traversée fatiguante et éprouvante .
Le Hammam
Je cherche un hammam pour me laver car nous voulons économiser l’eau du bateau et il fait franchement froid pour la douche froide. Je vais d’abord aux bains douches où Lily et moi sommes prises en charges par toutes les femmes qui y sont. Elles me donnent 3 seau et un récipient pour se mouiller. Elles me les remplissent et mettent Lily dedans. Elles me font de la place entre elles pour que je m’installe. Avec leurs formes botériennes c’est un tableau inoubliable, Lily au pays des tétés… Quand la mama qui s’occupe du hammam voit que nous avons finis, elle attrape la Lily l’enmaillote dans sa serviette et pendant que je m’habille tranquilement, la sèche, et l’habille en m’interrogeant du regard à chaque habit. Elles ne parlent pas français les mamas du hammam. Alors lily se retrouve devant une paire de doudounes incroyable et de ses petites mains elle les attrappe avec des étoiles dans les yeux ! Dedans les femmes riait de voir Lily prendre mon sein quand il se baladait devant son nez, elles rient de bon cœur de la voir palper les seins de la mamas. Quand Lily est prête la mama la mets sur les genoux d’une très veille édentées qui sourient du peu de dents qui lui reste en pincant les joues toutes rouges de ma Lily bien réchauffée en polaire dans le hammam ! Le tout pour 10 dirham ! C’était super ! Je suis allée aussi au hammam Pabs où Otello a été tourné, celui là est beaucoup plus beau et des touristes y vont aussi mais les femmes sont toujours aussi gentilles et entoure toutes Lily qui fait des ravages !
Lily continue a construire son immunité ici où elle reçoit des dizaines de bisous par jour ! Elle se fait offrir en moyenne trois mandarine par jour par le monsieur des jus et des étales de fruits et légumes. On lui offre des mosaïques, des bonbons, du pain de l’eau de rose aujourd’hui !
Lily aime beaucoup le Maroc !
Aujourd’hui elle a dit un nouveau mot, ce matin au réveil quand elle m’a vu sur les toilettes : caca !
On pense qu’elle va bientôt les enchainer, les mots.
Hier nous avons fêter l’anniversaire de Stéphane, 37 ans ça commence à faire ! Après un petit déjeuner avec café fraichement moulu de la veille œufs brouillé et pain grillé nous nous sommes baladés et avons fait des emplettes, on a cherché désespéremment un hammam où on nous avait dit que nous pouvions aller en famille et nous avons finis séparemment. Il s’est payé un gommage et un massage relaxant et le soir un bon resto Chez Sam au port où ça n’est pas traditionel mais avec un passé et une atmosphère chaleureuse et chic. Jimmy hendrix et Henri Salvador y sont quand même passé ! Lily a dormis tout le repas ce qui nous a permis un peu de romance.
Voilà audjourd’hui Stephane est sur le pied de guerre pour faire de l’essence, qu’il faut mettre en bidon et faire des aller et retour à la pompe. Il a aussi trouvé un nouveau filtre après moulte discussions avec les pêcheurs. Il s’occupe de trouver chez le club de voile (Essaouira n’a pas de magasins pour plaisanciers mais est fameuse pour les surfeurs et Véliplanchistes) une machine pour recoudre notre voile. Après avoir passé un certain temps à changer les boulons et autres écrous au safran, nous serons prêt à repartir, le vent devrait baisser demain. Nous ferons les formalités de départ et hop ! Ici rien n’est rapide ou facile. Tout le monde demande une petite pièce pour la sécurité du bateau pour t’avoir donné une info, t’amméner quelque part alors Stephane tient bon et ne se laisse pas attendrir… Il faut être juste mais pas se faire avoir ! Nous ne sommes pas des touristes !!!
Nous aurons apprécié notre escale à essaouira mais comme de partout nous sommes heureux de reprendre la route et impatients de voir la prochaine étape, arriver enfin aux canaries où nous attendent quelques copains.
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Les Canaries
Ca y est nous sommes arrivés enfin !! Nous avons mis 2 jours pour aller d’Essaouira à la Graciosa. Le vent n’était pas vraiment avec nous mais nous avons tourné un peu au moteur et un peu à la voile à petite allure. Cette traversée fut bien plus agréable et nous étions contents de retrouver le soleil . Je n’étais pas malade et j’ai même pu nettoyer le pont qui était dégueulasse après notre séjour au Maroc ! Finalement nous sommes partis avec des voiles réparées que Stéphane a fait faire par un marocain en restant avec lui dans sa petite échoppe, bon travail pour 40 euros, nous avions de nouveau une grand-voile ! Nous avons acheté de la marchandise grâce au sous que Maman a mis sur mon compte, qui nous a permis d’acheter 15 fioles d’huile d’argan bio pour les revendre ici. Merci Mamie mitraillette !b Avec l’échange que nous avons fait avec Abdel Aziz, trucs à cheveux contre artisanat en bois, nous avons de quoi faire un beau stand de Noel. Nous avons aussi acheté de l’huile d’olive exceptionnelle à bon prix et du savon noir pour essayer de le vendre en institut. J’ai fait le plein de bon légumes et fruits pour 20 euros comme jamais !! Nous étions donc contents de partir !
La graciosa
C’est la première petite ile des Canaries, nous sommes au petit port de la Sociedad. Ici nous reprenons contact avec les voyageurs et nous socialisons avec des gens vraiment sympas. Nous nettoyons le bateau et réparons les trucs cassés, comme d’hab j’ai envie de dire. Ca fait 10 jours que nous sommes ici et nous avons un bateau flambant neuf avec un espace intérieur optimisé et net, c’est vraiment génial. L’ile est très belle, ses coulées de lave donnent aux plages des reliefs magnifiques avec des petites piscines d’eau plus chaude car stagnante entre les marées. Nous avons fait quelques balades, nous allons nous baigner dès que le vent nous le permet c’est super.
Lily fait beaucoup de progrès en ce moment, elle parle de plus en plus et a une 5ième dent qui pousse en bas. Elle dit caca, coucou et plein d’autres mots moins bien clairement, c’est trop drôle !
Elle mange toute seule assise et n’en renverse pas trop partout. Faut dire qu’elle s’entraine tous les jours à la plage avec sa pelle et son seau.
J’ai travaillé un peu, deux shiatsus, ce qui a permis de payer le port. C’est 7 euros la nuit, sans électricité mais Eole est avec nous ! Donc nous ne manquons pas d’énergie !
Nous prenons les douches froides à la plage où il y a des sanitaires et même Lily ne rechigne pas à cette ablution dynamisante ! Faut dire que depuis le hammam elle adore se laver et se savonne les cheveux et le corps ardemment. Elle s’arrose aussi copieusement dans l’évier quand elle prend le bain. Elle fait les gestes de la toilette avec un gant ou autre, bref elle s’autonomise pour de nombreux gestes de la vie quotidienne, c’est un plaisir de l’observer.
Nous allons partir bientôt pour un mouillage une nuit ou deux histoire de voir l’autre côté de l’Ile mais nous ne resterons pas à la Graciosa trop longtemps car elle est très exposée au vent et nous allons chercher les températures plus clémentes ailleurs. En plus nous voulons voir ce que nous pouvons faire pour gagner des sous alors nous nous dirigerons dans quelques jours vers Arrecife à lanzarote, l’ile adjacente.
J’ai trouvé le problème avec Weebly donc les nouvelles devraient être plus régulières maintenant.
Nous comptons rentrer en France en janvier et pas à Noel pour s’installer ici et avoir des bons prix hors Noel avec les avions. Rien n’est décidé mais nous vous tiendrons au courant.
Nous comptons revenir à la Graciosa pour laisser le bateau car le port est pas cher et Stéphane veut sortir le bateau pour travailler sur la quille, on nous demande que 150 euros ce qui est vraiment pas cher. Pour l’heure je suis heureuse de pouvoir vous tenir tous au courant. Merci de vos emails et de votre assiduité, nous pensons bien à tout le monde et nous allons bientôt prendre le temps de faire des emails particuliers pour garder un contact de qualité avec vous.
Gros bisous à tous et à bientôt !
Ca y est nous sommes arrivés enfin !! Nous avons mis 2 jours pour aller d’Essaouira à la Graciosa. Le vent n’était pas vraiment avec nous mais nous avons tourné un peu au moteur et un peu à la voile à petite allure. Cette traversée fut bien plus agréable et nous étions contents de retrouver le soleil . Je n’étais pas malade et j’ai même pu nettoyer le pont qui était dégueulasse après notre séjour au Maroc ! Finalement nous sommes partis avec des voiles réparées que Stéphane a fait faire par un marocain en restant avec lui dans sa petite échoppe, bon travail pour 40 euros, nous avions de nouveau une grand-voile ! Nous avons acheté de la marchandise grâce au sous que Maman a mis sur mon compte, qui nous a permis d’acheter 15 fioles d’huile d’argan bio pour les revendre ici. Merci Mamie mitraillette !b Avec l’échange que nous avons fait avec Abdel Aziz, trucs à cheveux contre artisanat en bois, nous avons de quoi faire un beau stand de Noel. Nous avons aussi acheté de l’huile d’olive exceptionnelle à bon prix et du savon noir pour essayer de le vendre en institut. J’ai fait le plein de bon légumes et fruits pour 20 euros comme jamais !! Nous étions donc contents de partir !
La graciosa
C’est la première petite ile des Canaries, nous sommes au petit port de la Sociedad. Ici nous reprenons contact avec les voyageurs et nous socialisons avec des gens vraiment sympas. Nous nettoyons le bateau et réparons les trucs cassés, comme d’hab j’ai envie de dire. Ca fait 10 jours que nous sommes ici et nous avons un bateau flambant neuf avec un espace intérieur optimisé et net, c’est vraiment génial. L’ile est très belle, ses coulées de lave donnent aux plages des reliefs magnifiques avec des petites piscines d’eau plus chaude car stagnante entre les marées. Nous avons fait quelques balades, nous allons nous baigner dès que le vent nous le permet c’est super.
Lily fait beaucoup de progrès en ce moment, elle parle de plus en plus et a une 5ième dent qui pousse en bas. Elle dit caca, coucou et plein d’autres mots moins bien clairement, c’est trop drôle !
Elle mange toute seule assise et n’en renverse pas trop partout. Faut dire qu’elle s’entraine tous les jours à la plage avec sa pelle et son seau.
J’ai travaillé un peu, deux shiatsus, ce qui a permis de payer le port. C’est 7 euros la nuit, sans électricité mais Eole est avec nous ! Donc nous ne manquons pas d’énergie !
Nous prenons les douches froides à la plage où il y a des sanitaires et même Lily ne rechigne pas à cette ablution dynamisante ! Faut dire que depuis le hammam elle adore se laver et se savonne les cheveux et le corps ardemment. Elle s’arrose aussi copieusement dans l’évier quand elle prend le bain. Elle fait les gestes de la toilette avec un gant ou autre, bref elle s’autonomise pour de nombreux gestes de la vie quotidienne, c’est un plaisir de l’observer.
Nous allons partir bientôt pour un mouillage une nuit ou deux histoire de voir l’autre côté de l’Ile mais nous ne resterons pas à la Graciosa trop longtemps car elle est très exposée au vent et nous allons chercher les températures plus clémentes ailleurs. En plus nous voulons voir ce que nous pouvons faire pour gagner des sous alors nous nous dirigerons dans quelques jours vers Arrecife à lanzarote, l’ile adjacente.
J’ai trouvé le problème avec Weebly donc les nouvelles devraient être plus régulières maintenant.
Nous comptons rentrer en France en janvier et pas à Noel pour s’installer ici et avoir des bons prix hors Noel avec les avions. Rien n’est décidé mais nous vous tiendrons au courant.
Nous comptons revenir à la Graciosa pour laisser le bateau car le port est pas cher et Stéphane veut sortir le bateau pour travailler sur la quille, on nous demande que 150 euros ce qui est vraiment pas cher. Pour l’heure je suis heureuse de pouvoir vous tenir tous au courant. Merci de vos emails et de votre assiduité, nous pensons bien à tout le monde et nous allons bientôt prendre le temps de faire des emails particuliers pour garder un contact de qualité avec vous.
Gros bisous à tous et à bientôt !
La Graciosite
Depuis notre arrivée nous avons contracté ce qu’on appelle ici la Graciosite ! C’est sûr la vie est douce ici, à part le vent qui nous gène parfois et rends les températures plus fraîches, il est facile de prendre un rythme sympa qui consiste à aller au village pour quelques courses le matin, bosser un peu sur le bateau et aller à la plage l’après midi ! Les plages de laves sont magnifiques et la faune sous marine très riche. Le port n’est pas cher, la communauté des voyageurs est principalement française avec quelques anglais, hollandais ou allemands. Si bien que les apéros y vont bon train et les échanges de conseils techniques fusent ! La tradition pour nous veut que nous prenions notre douche en plein air dans les sanitaires près de la plage, où avec un certain courage et plein d’entrain nous nous lavons à l’eau froide après la promenade quotidienne. Même Lily y va en courant et se régale des cris de courage que nous poussons sous cette fontaine de jouvence ! Et puis un petit bonjour à Paco, un magnifique Perroquet Ara clôt notre petit tour. Nous avions décidé de partir déjà vers Lanzarote pour tester notre capacité à faire des sous car la caisse de bord fait la gueule, mais quand nous avons été prêts, un coup de vent nord est à rafales de plus de 80 km/h nous en a dissuadé. Et puis notre retour en France, car oui lecteurs assidus je suis en mesure de vous annoncer une date de retour (bref mais certain) au 6 décembre, nous a contraint à rester à la Graciosa de peur de rester bloqués à Lanzarote et manquer notre vol à bon prix !
Stéphane est parti ce matin à Lanzarote pour nous mettre en règle avec les passeports car nous venons du Maroc et que El Capitano n’est point assermenté pour tamponner nos papiers pour être en règle sur les terres bien qu’insulaires des Canaries.
Il n’y a pas beaucoup de mouvement ici, il semble que tous les bateaux ne soient pas au courant de ce petit coin de paradis et les places bien que peu chères sont limitées comme nous ne sommes pas les seuls à avoir contracté la Graciosite ! C’est ainsi que Bibi et Didier, Gérald et Danielle, Gilles et Sabine et leurs enfants, squattent comme nous les pontons du port de la Sociedad. Il y a aussi une famille de Danois et de Carcassonais avec des enfants qui égayent de leur présence notre ponton ! Les enfants sont plus grands sauf Marie-Lou 4 ans, mais cela permet à Lily de jouer un peu avec des jeunes de son âge !
Voilà la vie ici et quelques photos pour attester de nos bons moments.
Nous sommes très impatients de vous revoir bientôt et vous informe que vous pouvez m’appeler sur mon portable au 06 22 07 61 04
Gros bisous à tous !
Depuis notre arrivée nous avons contracté ce qu’on appelle ici la Graciosite ! C’est sûr la vie est douce ici, à part le vent qui nous gène parfois et rends les températures plus fraîches, il est facile de prendre un rythme sympa qui consiste à aller au village pour quelques courses le matin, bosser un peu sur le bateau et aller à la plage l’après midi ! Les plages de laves sont magnifiques et la faune sous marine très riche. Le port n’est pas cher, la communauté des voyageurs est principalement française avec quelques anglais, hollandais ou allemands. Si bien que les apéros y vont bon train et les échanges de conseils techniques fusent ! La tradition pour nous veut que nous prenions notre douche en plein air dans les sanitaires près de la plage, où avec un certain courage et plein d’entrain nous nous lavons à l’eau froide après la promenade quotidienne. Même Lily y va en courant et se régale des cris de courage que nous poussons sous cette fontaine de jouvence ! Et puis un petit bonjour à Paco, un magnifique Perroquet Ara clôt notre petit tour. Nous avions décidé de partir déjà vers Lanzarote pour tester notre capacité à faire des sous car la caisse de bord fait la gueule, mais quand nous avons été prêts, un coup de vent nord est à rafales de plus de 80 km/h nous en a dissuadé. Et puis notre retour en France, car oui lecteurs assidus je suis en mesure de vous annoncer une date de retour (bref mais certain) au 6 décembre, nous a contraint à rester à la Graciosa de peur de rester bloqués à Lanzarote et manquer notre vol à bon prix !
Stéphane est parti ce matin à Lanzarote pour nous mettre en règle avec les passeports car nous venons du Maroc et que El Capitano n’est point assermenté pour tamponner nos papiers pour être en règle sur les terres bien qu’insulaires des Canaries.
Il n’y a pas beaucoup de mouvement ici, il semble que tous les bateaux ne soient pas au courant de ce petit coin de paradis et les places bien que peu chères sont limitées comme nous ne sommes pas les seuls à avoir contracté la Graciosite ! C’est ainsi que Bibi et Didier, Gérald et Danielle, Gilles et Sabine et leurs enfants, squattent comme nous les pontons du port de la Sociedad. Il y a aussi une famille de Danois et de Carcassonais avec des enfants qui égayent de leur présence notre ponton ! Les enfants sont plus grands sauf Marie-Lou 4 ans, mais cela permet à Lily de jouer un peu avec des jeunes de son âge !
Voilà la vie ici et quelques photos pour attester de nos bons moments.
Nous sommes très impatients de vous revoir bientôt et vous informe que vous pouvez m’appeler sur mon portable au 06 22 07 61 04
Gros bisous à tous !
Décembre en France
Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";}
Grâce au soutien des parents qui sont venus nous chercher à Perpignan à la fin d’un long long trajet depuis les Canaries, grâce au prêt d’affaires des copines Dorothée et Géraldine et ma maman aussi qui m’a prêté des habits nous avons pu atterrir en France dans un climat bien plus froid que prévu !!
Notre mois en France fut constrasté, d’une part le plaisir de revoir la famille et les amis et de l’autre le travail de russe au congo pour vider, vendre nos affaires et nettoyer l’appart. Notre modeste confort, (toute de même je ne vais pas vous la faire à la Boris Vian mais nous avions du matos !!) a été vendu en tout et pour tout pour la ridicule somme de 240 euros !! Il ne nous faut pas y penser sérieusement et lâcher prise parce que la vraie vie nous attends sinon…
Les papiers, les changements d’adresse les résiliations, bref tout le package « vie à terre » a été soldé en 3 semaines ! Et non sans la douleur de l’arrachement de notre ancienne vie, un morceau de notre histoire des fois pas très gaie et avec des moments de bonheurs inoubliables, la vie quoi !.... Heureusement le soutien de Philippe et Edith autour de petites et grandes bouffes nous ont permis de reprendre de l’énergie, c’est la thérapie du rire et du cœur !
Ensuite le périple sur les routes enneigées de France nous a tendu les bras. Après les longues heures de navigation nous avons goûté pour les dernières fois aux joies des voyages en voiture à la Stef Mez’. C’est plus stable mais pour que tout rentre il faut se serrer !! La première étape chez Mémé fut délicieuse, et pas seulement pour la bonne oie que nous a préparé Michelle, mais pour l’accueil chaleureux que nous avons eu alors que nous avions réellement besoin de détente ! Lily a été gâtée comme une reine et s’est régalée avec sa cousine Lauriane et tous les animaux ! Malheureusement la Mémé était à l’hôpital à cause d’un foutu fémur cassé qui l’a retenue pendant Noël et Jour de l’an, la pauvre elle y est encore ! Au lieu de trois jours ensemble nous nous sommes vu que quelques heures ! Et déjà il était l’heure de monter plus haut vers les routes encore plus enneigée des Vosges où la famille Maison nous attendait !
Ah notre petit Noël tous les trois a été réparé par le Noël d’Anne-Marie, musique de Noël, sapin, cadeaux tout y était !! Lily ne savait pas où donner de la tête ! Et puis les retrouvailles avec les cousins et la famille Patrice ont été ponctuées de partie de cache cache, les premières de Lily et bastons entre bébé (comme dirait Nais) entre Candice et Lily pour la belle au bois dormant qui chante des chansons… Là aussi nous avons été accueillis comme des rois avec chaleur et victuailles !! Malgré les derniers préparatifs et papiers à régler nous avons essayé de profiter au mieux de la présence de chacun et de ce moment en famille. La neige et le froid ne nous a pas permis de rester bien dehors mais les belles maisons des Maisons et Patrices nous on permis d’admirer la neige en restant au chaud !
Et voilà, après un petit voyage pour Franckfort dans la fidèle chignole de François nous prenions l’avion pour Lanzarote le vendredi 09 Janvier pour arriver à la Graciosa le Dimanche!
Grâce au soutien des parents qui sont venus nous chercher à Perpignan à la fin d’un long long trajet depuis les Canaries, grâce au prêt d’affaires des copines Dorothée et Géraldine et ma maman aussi qui m’a prêté des habits nous avons pu atterrir en France dans un climat bien plus froid que prévu !!
Notre mois en France fut constrasté, d’une part le plaisir de revoir la famille et les amis et de l’autre le travail de russe au congo pour vider, vendre nos affaires et nettoyer l’appart. Notre modeste confort, (toute de même je ne vais pas vous la faire à la Boris Vian mais nous avions du matos !!) a été vendu en tout et pour tout pour la ridicule somme de 240 euros !! Il ne nous faut pas y penser sérieusement et lâcher prise parce que la vraie vie nous attends sinon…
Les papiers, les changements d’adresse les résiliations, bref tout le package « vie à terre » a été soldé en 3 semaines ! Et non sans la douleur de l’arrachement de notre ancienne vie, un morceau de notre histoire des fois pas très gaie et avec des moments de bonheurs inoubliables, la vie quoi !.... Heureusement le soutien de Philippe et Edith autour de petites et grandes bouffes nous ont permis de reprendre de l’énergie, c’est la thérapie du rire et du cœur !
Ensuite le périple sur les routes enneigées de France nous a tendu les bras. Après les longues heures de navigation nous avons goûté pour les dernières fois aux joies des voyages en voiture à la Stef Mez’. C’est plus stable mais pour que tout rentre il faut se serrer !! La première étape chez Mémé fut délicieuse, et pas seulement pour la bonne oie que nous a préparé Michelle, mais pour l’accueil chaleureux que nous avons eu alors que nous avions réellement besoin de détente ! Lily a été gâtée comme une reine et s’est régalée avec sa cousine Lauriane et tous les animaux ! Malheureusement la Mémé était à l’hôpital à cause d’un foutu fémur cassé qui l’a retenue pendant Noël et Jour de l’an, la pauvre elle y est encore ! Au lieu de trois jours ensemble nous nous sommes vu que quelques heures ! Et déjà il était l’heure de monter plus haut vers les routes encore plus enneigée des Vosges où la famille Maison nous attendait !
Ah notre petit Noël tous les trois a été réparé par le Noël d’Anne-Marie, musique de Noël, sapin, cadeaux tout y était !! Lily ne savait pas où donner de la tête ! Et puis les retrouvailles avec les cousins et la famille Patrice ont été ponctuées de partie de cache cache, les premières de Lily et bastons entre bébé (comme dirait Nais) entre Candice et Lily pour la belle au bois dormant qui chante des chansons… Là aussi nous avons été accueillis comme des rois avec chaleur et victuailles !! Malgré les derniers préparatifs et papiers à régler nous avons essayé de profiter au mieux de la présence de chacun et de ce moment en famille. La neige et le froid ne nous a pas permis de rester bien dehors mais les belles maisons des Maisons et Patrices nous on permis d’admirer la neige en restant au chaud !
Et voilà, après un petit voyage pour Franckfort dans la fidèle chignole de François nous prenions l’avion pour Lanzarote le vendredi 09 Janvier pour arriver à la Graciosa le Dimanche!
Janvier à la Graciosa
Février à Tenerife
Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} Après un séjour difficile et froid en France nous sommes rentrés à la Graciosa ! Le temps était bien plus clément en terme de vent et nous avons retrouvé des copains et connus de nouveau. Notamment Yaïza Mart et leur deux enfants Anna 1 an et Quim 2 ans et demi avec qui Lily s’est régalée ! On est allés à la pêche à la vielle avec des crabes, ramassés sur la plage à marée basse avec Marty, c’était super. On a aussi profiter du savoir de Marty et Yaiza qui sont prof de voile pour faire une petite après midi de navigation, c’était chouette. Malheureusement le portefeuille se vidant il a fallu quitté ce havre de paix pour la grande ville et faire des sous ! Alors le 28 Janvier nous avons repris la mer ! Quel voyage ! Se ré-ammariner a été un peu dur. Lily et moi étions malades et même si la mer était calme le roulis est vraiment inconfortable. Après un démarrage difficile avec la drisse balancine qui s’est prise encore !! dans l’éolienne et que Stéphane a du décrocher en pleine nuit en haut du mat, plus des difficultés à la voile nous nous sommes quand même rendu à bon port à Tenerife, à Santa Cruz à 2h du mat. On a pas voulu rester en mer car la météo annoncait un coup de sud dont on voulait se protéger alors on a déroger à la règle de ne jamais arrivé de nuit. Tout s’est bien passé et après les dégats dans la ville, les innondations et les toits écroulés on était bien content d’être bien ammarrés au pot. Santa Cruz de tenerife c’est la capitale et le Carnaval qui débute le 12 y est aussi important qu’à Rio. C’est une belle ville. La végétation y est complètement différente que les buissons et le paysage lunaire de la graciosa. On se croit vraiment dans une zone tropicale. Nous sommes installés juste à côté de la fête foraine et nous tentons de travailler. Malheureusement le tattoo n’a eu aucun succès et notre marchandise marocaine ne plait guère. Heureusement que notre stock de médailles religieuses de Lourdes a un succès plus marqué. Nous avons grâce à une Canarienne l’opportunité de déballer gratuitement sur le marche ce dimanche. Bon nous n’avons pas fait des millions mais ça y est on travaille tous les jorus et à force de détermination et de combinaison nous allons bien y arriver. Il faut dégoter les bigotes ou autres dévots au bon endroit au bon moment. Sinon le carnaval démarre bientôt ! On ne désespère pas non plus de fourguer nos cœur en tuya du Maroc pour la saint valentin : Ah la crise touche tout le monde ma brave dame !!Il n’est pas aisé de trouver des euros en se baissant ! Mais bon nous scrutons les fêtes religieuses et processions diverses pour capter la populace dévote des canaries !
Quelques difficultés…
Malgré notre détermination à gagner de l’argent nous rencontrons avec désarroi un non-intérêt flagrant pour ce que nous vendons… Nous avons tout essayé ! La marchandise Marocaine, les cœurs pour la Saint Valentin ça devrait être vendeur ! Le religieux, c’est encore ce qui marche le mieux mais il ne s’agit malheureusement pas de gagner des millions comme chez J-P Foucault ! Les savons et l’huile d’argan Bio pas un coup d’œil ! Les bijoux pareil !! Le stand de tatoos au henné, les tatouages aux paillettes, les tresses dans les cheveux…le chiffre d’affaire est trop moche pour être seulement évoqué…La honte, l’humiliation totale !! Quelle épreuve on nous envoie !! On a essayé tous les endroits de la ville, la fête foraine, le quartier branché, une place fameuse, la rue marchande…Terrible !! Nous continuons le moral dans les chaussettes en ne croyant plus au fait de gagner de l’argent ici avec le carnaval. Les gens ne sont pas intéressé et pour la tequila paf petit commerce sympa qui va avec la fête il semble qu’ils n’aient pas envie de consommer chez nous et de rester entre eux.
Si quelqu’un veut nous sponsoriser pour qu’on puisse continuer notre voyage qu’il se manifeste car Santa Cruz ne veut pas dépenser ses sous chez nous !!
Malgré notre détermination à gagner de l’argent nous rencontrons avec désarroi un non-intérêt flagrant pour ce que nous vendons… Nous avons tout essayé ! La marchandise Marocaine, les cœurs pour la Saint Valentin ça devrait être vendeur ! Le religieux, c’est encore ce qui marche le mieux mais il ne s’agit malheureusement pas de gagner des millions comme chez J-P Foucault ! Les savons et l’huile d’argan Bio pas un coup d’œil ! Les bijoux pareil !! Le stand de tatoos au henné, les tatouages aux paillettes, les tresses dans les cheveux…le chiffre d’affaire est trop moche pour être seulement évoqué…La honte, l’humiliation totale !! Quelle épreuve on nous envoie !! On a essayé tous les endroits de la ville, la fête foraine, le quartier branché, une place fameuse, la rue marchande…Terrible !! Nous continuons le moral dans les chaussettes en ne croyant plus au fait de gagner de l’argent ici avec le carnaval. Les gens ne sont pas intéressé et pour la tequila paf petit commerce sympa qui va avec la fête il semble qu’ils n’aient pas envie de consommer chez nous et de rester entre eux.
Si quelqu’un veut nous sponsoriser pour qu’on puisse continuer notre voyage qu’il se manifeste car Santa Cruz ne veut pas dépenser ses sous chez nous !!
Heureusement un peu d’espoir avec le shiatsu, je me suis lancée et j’ai proposé des shiatsus d’une demi heure pour 20 euros et en faisant toutes les âmes de la plage j’ai réussi à en faire 3 ! C’est la plage de Las Teresitas à 10 minutes de bus du port. Alors dès qu’il fait beau je vais y aller. Malheureusement comme dirait ma mère il ne pleut que sur les mouillés et j’ai voulu y retourner aujourd’hui mais la pluie y était !! Et comme ils annonce du mauvais temps jusqu’à Mardi c’est bien chiant… On dit que la roue tourne…
Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} Le Carnaval !!!
Le carnaval tant attendu de tous pour des raisons différentes…est enfin arrivé !! Après s’être cassé les dents sur un succès qui ne venait pas, nous attendions les 200000 personnes qui débarquent à Santa Cruz pour faire la fête et consommer !! On les a vus arriver en bus et grossir la foule dans les rues, on a senti le frémissement de tous ceux qui comme nous les attendaient, on a vu les « Murgas » c’est à dire les troupes de chanteurs comme des fanfares se préparer, la police barricader ce qu’ils voulaient protéger, la ville mettre des chiots publics et des panneaux qui barrent les routes. Dans cette bouillonnante énergie de préparatif notre espoir est arrivé à son comble…pour redescendre aussi sec. Nous ne sommes pas les seuls heureusement ! Cela nous remonte le moral, les autres petits vendeurs français ou autre ne font pas plus de sous que nous ! Nous n’arrivons pas à comprendre ce qu’il faut faire et les canarians. Nous ne saisissons pas ce qu’il faudrait ! Tous les jours on a une nouvelle idée, aujourd’hui c’est les chouchous, peut-être va-t-on essayé… Mais bon on s’épuise. Stéphane dégoûté, a travaillé sur le bateau aujourd’hui en disant qu’il allait jeter son chariot à l’eau, et puis en fin d’après midi alors que nous étions en ville avec Lily pour voir ce qui se passait et profiter d’un rayon de soleil entre les averses, il a déballé pour rentrer à 8h et déclarer forfait !
Mais pendant qu’il déballe et tente de vendre avec Lily on a vu 2 défilés, qui sont quand même très beau. Le premier jour c’était les enfants et les vieux. Hier c’était tout le monde. Il y a des chars avec des Reinas, entendez des reines et des troupes de fanfares, de danseurs qui défilent du haut de la ville, plus haut encore que le quartier branché de la laguna où il fait plus froid tellement c’est plus haut, jusqu’en bas vers le port où éclate un feux d’artifice pour célébrer la fin de la « cavalgada » C’est très beau, Lily s’est régalée à crier et pointer du doigt les chars, à taper des mains en dansant au rythme des tambours.
Le carnaval tant attendu de tous pour des raisons différentes…est enfin arrivé !! Après s’être cassé les dents sur un succès qui ne venait pas, nous attendions les 200000 personnes qui débarquent à Santa Cruz pour faire la fête et consommer !! On les a vus arriver en bus et grossir la foule dans les rues, on a senti le frémissement de tous ceux qui comme nous les attendaient, on a vu les « Murgas » c’est à dire les troupes de chanteurs comme des fanfares se préparer, la police barricader ce qu’ils voulaient protéger, la ville mettre des chiots publics et des panneaux qui barrent les routes. Dans cette bouillonnante énergie de préparatif notre espoir est arrivé à son comble…pour redescendre aussi sec. Nous ne sommes pas les seuls heureusement ! Cela nous remonte le moral, les autres petits vendeurs français ou autre ne font pas plus de sous que nous ! Nous n’arrivons pas à comprendre ce qu’il faut faire et les canarians. Nous ne saisissons pas ce qu’il faudrait ! Tous les jours on a une nouvelle idée, aujourd’hui c’est les chouchous, peut-être va-t-on essayé… Mais bon on s’épuise. Stéphane dégoûté, a travaillé sur le bateau aujourd’hui en disant qu’il allait jeter son chariot à l’eau, et puis en fin d’après midi alors que nous étions en ville avec Lily pour voir ce qui se passait et profiter d’un rayon de soleil entre les averses, il a déballé pour rentrer à 8h et déclarer forfait !
Mais pendant qu’il déballe et tente de vendre avec Lily on a vu 2 défilés, qui sont quand même très beau. Le premier jour c’était les enfants et les vieux. Hier c’était tout le monde. Il y a des chars avec des Reinas, entendez des reines et des troupes de fanfares, de danseurs qui défilent du haut de la ville, plus haut encore que le quartier branché de la laguna où il fait plus froid tellement c’est plus haut, jusqu’en bas vers le port où éclate un feux d’artifice pour célébrer la fin de la « cavalgada » C’est très beau, Lily s’est régalée à crier et pointer du doigt les chars, à taper des mains en dansant au rythme des tambours.